Black Hawks de Chicago

Black Hawks de Chicago

Blackhawks de Chicago

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Blackhawks de Chicago
Logo Blackhawks Chicago.svg
Fondé en 1926
Siège drapeau chicago Chicago,
Illinois Illinois,
États-Unis États-Unis
Patinoire (aréna) United Center
20 500 places
Couleurs Rouge, noir, blanc
Ligue Ligue nationale de hockey
Conférence Conférence de l'Ouest
Division Division Centrale
Capitaine Jonathan Toews
Assistants capitaine Duncan Keith
Adam Burish
Entraîneur-chef Joel Quenneville[1]
Entraîneur(s) associé(s) Mark Hardy
John Torchetti
Directeur général Stan Bowman
Président Rocky Wirtz
Propriétaire Rocky Wirtz
Équipe(s) affiliée(s) IceHogs de Rockford (LAH)
Falcons de Fresno (ECHL)
Site Web blackhawks.nhl.com

Les Blackhawks de Chicago sont une franchise professionnelle de hockey sur glace des États-Unis qui évolue dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Ils font partie de la conférence de l'Est et de la division Centrale. Fondés en 1926, les Blackhawks sont une des six équipes originales de la LNH. Écrit « Black Hawks » en deux mots séparés depuis les débuts de la franchise, le nom est officiellement modifié « Blackhawks » lors de l'été 1986.

Sommaire

Histoire de la franchise

La naissance

Le chef amérindien Black Hawk.

En 1926, la Western hockey league (également connue sous le sigle WHL)[Note 1], propriété des frères Frank et Lester Patrick est en proie à des difficultés financières en raison de la montée en puissance de la Ligue nationale de hockey sur le sol américain. Contraints de vendre les franchises de leur ligue, les frères Patrick téléphonent au major Frederic McLaughlin pour savoir s'il serait intéressé par l'achat d'une des équipes de la WHL. McLaughlin met alors sur pied un groupe d'investissement en compagnie d'amis fortunés et rachète les Rosebuds de Portland pour 200 000 dollars américains[2].

Natif de Chicago, il déménage la franchise dans la « ville du vent »[Note 2] et renomme l'équipe Black Hawks dont il devient le premier président. Ce nom est donné par Laughlin en souvenir de la Première Guerre mondiale où il sert dans la 85e division d'infanterie du 333rd Machine Gun Battalion de la United States Army ; les membres de cette unité sont surnommés Black Hawks en référence au chef amérindiens Black Hawk qui a combattu lors de la Guerre anglo-américaine de 1812[3]. Bien que les onze joueurs des Rosebuds[4] ne soient pas contractuellement liés à la nouvelle équipe et puissent devenir agents libres[5], huit d'entre eux ainsi que l'entraîneur des Rosebuds, Pete Muldoon, rejoignent Chicago où la franchise s'installe dans le Coliseum qui peut accueillir 6 000 spectateurs assis lors des matchs de hockey sur glace.

Le Chicago Coliseum lors de la convention républicaine en 1916.

L'équipe est officiellement approuvée par la Ligue nationale de hockey le 25 septembre 1926[6]. En compagnie des Cougars de Détroit qui ont eux aussi succédé à une ancienne équipe de la WHL, les Cougars de Victoria, et des Rangers de New York, les Black Hawks deviennent une des trois nouvelles franchises de la LNH qui voit sont nombre d'équipes passer à dix pour la saison 1926-1927 et sont une des cinq franchises de la division américaine qui est nouvellement créée. Le premier chandail des Black Hawks est dessiné par la femme de McLaughlin, Irene Castle ; il est alors blanc à rayures noires ou noir à rayures blanches, les rayures se situant au niveau des épaules, des coudes et de la taille.

L'équipe entraînée par Muldoon est composée alors des défenseurs Duke Dukowski, Art Townsend, Bobby Trapp et Percy Traub, des ailiers Ken Doraty et George Hay et des deux centres Dick Irvin et Charles McVeigh, tous anciens joueurs des Rosebuds et de Art Duncan, défenseur des Maroons de Vancouver acquis en mai[7]. Pour compléter et renforcer l'équipe, McLaughlin achète le 4 octobre le centre Mickey MacKay aux Maroons de Vancouver[8]. Le 9 octobre, il achète un nouveau joueur des Maroons, le gardien de but Hughie Lehman[9]. Le 18 octobre, il débourse 15 000 dollars pour acquérir Cecil Dye, ailier droit des Saint-Patricks de Toronto[10]. Ce même jour, il échange les droit sur Art Duncan aux Cougars de Détroit contre le défenseur Gord Fraser[11] et Art Gagne qui est revendu aussitôt aux Canadiens de Montréal[12]. Enfin, il achète deux défenseurs aux Tigers de Calgary : le 25 octobre, il fait venir tout d'abord venir Cully Wilson[13] puis le 16 novembre, c'est Gord McFarlane qui rejoint les Black Hawks[14].

Dick Irvin est nommé capitaine de la nouvelle équipe qui joue son premier match officiel le 17 novembre 1926 contre les Saint-Patricks de Toronto, match qu'elle remporte sur le score de 4-1 dans un Coliseum rempli[2].

Les premières années

Pete Muldoon, premier entraîneur des Black Hawks.

