Bloquiste

Bloquiste

Bloc québécois

Bloc Québécois
Logo du Bloc québécois
Parti fédéral actif
Fondation 15 juin 1991
Chef Gilles Duceppe
Président Gilles Duceppe
Permanence 3730 boul. Crémazie E
4e étage
Montréal QC H2A 1B4
Idéologie politique Social-démocratie
Souverainisme
Alignement international Aucun
Couleurs Bleu
Site web www.blocquebecois.org

Le Bloc Québécois est un parti politique fédéral du Canada. Implanté exclusivement au Québec, souverainiste et social-démocrate, il s'est donné pour mission de mettre en place les conditions nécessaires à la réalisation de la sécession du Québec Mouvement sécession du Québec, tout en prétendant défendre les intérêts de tous les Québécois au parlement canadien.

Le Bloc québécois est appuyé et financé par plusieurs organisations syndicales du Québec[réf. nécessaire] et travaille en étroite collaboration avec le Parti québécois. Les membres et sympathisants du Bloc Québécois sont habituellement appelés « bloquistes », terme formé par analogie avec « péquiste » (sympathisant du Parti québécois).

En raison de la nature du parti politique, les candidats du Bloc Québécois se présentent uniquement dans les circonscriptions fédérales québécoises car l'objectif du Bloc est de faire la promotion de la sécession du Québec. Le Bloc est aussi le seul parti politique fédéral représenté à la Chambre des communes du Canada à être actif dans une seule province. Il est aussi le seul des principaux partis politiques qui ne peut mathématiquement former un gouvernement majoritaire, le Québec n'ayant que 75 des 308 sièges aux communes. Depuis sa création, le Bloc québécois a toujours remporté la majorité de ces 75 sièges.

Sommaire

L'histoire

Les débuts

L'idée d'un parti nationaliste québécois avec des candidats se présentant aux élections de la Chambre des communes n'est pas nouvelle. Le terme Bloc québécois est apparu dès 1926 dans le magazine L'Action française, dans lequel un article demandait un parti de Québécois pour défendre les intérêts des Québécois à Ottawa.

De mars à mai 1941, le magazine L'Action nationale a renouvelé sa demande pour un parti de ce genre, spécialement pour s'opposer à la conscription de 1944. En octobre 1941, le Bloc populaire canadien a été créé avec ces objectifs très précis.

En septembre 1971, il y a une demande similaire dans L'Action nationale, cette fois pour s'opposer au fédéralisme du premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Un an après la Crise d'octobre, il y a eu un désir d'exprimer la frustration à travers des voies démocratiques : « Le temps est venu de jouer dur ; et il faut que cela puisse avoir lieu sur le plan parlementaire pour éviter les autres formes de violence… »[1]

Le Ralliement des créditistes, dirigé par Réal Caouette, était l'aile québécoise du Parti Crédit social qui s'est séparé du restant du parti et qui a remporté de grands succès dans les régions rurales durant les années 1960. L'idéologie du crédit social était basée sur les idées d'un ingénieur écossais, le Major C. H. Douglas. Les créditistes ont éclipsé le reste du Parti Crédit social du Canada ; même après la refusion du parti avec son aile québécoise en 1971, il ne parvient pas à faire élire de députés dans le reste du Canada. Le parti continue toutefois d'envoyer des députés aux communes jusqu'en 1979. Même si le parti était considéré comme étant plutôt de droite et conservateur, contrairement à l'approche social-démocrate du Bloc, et même si Réal Caouette était résolument fédéraliste contrairement au Bloc, le parti a été le principal véhicule d'expression du mécontentement et du nationalisme des Québécois pendant des décennies.

L'Union populaire était un parti politique mineur qui a essayé de se bâtir autour du succès du Parti québécois au niveau provincial en présentant des candidats souverainistes aux élections fédérales de 1979 et de 1980. Le PQ, toutefois, a rejeté toute participation aux élections fédérales et n'a offert aucune aide au parti qui n'a eu qu'un succès médiocre.

Le Parti nationaliste du Québec a été fondé dans les années 1980 comme une alternative aux partis fédéralistes (ceux opposés à l'indépendance du Québec) et peut être vu comme un modeste prédécesseur.

Finalement, le Parti Rhinocéros, fondé en 1968 par le docteur Jacques Ferron, un auteur renommé du Québec, a gagné beaucoup de votes de personnes désapprouvant les politiciens fédéralistes. Jacques Ferron, le poète Gaston Miron et le chanteur Michel Rivard se sont opposés au premier ministre Pierre Elliott Trudeau dans son propre comté du Mont-Royal, sans grand succès cependant eu égard au poids politique important et à la grande influence de Trudeau.

