- 32e régiment d’infanterie
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32e régiment d'infanterie de ligne
32e Régiment d'Infanterie
Insigne régimentaire du 32e R.IPériode 1796 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Garnison Tours Devise L'invincible Inscriptions sur l’emblème Lonato 1796
Les Pyramides 1798
Friedland 1807
Sébastopol 1855
Ypres-Artois 1914-1915
L'Aisne 1917
Le Matz 1919
La Marne 1918Anniversaire Saint-Maurice Décorations Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918
avec quatre citations à l'ordre de l'Armée.
De la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire.modifier Le 32e régiment d'infanterie de ligne (32e R.I) est une unité de l’armée française.
Création et différentes dénominations
- 1776 à 1791 : régiment de Bassigny
- 1796 : 32e demi-brigade d'infanterie de ligne, formée à partir des unités suivantes :
- 21e demi-brigade de bataille (1er bataillon du 11e régiment d'infanterie, 2e bataillon de volontaires du Var et 1er bataillon de volontaires de Haute-Garonne)
- 118e demi-brigade de bataille
- 129e demi-brigade de bataille
- 1914 : À la mobilisation, il donne naissance au 232e régiment d'infanterie
Chefs de corps
- 30/09/1840 - : Colonel Mellinet
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- 25/05/1872 - 15/03/1877: Colonel Thibaudin
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- 13/10/1914 - 22/10/1914: Colonel Janin
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- 1339 : lieutenant-colonel Besson
- 1945 : lieutenant-colonel Costantini
Historique des garnisons, combats et batailles du 32e RI
Ancien Régime
Guerres de la Révolution et de l'Empire
1815 à 1848
Second Empire
1870 à 1914
Première Guerre mondiale
Casernement en 1914 : Tours, Châtellerault.
Affectations : 35e B.I, 18e D.I, 9e Corps d'Armée.
1914
- Launois, Béthoncourt Première bataille de la Marne durant l'année 1914 d'Août à novembre les pertes sont de 1900 hommes.
1915
- Belgique les Flandres (Ypres).
- Mai: Artois
1916
Se bat à la bataille de verdun (Mars - Mai ) côtes 304, bois camard, cote 287, Avocourt, Jubécourt. Le 30 Avril à Jubécourt une centaine de soldats du 32e R.I. périrent suite à un bombardement aérien, attaque assez rare à l'époque, durant l'année 1916 (pertes sont de 500 hommes).
1917
- Plateau des casemates, carrières de Craonne (pertes 500 hommes).
1918
Lorraine, bataille de Compiègne, Seconde bataille de la Marne (Pertes sont de 600 hommes).
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
En 1939 le 32e RI sous les ordres du Lieutenant-Colonel Besson, il appartient à la 23e division d'infanterie. Dans la nuit du 5 au 6 septembre 1939, les unités s'ébranlent, avançant avec précaution dans la partie évacuée par l'ennemi et piégée par lui, perdant des hommes, victimes de mines. La forêt de la Warndt est prise par la 42e division d'infanterie tandis que la 4e armée occupe les villages de Carlsbrunn, Saint-Nicolas, la 3e armée prenant Biringen. Le 9, se déroulent quelques combats d'infanterie. Les Français passent la Sarre à Welferding, avancent sur le plateau d'Auersmacher. Les éléments progressent lentement. Des chars R 35 du 20e B.C.C. avancent au nord de Bliesbrück : quatre sautent sur des mines. Le lendemain, les Allemands contre-attaquent, s'emparant du village d'Apach que les Français reprennent le soir. Le 32e R.I. prend la localité allemande de Brenschelbach, perdant tués un capitaine, un sergent et sept fantassins.
De 1945 à nos jours
La venue du Général de Gaulle à Nantes le 14 janvier 1945:
Du 5 au 7 janvier 1945 le général de Larminat, commandant de toutes les forces françaises en opération sur l’Atlantique, fait une visite du front de la Poche. Une semaine plus tard, le 14 janvier, le général de Gaulle, président du G.P.R.F., vient remettre la Croix de la Libération à la ville. C’est le maire Clovis Constant qui reçoit la distinction au nom de ses administrés. Le général est accompagné, lors de la cérémonie, par le général de Larminat, le colonel Chomel et le commissaire de la République Michel Debré. Le 32e R.I. en poste dans le secteur de Saint-Etienne-de-Montluc a été désigné pour rendre les honneurs au général. Le chef du 32e R.I. le lieutenant-colonel Costantini est accompagné du drapeau porté par le sous-lieutenant Munier et d’une compagnie commandée par le capitaine Desbiens.
La Poche de Saint-Nazaire:
Les protocoles de la reddition signée le 8 mai précisent que les Allemands ont encore le 9 et le 10 mai 1945 pour déminer les accès à la Poche, ranger leur matériels à rendre intact et se parquer eux-mêmes dans des camps de prisonniers.