Bien que la première saison des Black Hawks débute par une victoire, elle se conclut avec un bilan mitigé de dix-neuf victoires pour vingt-deux défaites, trois matchs nuls et une troisième place dans la division américaine derrière les Rangers et les Bruins de Boston. Pourtant, avec 115 buts marqués, l'équipe termine avec la meilleure attaque[15], Cecil Dye est le meilleur buteur de l'équipe et le deuxième de la ligue, Dick Irvin se classe quant à lui meilleur passeur et pointeur de l'équipe et également à la première place des passeurs et au deuxième rang des pointeurs de la ligue[16]. Mais la défense n'est pas au niveau de l'attaque et finit au dernier rang avec 116 buts encaissés[15]. Pour les premières séries éliminatoires de l'histoire de la franchise, les Black Hawks rencontrent les Bruins qui les battent 6-1 lors du premier match à Chicago. Les deux équipes font ensuite match nul 4-4 deux jours plus tard ce qui met un terme à la saison des Black Hawks, les Bruins se qualifiant au nombre de buts marqués[17].

McLaughlin décide alors de se séparer de l'entraîneur Pete Muldoon. L'éviction de Muldoon fait naître seize ans plus tard l'histoire d'une des plus anciennes superstitions du sport nord-américain, nommée en anglais « The Curse of Muldoon » — soit en français « La malédiction de Muldoon ». En 1943, dans le Toronto Globe & Mail, l'éditorialiste Jim Coleman relate l'histoire, inscrivant dans son article que Muldoon déclare alors furieux : « Fire me, Major, and you'll never finish first. I'll put a curse on this team that will hoodoo it until the end of time »« Renvoyez-moi, Major, et vous ne finirez jamais premier. Je vais jeter une malédiction sur cette équipe qui la suivra jusqu'à la fin des temps »[18]. Plusieurs années après, Coleman avoue qu'il a inventé l'histoire, pressé par le temps pour écrire un article[19]. Le renvoi de Muldoon marque pour la franchise le début d'une succession d'entraîneurs nommés et renvoyés par McLaughlin, quatorze au total en treize ans[6].

Les deux saisons suivantes sont mauvaises pour les Black Hawks qui ne remportent à chaque fois que sept matchs et terminent plus mauvaise équipe de la ligue, ils ne marquent même que 33 buts en 44 matchs lors de la saison 1928-1929. La fin de cette saison marque une page de l'histoire de la franchise avec la construction d'une nouvelle enceinte sportive, le Chicago Stadium en cours. McLaughlin laisse alors expirer le bail qui le lie au Coliseum jusqu'en janvier[20]. Cependant, la construction n'étant pas terminée, les Black Hawks sont contraints de trouver un lieu pour jouer les dix derniers matchs « à domicile » de leur saison. Ils jouent finalement cinq matchs à Fort Érié, quatre à Détroit et un à Windsor dans l'Ontario au Canada[21]. Le 28 mars 1929, la construction du Stadium est achevée et il devient la plus grande enceinte sportive couverte du monde[22]. Les Black Hawks y jouent leur premier match le 15 décembre devant une foule record de 14 212 spectateurs qui voient l'équipe locale battre les Pirates de Pittsburgh 3 buts à 1. Cette nouvelle saison est la première de la franchise avec un bilan positif avec un nombre de victoires supérieur au nombre de défaites[23].

Les années 1930

Howie Morenz joue une saison et demi avec les Black Hawks en 1934-35.

La saison 1930-1931 marque une nouvelle étape dans l'histoire de la franchise. En effet, les Black Hawks terminent deuxièmes de leur division, comme la saison précédente mais, pour la première fois de leur histoire, ils se qualifient à l'issue du premier tour des séries éliminatoires en battant les Maple Leafs de Toronto pendant la prolongation du deuxième match. Ils remportent ensuite leur deuxième série en battant à deux reprises les Rangers de New York et accèdent à la première finale de la Coupe Stanley de l'histoire de la franchise. Ils sont opposés en finale aux Canadiens de Montréal, champions en titre. Après avoir perdu le premier match à Montréal, les Black Hawks remporte le deuxième match pendant la prolongation devant 18 000 spectateurs dans le Coliseum, un nouveau record pour la Ligue nationale de hockey[24],[25]. Le troisième match est lui aussi remporté par Chicago lors de la prolongation mais ils perdent les deux derniers matchs et voient les Canadiens gagner leur deuxième coupe consécutive[26].

En 1932, les Black Hawks, à nouveau deuxièmes de leur division, sont éliminés encore une fois dès la première ronde des séries. Charlie Gardiner gagne le premier trophée de l'histoire des Black Hawks en remportant le trophée Vézina remis au meilleur gardien de la saison. L'année suivante, le premier entraîneur de la saison, Emil Iverson, ne résiste pas à un début de championnat mitigé[27] et, après 15 matchs, il est mis à la porte par McLaughlin. Il est remplacé temporairement par Godfrey Matheson qui perd ses deux seuls matchs à la tête de l'équipe avant de céder sa place à Tommy Gorman, ancien entraîneur des Americans de New York quelques années auparavant, qui devient le troisième entraîneur d'une saison décevante où Chicago rate les séries en terminant dernière de sa division. Cette saison marque la seule défaite par forfait de l'équipe. En effet, le 14 mars 1933, alors que Chicago perd 2-3 contre Boston, l'arbitre exclut Gorman. En réaction à cette exclusion, les joueurs refusent de retourner sur la glace et l'arbitre déclare les Bruins vainqueurs par forfait sur le score de 1-0[28]. Cinq jours plus tard, Chicago est le lieu du premier match de la LNH disputé un après-midi, match perdu 3-4 contre les Red Wings de Détroit[29].