Le logo original

Guy Bertrand, ancien candidat péquiste, a eu l'idée de créer un parti politique fédéral en faveur de l'indépendance du Québec, un Bloc québécois, dans les années 1970. René Lévesque, fondateur et chef du Parti québécois, a écrit dans son autobiographie qu'il était opposé à ce projet, jugeant l'époque peu propice.

Après plusieurs décennies de réflexion et d'échecs pour lancer un parti souverainiste au niveau fédéral, des députés souverainistes ont été élus pour la première fois dans les années 1990.Mais ce parti ne devait avoir qu'une durée limitée dans le temps et ne devait n'être qu'une manifestation éphémère de protestation suite au rejet de Meech. Près de 30 ans plus tard le Bloc est toujours là et plusieurs des ces députés - qui ont fait une lucrative carrière à Ottawa - sont maintenant à la retraite et reçoivent un pension à vie du Fédéral.

Origines

Lors de sa création, en 1991, le Bloc québécois était une coalition informelle des membres québécois du Parti progressiste-conservateur du Canada (PC) et du Parti libéral du Canada qui avaient quitté leur parti respectifs sur la question de l'accord du lac Meech. L'existence du parti ne devait être que temporaire, et il s'était donné pour but de promouvoir la souveraineté au niveau fédéral. Le parti était destiné à être dissous après la victoire à un référendum sur la souveraineté. Le terme « temporary ad hoc rainbow coalition » est maintenant utilisé par le Parti libéral du Canada pour faire référence au groupe de députés qui ont fondé le Bloc québécois. Ceci fait principalement référence à Jean Lapierre, qui était jadis membre de ce groupe, mais qui a depuis renoncé au souverainisme et rejoint les libéraux sous la tutelle de Paul Martin.

La coalition initiale qui a mené à la création du Bloc était dirigée par Lucien Bouchard, Ministre de l'Environnement jusqu'à son renvoi par le premier ministre de l'époque, Brian Mulroney. La coalition a été formée de deux élus libéraux, Gilles Rocheleau et Jean Lapierre, et des élus conservateurs, Nic Leblanc, Louis Plamondon, Benoît Tremblay, Gilbert Chartrand et François Gérin. Le premier candidat bloquiste à être élu fut Gilles Duceppe dans la circonscription de Laurier—Sainte-Marie, lors de l'élection partielle du 13 août 1990.

Première élection

Durant les élections fédérales de 1993, le Bloc a remporté 54 sièges au Québec. Puisque les partis politiques qui siégeaient à l'opposition dans le reste du Canada étaient divisés entre le Parti réformiste, le Parti progressiste-conservateur et le Nouveau Parti démocratique, le Bloc a eu largement assez de sièges pour devenir le deuxième parti en nombre de sièges à la Chambre des communes, devenant ainsi l'opposition officielle. L'élection d'un si grand nombre de bloquistes constituait le premier des trois points d'un plan censé mener à l'indépendance du Québec. Ce plan avait été mis sur pied par celui qui devait devenir Premier ministre du Québec lors de l'élection générale de 1994, Jacques Parizeau.

Nouveaux chefs pour le Bloc

Suivant le départ de Lucien Bouchard d'Ottawa, Michel Gauthier est devenu chef du Bloc.

Même si le parti est formellement dans la catégorie sociale démocratique du spectre politique, il n'a pas d'idéologie particulière pour rallier ses membres autre que la promotion de la souveraineté du Québec. À la suite de la défaite du référendum, Michel Gauthier est demeuré incapable de maintenir l'unité du caucus de députés bloquistes et a démissionné de la chefferie du Bloc québécois une année plus tard.

Son remplaçant, Gilles Duceppe, dirige actuellement le parti depuis 1997. Le 11 mai 2007, il annonce son intention de se porter candidat à la succession d'André Boisclair, à la tête du Parti québécois ce qui ouvre la question de sa succession jusqu'au lendemain alors qu'il annonce, à la surprise générale, qu'il ne se portera pas candidat. La question de son leadership ne se pose donc plus officiellement.

Recul

Durant l'élection de 1997, le Bloc québécois est tombé à 44 sièges, perdant ainsi le titre d'opposition officielle au profit du Parti Réformiste. Les années 1997-2000 ont été marquées par la lutte du Bloc contre la loi C-20, tentative du premier ministre Jean Chrétien et Stéphane Dion, un ministre québécois de son cabinet, de s'assurer qu'il soit impossible pour une province d'accéder unilatéralement à la souveraineté.

Durant l'élection de 2000, le Bloc est descendu à 38 sièges, bien qu'il ait obtenu plus de votes qu'au cours de l'élection précédente. Le Bloc a cependant obtenu plus de sièges au Québec que le Parti libéral. Toutefois, les Libéraux ont réussi à gagner plusieurs sièges dans des élections partielles, sièges qui leur ont permis d'obtenir la majorité des sièges du Québec pour la première fois depuis 1982, année du rapatriement unilatéral de la Constitution par les Libéraux. Par la suite, le Bloc a continué à dénoncer les interventions du gouvernement fédéral dans la juridiction exclusive des provinces. Ses actions ont par la suite servi à découvrir ce qui est devenu Le Scandale des commandites.

