- Bleu maya
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Bleu maya Composantes RVB (r, v, b) (115, 194, 251) Triplet hexa. 73C2FB CMJN (c, m, j, n) (54%, 23%, 0%, 2%) TSL (t, s, l) (205°, 94%, 72%) modifier Le bleu maya (Azul Maya en espagnol) est un pigment unique allant du bleu clair au bleu-vert fabriqué par les civilisations précolombiennes de la Mésoamérique, comme les Mayas et Aztèques.
Sommaire
Fabrication
Utilisation historique
La première utilisation connue du bleu maya apparaît autour de 800 av. J-C dans la Mésoamérique où il est utilisé comme colorant dans l'art précolombien comme sur les sculptures, les fresques murales, probablement les textiles et pour illuminer les codex mésoaméricains. Des recherches récentes suggèrent aussi que le bleu maya peut avoir joué un rôle important lors des sacrifices humains pour le dieu Chaak à Chichén Itzá, où il est à la fois produit sur le site sacrificiel et utilisé pour peindre les corps des victimes[1]. Après l'arrivée des européens, le pigment reste utilisé jusqu'au XVIe siècle dans différents couvents du Mexique colonial, notamment dans les peintures du peintre amérindien Juan Gerson à Tecamachalco. Ces peintures sont un exemple concret de la combinaison des techniques européennes et amérindiennes, quelques fois connue sous le nom d'art indochrétien. Après cela, les techniques de production semblent être perdues au Mexique mais elle subsistent à Cuba où l'on retrouve des exemples d'utilisation dans des peintures murales[2].
Propriétés
Il s'approche aussi énormément du "Bleu Vichy".
Recherche scientifique
La redécouverte du Bleu maya par des occidentaux est faite par Raymond Edwin Merwin, un archéologiste de Harvard, qui le trouve sur les fresques murales du Temple des Guerriers à Chichén Itzá lors d'une expédition archélogique en 1931[3].
Notes et références
- (en) Greg Borzo, Centuries-old Maya Blue mystery finally solved, 26 février 2008.
- (en) Alberto A. Tagle, Hubert Paschinger, Helmut Richard et Guillermo Infante, « Maya Blue: Its Presence in Cuban Colonial Wall Paintings », dans Studies in Conservation, vol. 35, no 3, 1990, p. 156-159.
- Robert Kleber, Liliane Masschelein-Kleiner et J. Thissen, « Etude et identification du Bleu Maya », dans Studies in Conservation, vol. 12, no 2, 1967, p. 41-56.
Voir aussi
Liens externes
- (en)(es) Pigmento Azul Maya le site descriptif de Constantino Reyes-Valerio
Bibliographie
- (es) Constantino Reyes-Valerio, De Bonampak al Templo Mayor - El Azul Maya en MesoAmérica, Mexico, Siglo Vientiuno, 1993, 160 p. (ISBN 978-9682318931).
- Robert Kleber, Liliane Masschelein-Kleiner et J. Thissen, « Etude et identification du Bleu Maya », dans Studies in Conservation, vol. 12, no 2, 1967, p. 41-56.
- (en) Alberto A. Tagle, Hubert Paschinger, Helmut Richard et Guillermo Infante, « Maya Blue: Its Presence in Cuban Colonial Wall Paintings », dans Studies in Conservation, vol. 35, no 3, 1990, p. 156-159.
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