1934, la première coupe Stanley

Charlie Gardiner lors du match pour Ace Bailey en 1934.

Gorman reste cependant entraîneur de l'équipe et prend le rôle de directeur général pour la saison 1933-1934[30]. Gardiner est nommé capitaine de l'équipe qui voit sa défense se renforcer avec l'arrivée de Lionel Conacher en provenance des Maroons de Montréal. Après les huit premiers match, les Black Hawks n'ont perdu qu'à deux reprises et sont en tête de leur division[31] grâce, en partie, à trois blanchissages de Gardiner[Note 3]. À la fin de l'année 1933, ils sont toujours premiers et Gardiner compte déjà cinq blanchissages à son actif. Le mois de janvier est moins bon, les Black Hawks ne remportent qu'un seul de leur huit premières rencontres et il perdent la tête pour se retrouver en 3e place, à égalité de points cependant avec les deux premiers[32]. Ils se reprennent ensuite en ne perdant qu'un seul de leurs neuf matchs suivants, mais les Red Wings de Détroit n'en perdent aucun et gardent la tête de la division. La fin de saison est moins bonne pour Chicago qui perd sept matchs sur neuf avant de terminer par deux victoires qui assure la seconde place de la division[33]. Comme la saison précédente, les Black Hawks finissent avec seulement 88 buts marqués, la moins bonne attaque de la LNH ; la différence avec la saison précédente et la défense qui se classe au premier rang de la ligue avec seulement 83 buts encaissés et dix blanchissages enregistrés par Gardiner.

Au niveau individuel, Gardiner remporte son deuxième trophée Vézina et Conacher, dont l'influence sur l'équipe a été grande, termine à la deuxième place des votes pour l'attribution du trophée Hart remporté par Aurèle Joliat[34].

En séries, les Black Hawks retrouvent les Canadiens de Montréal, pour une revanche de la finale perdue trois ans plus tôt. Chicago remporte le premier match à Montréal sur le score de 3 buts à 2. Cependant, lors du deuxième match, les Canadiens mènent 1-0 après 60 minutes de match. Les deux clubs étant à égalité au nombre de victoires et de buts marqués, une prolongation doit être jouée et ce sont les Black Hawks qui marquent après 11 minutes de jeu par l'intermédiaire de Harold « Mush » March et se qualifient pour la deuxième ronde. Ils sont alors confrontés à l'autre équipe de Montréal, les Maroons, ancienne équipe de Conacher. La victoire est plus aisée puisque les Black Hawks remportent les deux matchs 3-0 puis 3-2.

Les Black Hawks accèdent à la deuxième finale de leur histoire. Ils retrouvent les Red Wings de Détroit qui ont remporté leur division lors de la saison régulière. Les deux équipes se sont rencontrées à six reprises au cours de la saison et les Red Wings l'ont emporté à quatre reprises contre un match nul et une seule victoire pour les Black Hawks. Le premier match joué à Détroit est serré et Chicago l'emporte 2-1 en prolongation. Les Black Hawks remportent facilement le deuxième match 4-1 mais les Red Wings se vengent lors de la troisième rencontre en gagnant 5-2. Le quatrième match, joué devant 16 500 spectateurs[35], est à nouveau serré et les gardiens repoussent tous les tirs adverses durant les soixante minutes réglementaires. Des prolongations doivent alors être jouées ; le score reste encore vierge après la première période et après un peu plus de dix minutes de jeu lors de la deuxième, Ebbie Goodfellow écope d'une punition qui oblige l'équipe de Détroit à jouer en infériorité numérique[35]. Sur une passe de Doc Romnes, March, encore lui, marque alors le but qui donne la victoire[36] et la première coupe Stanley aux Black Hawks[37]. La victoire est cependant gâchée deux mois plus tard lorsque Gardiner meurt d'une hémorragie intra-cérébrale le 13 juin 1934.

1938, la deuxième coupe Stanley

Bien qu'ayant mené la franchise à la victoire, Gorman est remplacé la saison suivante par Clem Loughlin. Il passe trois saisons avec les Black Hawks qui perdent lors des deux premières au premier tour des séries. La saison suivante, en 1936-1937, McLaughlin qui est un patriote convaincu, fait le pari d'une équipe composée uniquement de joueurs américains[38]. Le pari est perdu : ils terminent derniers de leur division et ne se qualifient pas pour les séries. Pour la saison 1937-1938, McLaughlin remplace Loughlin par Bill Stewart, l'arbitre qui expulsa Gorman en 1933 et provoqua le forfait des Black Hawks. Outre l'entraîneur, la moitié de l'équipe est renouvelée[39],[40]. Cette saison commence pourtant à peine mieux que la précédente ; après huit matchs, Chicago compte huit points, tout comme en 1936, mais a remporté deux matchs et se situe à la troisième place de la division[41] au lieu d'un seul match remporté et de la dernière place[42]. La division est alors dominée par les Bruins de Boston et, au fil de la saison, il apparaît deux luttes : une pour la tête de la division entre les Rangers et les Bruins, l'autre entre les Black Hawks et les Red Wings. Le 10 mars 1938, après une victoire contre les Canadiens de Montréal, Chicago possède une avance de six points sur Détroit pour la dernière place en séries[43]. Alors qu'il reste trois matchs à jouer pour les Black Hawks et quatre pour les Red Wings, le match suivant entre les deux équipes peut s'avérer décisif pour l'accession aux séries. Détroit bat Chicago 5-1 et garde une possibilité de participer à la phase finale. Les Black Hawks perdent également les deux matchs suivants, mais, grâce à deux défaites lors des trois derniers matchs des Red Wings, ils se qualifient pour les séries malgré un bilan négatif de 14 victoires contre 25 défaites et 9 matchs nuls.