Le Bloc appuie le Protocole de Kyoto, le mariage homosexuel, la décriminalisation de la marijuana et est contre le financement du bouclier antimissile américain. Le Bloc a appuyé la participation canadienne à l'invasion de l'Afghanistan en 2001, mais n'a pas appuyé l'invasion de l'Irak en 2003, s'opposant au fait qu'elle n'avait pas été menée sous l'égide de l'ONU ou de l'OTAN. En 2006, le Bloc a voté au Parlement contre le prolongement de la mission des soldats canadiens en Afghanistan jusqu'en 2009, mais parce que le gouvernement conservateur de Stephen Harper n'avait accordé que quelques heures pour débattre de cette question.

Dans un long discours qu'il a prononcé en janvier 2007 devant le CERIUM à Montréal, Gilles Duceppe levait toute ambiguïté sur le fait que le Bloc québécois appuie la guerre en Afghanistan (Voir Conférence de Gilles Duceppe devant le CÉRIUM : L’Afghanistan ne doit pas devenir un autre Irak). Il a réitéré que "le Bloc québécois a appuyé cette intervention internationale depuis le début et continue de l’appuyer" (p.2), concluant son discours en déclarant "que l’intervention internationale en Afghanistan est une noble cause" (p.15).

C'est aussi grâce au Bloc québécois que le gouvernement minoritaire de centre-droite de Stephen Harper a pu se maintenir au pouvoir. En effet, le Bloc québécois a donné aux conservateurs les voix nécessaires pour l'adoption des deux budgets déposés par le gouvernement conservateur depuis son élection en janvier 2006.

Le retour

Plusieurs sondages d'opinion au Québec ont continué à indiquer le déclin du Bloc en 2003 après la victoire du premier ministre fédéraliste Jean Charest à la tête du Parti libéral du Québec. Mais les choses ont changé à l'hiver 2003, ce qui s'explique principalement par l'impopularité prononcée du gouvernement Charest, qui a fait remonter la fièvre souverainiste (49 % d'opinions favorables en mars). En février 2004, le scandale des commandites est découvert par la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, et frappe de plein fouet le gouvernement libéral.

Élections

Élection de 2004

Pour l'élection de 2004, le Bloc a utilisé le slogan : « Un parti propre au Québec ». Le bloc a remporté 54 sièges à la Chambre des communes, arrivant à égaler son record précédent de la campagne de 1993.

Des spéculations ont énoncé la possibilité que le Bloc forme une alliance avec les autres partis d'opposition avec un éventuel gouvernement minoritaire. Gilles Duceppe a vu son leadership confirmé après l'élection lorsqu'il a déclaré que le Bloc coopérerait avec les autres partis lorsque ceux-ci proposeraient des lois et des motions qui n'iraient pas à l'encontre des intérêts des Québécois.

Élection de 2006

En mai 2005, le gouvernement minoritaire de Paul Martin a dû faire face à une dure épreuve. Les trois partis d'opposition se sont entendus pour faire tomber le gouvernement. Mais en raison de certaines ramifications des lois canadiennes, cette motion de défiance a échoué. Quelques semaines plus tard, les députés du NPD se sont alliés avec les Libéraux en échange de modifications apportées au budget. Ceci a permis aux Libéraux d'obtenir l'égalité des votes en chambre. Le Président de la Chambre des communes a tranché pour le statu quo.

Affiche utilisé durant la campagne de janvier 2006.

Lors de la rentrée parlementaire de septembre, l'alliance du NPD et des Libéraux a pris fin et dans les premiers jours de décembre, la chambre des communes a été dissoute.

Les bloquistes adoptèrent le slogan de campagne : « Heureusement, ici, c'est le Bloc. » Le début de campagne fut exceptionnel pour Gilles Duceppe. Il était de toutes les tribunes (ex. Tout le monde en parle) et de tous les rassemblements populaires. Les sondages le donnaient gagnant presque partout au Québec et lui permettaient même d'espérer obtenir la proportion de 50 % + 1 (au suffrage universel) des votes québécois.

Toutefois, Gilles Duceppe n'a pas fait bonne figure lors du premier débat des chefs (en français), à la mi-décembre. Les règles des débats de cette campagne interdisaient aux chefs de partis de se couper la parole. Par contre, le deuxième débat des chefs en anglais a permis à Gilles Duceppe de gagner des points, même dans le Canada anglais. Séduits par le chef du Bloc québécois, certains Canadiens anglophones hors-Québec ont affirmé qu'ils voteraient volontiers pour le Bloc si le parti abandonnait la souveraineté.