Un détachement de policiers, dirigé par le Commissaire principal Antonini, chef du service départemental des renseignements généraux, rentre à son tour. Les policiers ne veulent pas risquer de laisser passer des « collaborateurs ». A cette fin, des listes ont été dressées par les R.G. et le bureau de documentation de l’armée depuis l’empochage. Un troisième détachement formé de soldats du I/32e R.I. franchit les lignes à l’Ouest du Temple-de-Bretagne. Le groupe est conduit par le sergent lorrain Pierre Schwahn. Comme il parle couramment l’allemand, la veille le chef du I/32e R.I., le commandant Raoul Vialle et son chef de section le sous-lieutenant Laheurte, lui ont confié une liste d'unités allemandes installées dans la Poche. Il doit aller rencontrer ces unités pour s'assurer qu'elles observent bien les conditions de cessez-le-feu.
Prise du camp de Beauregard, de l’état-major du Generalmajor Huenten:
Un détachement du I/32eR.I. est rentré dans la Poche dès 9h le 11 mai. Sa mission est de s’assurer que les unités allemandes observent bien les conditions du cessez-le-feu. A sa tête le sergent lorrain Pierre Schwahn, alias Marchal, accompagné par le caporal Capron, ancien de la marine et par le sergent Hubert Moreau. Ils traversent Saint-Nazaire en ruines et arrivent ensuite au camp de Beauregard. Ce camp a servi depuis le début de la guerre pour le cantonnement des troupes de la Kriegsmarine. Le détachement du 32e R.I. se déploie à l'entrée du camp, le sous-officier chef de poste remet alors son arme de service. Les armes du poste sont déculassées. Pendant que le caporal Capron va s'assurer que toutes les armes légères sont rassemblées et hors d'état de servir, le sergent Marchal est reçu par le commandant des sous-mariniers dans la salle des cartes d'un baraquement de bois aménagé avec tout le confort. Le sergent Marchal qui s'attendait à trouver des hommes hâvres, amaigris, en guenilles, se trouve devant des sous-mariniers en grande tenue, toutes décorations dehors avec pour bon nombre d'entre eux autour du cou la croix de chevalier. Dans son treillis étriqué, le casque plat britannique sur la tête, il se demande si les rôles ne sont pas inversés. Mais non, c’est bien lui le vainqueur et eux les vaincus. A son grand soulagement les discussions se déroulent en français. Pendant les pourparlers, des serveurs en tenue blanche servent du champagne et le commandant des sous-mariniers porte un toast « A la fin de la guerre ! » en français. Un médecin sous-marinier débarqué avec le U-510 lui offre un paquet de cigarettes japonaises. Le sergent Marchal cherche un endroit pour pouvoir cantonner les troupes du 32e R.I. qui doivent arriver. L'officier sous-marinier lui conseille d'aller dans l'autre partie du camp réservé à l'artillerie côtière. Les deux parties du camp de Beauregard sont séparées par un grillage de quatre mètres de hauteur... L'explication est donnée au sergent Marchal sur la présence du grillage de quatre mètres de haut qui séparait dans le Camp de Beauregard les sous-mariniers des soldats de l'artillerie côtière. Il avait été mis en place pour éviter les batailles rangées qui avaient lieu régulièrement entre les deux parties. Les soldats de la marine côtière étant toujours soumis à une dure cadence de caserne et au règlement, ils étaient exaspérés par les privilèges donnés aux sous-mariniers qui n'avaient pas, au regard de leurs pertes énormes, de rigueur prussienne à respecter. Le badge de sous-marinier qu'ils portaient était en fait un passe-partout pour les cafés et cabarets de La Baule, ils avaient de plus une nourriture très convenable. Les soldats français du 32e R.I. prennent leur cantonnement dans le Camp de Beauregard le lendemain, 12 mai 1945 à 3 heures du matin. Les cantonnements ont été rapidement aménagés par les prisonniers allemands. Le sergent Marchal continue son travail d'interprête auprès du 32e R.I. dans une école à l'Immaculée-Conception près de Saint-Nazaire qui sert de PC.
Traditions et uniformes
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [1]:
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'Armée.
Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire le 19 septembre 1918.
Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le 15 Août 1917.
la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Insigne
Devise
- L'invincible , d'après un témoin (Aspirant Tiquet-Remont), cette devise ne serait apparue que le premier mai 1915, dans les Flandres, à Ypres. "Le 32 appelé depuis hier par notre général "L'Invincible" s'est montré un héros homogène."(lettre du 2 mai). Ce témoignage est à prendre avec prudence dans la mesure où le JMO (Journal de Marche et des Opérations) du 32e R.I. ne le mentionne pas.
Personnages célèbres ayant servi au 32e RI
Notes et références
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources et bibliographie
- A partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
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