En première ronde, ils rencontrent les Canadiens de Montréal. Le premier match, disputé à Montréal, est perdu 4-6. Lors du deuxième match, le gardien de Chicago, Mike Karakas, enregistre un blanchissage, son deuxième après celui réussi en saison régulière contre les Maroons de Montréal, et les Black Hakws remportent le match 4-0. La série se jouant au meilleur des trois matchs, le troisième match est décisif et, après les les trois périodes réglementaires, les deux équipes sont à égalité 2-2. Paul Thomson marque après 11 minutes 38 secondes de jeu et qualifie Les Black Hawks pour le tour suivant. Ils affrontent alors les Americans de New York. Comme contre les Canadiens, ils jouent et perdent le premier match 1-3 chez leurs adversaires. Karakas tient bon lors du deuxième, aucun but n'est marqué et une nouvelle prolongation est nécessaire. Les Americans sont des habitués des prolongations dans ces séries ; ils ont en effet battu les Rangers de New York précédemment au cours d'une double prolongation le 22 mars puis d'une quadruple prolongation cinq jours plus tard[44]. Cette fois-ci, ils enregistrent une défaite ; c'est Cully Dahlstrom qui soulage Chicago en marquant le but vainqueur après 13 minutes dans la deuxième prolongation et évite l'élimination de son équipe. Le troisième match, à nouveau décisif, est serré lui aussi mais ce sont les Black Hawks qui le remportent 3-2 et se qualifient pour une troisième finale en sept ans.

À la fin du dernier match contre les Americans, Karakas se casse le gros orteil. Les Black Hawks se retrouvent sans gardien pour le premier match de la finale contre les Maple Leafs de Toronto[Note 4]. Ils engagent au pied levé Alfie Moore, joueur des Hornets de Pittsburgh dans l'International American hockey league. Moore ne concède qu'un but et Chicago remporte le match 3-1. À l'issue du match, Frank Calder, alors président de la ligue, déclare Moore inéligible pour le match suivant. Les Black Hawks se retournent alors vers Paul Goodman, gardien des Skyhawks de Wichita dans l'Association américaine de hockey[45]. Celui-ci ne fait pas aussi bien que Moore et Toronto remporte le match 5-1. Karakas est de retour pour le troisième match qui se déroule à Chicago. Les Black Hawks remportent le match 2-1 puis gagnent à nouveau deux jours plus tard, 4-1 cette fois-ci et remportent ainsi leur deuxième coupe Stanley en quatre ans. Huit joueurs américains font partie de cette équipe ce qui constitue un record pour une équipe vainqueur de la coupe Stanley ; ce record tient jusqu'en 1995 et la victoire des Devils du New Jersey[45] qui comptent dans leurs rangs 12 joueurs américains[46]. Le pari de McLaughlin est finalement à moitié gagné. Les Black Hawks deviennent également la première équipe à remporter la coupe après une saison avec plus de défaites que de victoires.

La fin de l'ère McLaughlin

Après la victoire, les Black Hawks terminent derniers de la ligue qui ne compte plus que sept équipes en 1939. L'année suivante, ils perdent en quart-de-finale de la coupe Stanley ; ils se distinguent cependant en devenant la première équipe de l'histoire de la LNH à emprunter un vol charter pour se rendre sur le lieu du match où ils affronter les Maple Leafs de Toronto le 18 mars 1940[47]. En 1941, ils terminent cinquièmes de la ligue et perdent en demi-finale contre les Red Wings. Cette saison, le gardien Sam Lo Presti enregistre un record pour un match de la LNH avec 83 arrêts sur 86 tirs[47] lors d'une défaite contre les Bruins de Boston, futurs vainqueurs de la coupe Stanley. Douze jours plus tard, le 16 mars, l'entraîneur Paul Thompson remplace son gardien par un attaquant lors de l'ultime match de la saison régulière ; c'est la première fois que cette tactique est employée dans la LNH[47]. L'équipe, qualifiée pour les séries, perd en demi-finale. La fin de la saison 1941-1942 où l'équipe est éliminée en quart-de-finale par les Bruins marque également un nouveau tournant pour la franchise : McLaughlin cède sa place de président des Black Hawks ; c'est alors Bill Tobin, entraîneur de l'équipe au début des années 1930, qui prend sa succession à leur tête.

Les six équipes originales

Article détaillé : Six équipes originales de la LNH.