Début janvier, deux scandales libéraux ont éclaté. Le 28 décembre 2005, le ministre des finances, Ralph Goodale, a été mis sous enquête par la GRC suite à des allégations de délit d'initié. Goodale a par la suite été blanchi. Le deuxième scandale a concerné Option Canada, un groupe de pression ayant opéré en violation des lois québécoises pendant le référendum sur la souveraineté de 1995. Gilles Duceppe ne manqua pas de s'appuyer sur ces deux événements lors du deuxième débat des chefs.

Durant la fin de campagne, les sondages suggèrent la possibilité pour les Conservateurs de former un gouvernement majoritaire, et même de remporter quelques sièges au Québec.

Les partis fédéraux, quant à eux, ont constamment remis en question la légitimité du Bloc au niveau fédéral.

Le résultat de la campagne de 2006 a été pire que prévu pour le Bloc. Malgré quelques percées historiques sur l'île de Montréal, où il s'est notamment approprié les comtés de Pierre Pettigrew (Papineau) et de Liza Frulla (Jeanne-Le Ber), deux comtés libéraux, huit circonscriptions sont allées au Parti conservateur de Stephen Harper dans la région de Québec et au Saguenay. L'appui populaire du Bloc est descendu de 48,8 % à 42,1 % au Québec.

Événements récents

La présence de Gilles Duceppe à une marche organisée pour la paix au Liban a soulevé la controverse, en raison de la présence dans la foule de manifestants brandissant des drapeaux du Hezbollah et scandant des slogans en appui à ce groupe officiellement classé comme organisation terroriste. Une chroniqueuse du National Post, Barbara Kay, a signé un texte intitulé The Rise of Quebecistan (La montée du Québecistan) dans lequel elle accusait les Québécois souverainistes et leurs représentants politiques d'être antisémites. Pourtant, des politiciens fédéralistes avaient également participé à la marche, dont Denis Coderre du Parti libéral. L'ambassadeur israélien au Canada, Alan Baker, a accusé Gilles Duceppe d'avoir causé « un tort irréparable à Israël » en participant à la manifestation.

De nombreuses réponses ont été formulées à l'attention de Barbara Kay et d'Alan Baker. Le premier ministre du Québec Jean Charest a condamné les propos de la journaliste, les qualifiant de « grossiers ». Rezeq Faraj et Bruce Katz, coprésidents de l'organisme Palestiniens et juifs unis (PAJU), ont dénoncé la nature de ces attaques contre le Bloc et son chef, affirmant « qu'une telle déclaration injustifiée de la part de l'ambassadeur d'Israël au Canada visant le chef d'un parti indépendantiste constitue une ingérence dans la politique interne du Canada. »

À la fin août 2006, un député du Bloc québécois, Benoît Sauvageau, a perdu la vie dans un accident de la route. C'est la 2e fois dans la courte histoire du parti qu'un de ses députés décède dans ces circonstances. Le 27 novembre, le prêtre Raymond Gravel est élu pour lui succéder lors d'une élection partielle.

En mars 2007, la pertinence du Bloc québécois est de nouveau remise en cause avec la défaite électorale d'André Boisclair. Quelques militants ont proposé que Boisclair soit remplacé par Gilles Duceppe.

Députés actuels

Article détaillé : 40e législature du Canada.

Les députés actuels, en date du 6 octobre 2009, sont :

Chefs et Présidents

Vice-Présidents

  • Hélène Alarie 2001-2007
  • Jacques Léonard 2007-2009

Présidents du Forum Jeunesse du Bloc Québécois

  • Lyne Jacques Janvier 1991–Mars 1994
  • Pierre-Luc Degagné Mars 1994–Août 1995
  • Josée Garneau Août 1995–Septembre 1996
  • Mathieu Alarie Mars 1998–Mai 1999
  • Abraham Niziblian Mai 1999–Août 1999
  • Nicolas Brisson Août 1999–Novembre 2000
  • Guillaume Ducharme Novembre 2000–Mars 2001
  • Mathieu Marchand Mars 2001–Mai 2001
  • François Limoges Mai 2001–Novembre 2001
  • Siegfried Mathelet Novembre 2001–Janvier 2003
  • Ophélie Sylvestre Janvier 2001–Avril 2003
  • Sonia Goulet Avril 2003–Août 2004
  • Chantale Bouchard Février 2005–Août 2006
  • Jérémie McClure Août 2006–Décembre 2006
  • Dominic Vallières Décembre 2006–Août 2007
  • Alexandre Lambert Août 2007–Décembre 2007
  • Isabelle Bourassa Décembre 2007–Août 2008
  • Jean-François Landry Août 2008–...

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Serré, « Le Bloc québécois et les élections fédérales de 2008 », L'Action nationale, janvier 2009, p. 64-106.

Liens externes

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