La franchise est une des six dernières équipes qui débutent la saison 1942-1943. Cette période marque, pour la LNH, le début d'une période de stabilisation du nombre d'équipes qui dure jusqu'en 1967 ; les Canadiens de Montréal, les Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston, les Red Wings de Détroit, les Rangers de New York et les Black Hawks qui composent alors la ligue sont depuis connues sous le nom de « six équipes originales ».

Les années 1940 et 1950

Chicago ne retrouve ensuite la finale qu'en 1944 mais l'équipe est battue par les Canadiens de Montréal. Entre 1945 et 1958, les Black Hawks ne participent que deux fois au séries éliminatoires mais l'équipe est à chaque fois éliminée lors du premier tour. Ces années voit tout de même émergence de futurs talents de l'équipe. En particulier, la Pony Line constituée de Bill Mosienko et des frères Max et Doug Bentley[48]. De plus, différents joueurs de l'équipe remportent trois années de suite le trophée Lady Byng en tant que joueur considéré comme ayant le meilleur esprit sportif. C'est ainsi le cas de Max Bentley en 1943, Clint Smith en 1944 et enfin Mosienko en 1944-45[49]. Smith ne récolte en 1943-44 que 4 minutes de pénalités alors qu'au cours de son entière carrière il ne reçoit aucune pénalité majeur et ne totalise que 24 minutes de pénalités[50]. Mosienko quant à lui connaît sa deuxième saison sans une seule minute de pénalité en 1944-45[51].

En 1945-46, Chicago finit à la troisième place du classement général, son meilleur classement depuis près de 10 ans et Max Bentley termine à la première place des pointeurs avec un total de 61 points. Meilleure attaque de la saison avec un total de 200 buts inscrits[52], les Black Hawks placent cette année là cinq joueurs de leur effectif dans le classement des dix meilleurs pointeurs : Max Bentley, Smith, Mosienko, Alex Kaleta et Pete Horeck[53]. Néanmoins l'équipe tombe dès le premier tour en perdant en quatre matchs secs contre les Canadiens de Montréal, la meilleure équipe de la saison régulière au total de point. Max Bentley devient malgré tout le premier joueur de l'histoire de la franchise[54] à recevoir le trophée Hart en tant que Most Valuable Player[Note 5] de la LNH[55].

Les trois joueurs de la Pony Line terminent en 1946-47 dans les dix meilleurs pointeurs de la saison avec 72 points et la première place pour Max Bentley, la sixième pour son frère et ses 55 points et seulement 1 point de moins pour le dernier joueur du trio, neuvième pointeur à égalité[56]. Malgré ses pointeurs, Chicago ne parvient pas à accrocher une place en série et termine même à la dernière place de la ligue[57]. La saison suivante, Roy Conacher, frère cadet des joueurs de légende Charlie et Lionel, fait ses débuts avec les Black Hawks en provenance des Red Wings[58] alors que Max Bentley rejoint la même année les Maple Leafs. Conacher accroche pour sa première saison avec Chicago à la neuvième place des pointeurs puis il glisse à la première place dès sa deuxième saison avec les Black Hawks, talonné deux points derrière par l'autre frère Bentley[59]. Conacher devient le second joueur à recevoir le trophée Hart mais malgré ses bons résultats offensifs et individuels, le collectif et le poste de gardien de but est un problème : l'équipe finit pire défense de la ligue avec 211 buts encaissés en 60 matchs soit près de 3,50 buts encaissés par match[60].

Les saisons suivantes sont encore plus moroses, l'équipe terminant trois saisons de suite à la dernière place de la LNH avec 244, 280 et 241 buts encaissés lors des différentes saisons. En 1951-52, seul un coup d'éclat de Bill Mosienko, seul rescapé de la Pony Line, met un peu de piment dans la vie de Chicago. Le 23 mars 1952, Mosienko et Gus Bodnar entrent dans l'histoire de la LNH lors d'un match contre les Rangers. En effet, en seulement 21 secondes, Mosienko inscrit ses 29e, 30e et 31e but pour le tour du chapeau le plus rapide de l'histoire de la ligue[47]. Les trois buts viennent sur trois passes décisives de Bodnar alors que les Black Hawks sont menés 6-2 par leurs adversaires du soir. Lorne Anderson, leur gardien de but, est en fait le gardien numéro 3 de l'équipe derrière Charlie Rayner et Emile Francis mais Anderson profite de la blessure de Rayner et du fait que les Rangers sont déjà éliminés de la course aux séries pour être titulaire pour les trois derniers matchs. Il laisse passer 4 buts lors du premier match et sept lors du second. Son match contre Chicago est son troisième match en tant que titulaire. Chicago inscrit deux buts de plus par l'intermédiaire de Sid Finney pour finalement remporter la rencontre 7-6[61]. Anderson joue alors ce soir là son dernier match dans la LNH[62].

Depuis le décès de McLaughlin en 1944, l'équipe de Chicago appartient à un groupe d'investisseurs dirigés par Bill Tobin, qui n'est rien d'autre qu'une marionnette aux mains du propriétaire des Red Wings : James Norris. Ce dernier est également le propriétaire de la patinoire des Black Hawks et ce depuis 1936. Ainsi, pendant huit ans et jusqu'en 1952, année de la mort de Norris, la majeur partie des échanges entre Détroit et Chicago tournent quasi majoritairement à l'avantage de l'équipe de Norris. Il décède des suites d'une crise cardiaque et une nouvelle direction est mise en place à la tête de la franchise de Chicago. Son fils, James D. Norris et Arthur Wirtz, actionnaire minoritaire des Red Wings prennent la direction de la franchise. Le bilan des années Norris s'avère extrêmement négatif pour les Black Hawks : en huit ans, de 1944, année de leur dernière finale, à 1952, il ne disputent que deux fois les séries et terminent à cinq reprises à la dernière place de la ligue. Les deux premières années de la succession voient Chicago perdre en demi-finale en 1953 avant de retomber à la dernière place la saison suivante, saison cependant ensoleillée par le trophée Hart remporté par son gardien Al Rollins.

Une des premières actions d'envergure de la nouvelle direction des Black Hawks est d'engager Tommy Ivan, entraîneur et directeur général de Détroit comme nouveau directeur de la franchise[54] en juillet 1954. Au fur et à mesure des saisons qui suivent, Ivan reconstruit son équipe et il signe des contrats professionnels avec Bobby Hull, Stan Mikita ou encore Pierre Pilote. Il prend lui-même le poste d'entraîneur en saison 1957-1958 mais après une saison et demie et des résultats encore décevants, il cède sa place sur le banc à Rudy Pilous pour la fin de la saison 1958-1959.

L'arrivée de Pilous marque le retour des Black Hawks dans les séries éliminatoires dès 1959. Ils terminent à la troisième place de la ligue mais se font éliminer en demi-finale 4-2 par les Canadiens de Montréal. En 1960, ils sont à nouveau 3e mais les Canadiens les éliminent à nouveau au même stade des séries sur le score sans appel de 4 matchs à 0. Au chapitre des satisfactions individuelles, Bobby Hull termine aux premières places des buteurs et des pointeurs de la ligue, remportant ainsi le Trophée Art Ross[63] alors que Bill Hay remporte le trophée Calder du meilleur joueur recrue de la saison.

1961, la troisième Coupe Stanley

Stan Mikita en 2009.

La saison 1960-1961 marque une continuité de la saison précédente : parmi les 23 joueurs qui ont pris part à cette dernière, 18 débutent avec les Black Hawks. Les cinq joueurs qui ne font pas partie de l'alignement de début de saison sont : Ted Lindsay — qui a pris sa retraite, Glen Skov — qui a été échangé aux Canadiens de Montréal en compagnie de joueurs de ligue mineure contre, notamment, Ab McDonald et Reggie Flemming, Phil Maloney, Norm Johnson et Doug Barkley sont quant à eux cédés aux ligues mineures[64]'[65].

L'équipe, emmenée par la Million Dollar line, composée de Bobby Hull, Murray Balfour et Bill Hay, débute la saison en remportant six de ses neuf premiers match et ne perdant qu'à une seule reprise[66]. La suite est moins bonne et, entre le 29 octobre et le 24 décembre, ils ne remportent que cinq matchs pour treize défaites et six matchs nuls ce qui les fait descendre à la quatrième place de la ligue, dernière place qualificatives pour les séries[67]. Ils se reprennent cependant le soir de Noël et remportent sept matchs consécutifs pour reprendre la troisième place en janvier[68]. C'est à cette place qu'ils terminent la saison régulière avec 75 points, loin derrière les 92 points de Montréal et les 90 points de Toronto ; pour la première fois depuis 15 ans, ils finissent avec un bilan positif et totalisent plus de victoires que de défaites.

Au niveau individuel, la Million Dollar line monopolise les premières places des pointeurs de l'équipe avec 163 points : Hay est le meilleur pointeur de l'équipe avec avec 59 points, Hull termine deuxième avec 56 points et la première place des buteurs avec 31 buts marqués et enfin Balfour, avec 48 points marqués termine au quatrième rang, juste derrière Stan Mikita[69].

En demi-finale des séries, les Black Hawks rencontrent pour la troisième saison consécutive les Canadiens de Montréal. Ces derniers, vainqueurs des cinq dernières coupes Stanley, viennent de remporter la saison régulière avec 17 points d'avance sur Chicago et ceci malgré la retraite de Maurice Richard. Le premier match est d'ailleurs une formalité pour les Canadiens qui gagnent 6-2 dans le Forum. Cependant, les Black Hawks remportent le deuxième match à Montréal 4-3 et reviennent à Chicago à égalité avec les Canadiens. Ils remportent ensuite le troisième match 2-1 lors de la troisième prolongation grâce à un but de Murray Balfour après plus de 50 minutes de jeu supplémentaire[47] avant de subir la loi des Canadiens 5-2 pour le quatrième match. C'est finalement le gardien de Chicago qui décide de l'issue de la série en blanchissant Montréal à deux reprises lors des cinquième et sixième rencontres alors que son équipe marque trois buts chaque fois et se qualifie ainsi pour la finale.

Pour la finale, les Black Hawks sont confrontés aux Red Wings de Détroit. Au cours de la saison régulière, les deux équipes se sont rencontrées à quatorze reprises pour un avantage léger aux Black Hawks qui ont remporté six victoires contre quatre matchs nuls et quatre défaites[70]. Les deux premiers matchs sont joués à Chicago et les équipes se partagent une victoire chacune 3-2 pour les joueurs locaux puis 3-1 pour Détroit. Chicago remporte le troisième match à Détroit 3-1 puis Détroit égalise par une victoire 2-1. Les Black Hawks accueillent à nouveau les Red Wings pour le cinquième match et remportent une victoire nette 6-3. Le sixième match se joue à Détroit et c'est l'équipe locale qui marque la première par Parker MacDonald après 15 minutes 24 dans la première période. Menés 1-0, les Black Hawks égalisent en début de deuxième période grâce à Reggie Fleming et prennent l'avantage à 1 minute de la fin de la période grâce à un but de Ab McDonald. La troisième période débute par un but pour les visiteurs par l'intermédiaire d'Eric Nesterenko après à peine une minute de jeu. Menant 3-1, Chicago gère la fin de match et marque deux nouveaux buts pour s'adjuger la troisième coupe Stabley de son histoire[71].

Après la coupe

L'année suivante ne démarre pourtant pas sous les meilleurs auspices et les Black Hawks ne remportent qu'un seul de leurs 11 premiers matchs[72]. Malgré ce départ raté, ils terminent à nouveau à la troisième place de la ligue grâce à une fin de saison où il remportent 21 de leurs 35 derniers matchs contre 2 matchs nuls et 12 défaites[73]. Ils se qualifient à nouveau pour la finale en battant les Canadiens 4-2 au premier tour mais perdent en finale contre les Maple Leafs sur ce même score.

En 1963, ils terminent deuxièmes de la ligue mais perdent en demi-finale contre Détroit. Pour la saison 1963-1964, Pilous est remplacé à la tête de l'équipe par l'ancien entraîneur des Maple Leafs, Billy Reay. Malgré ce changement, la saison est une copie de la précédente avec une nouvelle deuxième place et une défaite en demi-finale contre les Red Wings. Pour sa deuxième saison avec Chicago, Reay mène l'équipe à sa septième finale de la coupe Stanley en 1965 mais cette finale est encore une fois perdue 4-3 contre Montréal. En 1966, Bobby Hull devient le premier joueur de la LNH à marquer plus de 50 buts en une saison en marquant son 51e but contre les Rangers de New York[47]. Les Black Hawks sont quant à eux éliminés en demi-finale.

1967, la fin de la malédiction

Le 12 mars 1967, après une victoire 5-0 contre les Maple Leafs de Toronto, les Black Hawks sont premiers de la ligue avec 84 points. Les Rangers de New York sont deuxièmes avec 65 points et 9 matchs à jouer ; les Maple Leafs troisièmes avec 63 points et 10 matchs à jouer[74]. Aucune de ces deux équipes ne peut mathématiquement plus rattraper Chicago[Note 6] qui brise alors la légendaire malédiction de Muldoon en remportant le trophée Prince de Galles remis au champion de la saison régulière[47]. Cette saison marque également la fin de l'ère des six équipes originales avec le repêchage d'expansion qui permet à six équipes supplémentaires d'intégrer la LNH.

Après l'expansion

Avec un nombre d'équipes doublé, la LNH se réorganise en deux divisions : la division Est regroupe les six équipes originales et la division Ouest les six nouvelles franchises. Les deux premières saisons qui suivent cette expansion sont difficiles pour les Black Hawks qui terminent à la quatrième puis la sixième place de la division qui est alors la plus relevée de la LNH en 1969 et ratent ainsi les séries pour la première fois depuis dix ans.

Champions de division

En 1970, ils remportent leur division et leur deuxième titre de meilleure équipe de la ligue mais sont éliminés en demi-finale. En 1971, les Black Hawks remportent la division Ouest dans laquelle ils ont été transférés suite au repêchage d'expansion qui a vu l'arrivée de deux nouvelles équipes, les Sabres de Buffalo et les Canucks de Vancouver. Ils parviennent à leur huitième finale de la coupe Stanley et sont opposés aux Canadiens de Montréal. Ils mènent 2-0 dans le septième et dernier match de la série après un peu plus de sept minutes jouées en deuxième période grâce a des buts de Dennis Hull et Danny O'Shea. Les Canadiens arrivent cependant à égaliser avant la troisième période puis à remporter le titre grâce à un but de Maurice Richard[75]. Après avoir à nouveau remporté leur division mais avoir échoué en demi-finale en 1972, ils gagnent une quatrième fois consécutive leur division en 1973 pour parvenir à nouveau en finale de la Coupe Stanley. Ils sont encore confrontés aux Canadiens et perdent à nouveau, en six matchs cette fois-ci.

De la saison 1973-1974 à la saison 1990-1991, les Black Hawks remportent huit nouvelles fois leur division mais ne parviennent pourtant pas à retrouver la finale. Entre temps, en 1986, ils sont officiellement renommés Blackhawks, en un seul mot, suite à la découverte du contrat original les liant avec la LNH[76].

En 1992, ils terminent deuxièmes de la division derrière les Red Wings de Détroit qu'ils battent en finale de division puis, après avoir battu les Oilers d'Edmonton, ils se qualifient pour la dixième finale de leur histoire. Cette finale, jouée contre les Penguins de Pittsburgh champions en titre, est encore une fois perdue, sur le score sévère de 4-0[77]. Lors de la saison 1992-1993, les Blackhawks remportent leur division pour la treizième fois en 24 saisons mais sont éliminés dès les finales de division par les Blues de Saint-Louis[78].

Les années d'insuccès

Le Badge of honor

En 1994, bien que relégués à la 5e place de leur division, ils parviennent à se qualifier pour les séries où ils perdent au premier tour. De 1995 à 1997, ils se classent 2e, 3 e puis encore une fois 5e avec à chaque fois une présence dans des séries où leur meilleur résultat est une finale de conférence, perdue contre les Red Wings. Entre 1998 et 2008, les Blackhawks ne participent qu'une fois aux séries.

Pendant cette période sportivement difficile et pour célébrer les 75 ans de la franchise, une sculpture nommée Badge of honor est érigée le 12 octobre 2000. Elle est construite sur Madison Street en face des portes 2 et 3 du United Center, là où se dressait précédemment le Chicago Stadium. Les noms des joueurs ayant porté le chandail des Blackhawks depuis sa création y sont gravés[79].

En 2007, ils terminent derniers de leur division, treizièmes de la conférence de l'Ouest à la vingt-cinquième place du championnat avec une fiche de 31 victoires pour 42 défaites, 2 matchs nuls et 7 défaites en prolongation[80]. Devant normalement choisir en cinquième position lors du repêchage de 2007, ils remportent la lotterie organisée et se voient offrir le premier choix de repêchage[81] après avoir eu le troisième choix la saison passée. Ces deux repêchages permettent à l'équipe de signer des contrats avec des jeunes talents : Jonathan Toews en 2006 et Patrick Kane en 2007. Très vite, l'équipe se reconstruit autour des deux jeunes joueurs et en 2009, l'équipe se qualifie pour la première fois depuis 2002 et donc la deuxième fois seulement depuis 1997 pour les séries éliminatoires. Second de leur division derrière les champions en titre, les Red Wings, ils éliminent tour à tour les Flames de Calgary puis les Canucks de Vancouver en six matchs à chaque fois pour finalement jouer contre Détroit en finale de conférence. Les Red Wings remportent les deux premiers matchs chez eux, dont le deuxième suite à une prolongation de 5 minutes. Sur sa glace, Chicago gagne le premier match 4-3 également en prolongation mais ils craquent dans le cinquième match subissant un lourd revers, 6-1 et ils sont éliminés lors du cinquième match joué sur la glace de Détroit 2 buts à 1, le but de la victoire pour les Red Wings étant marqué au bu bout de 4 minutes de prolongation par Darren Helm.

Identité de l'équipe

Le nom

Au cours de l'été 1986, la découverte du contrat original de l'équipe montre que le nom s'écrivait alors Blackhawks en un seul mot alors qu'il s'écrit en deux mots séparés depuis ses débuts. Le propriétaire de l'époque, Bill Wirtz, décide alors d'officialiser ce nom pour se conformer au document original[76].

Les logos de l'équipe

Le logo secondaire de l'équipe utilisé depuis 1965.

Le logo de l'équipe comme le premier maillot de l'équipe a été dessiné par la femme de McLaughlin, Irene Castle. Le dessin représente alors une tête d'amérindien en noir et blanc à l'intérieur d'un cercle. Un second cercle autour du premier délimite l'espace laissé pour l'écriture du nom de l'équipe[82]. Depuis, cette création le dessin n'a quasiment pas changé, des couleurs étant rajoutées et également le dessin du visage de l'indien étant changé.

Depuis la saison 1955-56, l'équipe commence à utiliser alternativement le logo avec ou sans cercles puis en 1964, la tête d'indien sans le cercle l'entourant est officiellement utilisé alors qu'un second logo apparaît. Il s'agit alors de deux tomahawks croisés devant le C de Chicago.

En 2008, le site The Hockey News a élu le logo de l'équipe comme le meilleur logo de la LNH[83].

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1927-1935 1935-1937 1938-1955 1956-1964
Ambox notice.png Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Les maillots

Tout comme le logo original, le premier maillot des Blackhawks est dessiné par Irene Castle. Le premier chandail est blanc avec des rayures noires aux coudes, aux épaules et à la taille ou noire à rayures blanches avec le logo sur la poitrine. Dans les années 1930, les rayures sont remplacées par des bandes rouges. Un peu plus tard, les rayures sont de retour, plus nombreuses et alternant les couleurs rouge, blanche et noire. Après la saison 1954-1955, les rayures supérieures disparaissent et le logo apparaît seul, sans l'entourage formé par les lettres du mot « blackhawks ». En 1996, comme toutes les autres équipes de la LNH, les Blackhawks adoptent un troisième chandail ; le maillot alternatif est noir et reprend le dessin des deux autres chandails rouge et blanc[84].

En 2009, après le logo en 2008, c'est cette fois-ci le chandail des Blackhawks qui est désigné meilleur maillot de la LNH par le site The Hockey News[85].

Les patinoires des Blackhawks

Depuis leur première saison, l'équipe de Chicago a utilisé trois arénas en tant que patinoire pour jouer les matchs à domicile.

Chicago Coliseum, 1926-1929

Le Chicago Coliseum est la première des salles utilisée par les Black Hawks alors qu'elle existe depuis 1897. Entre la première utilisation par l'équipe de hockey et sa création, la salle a surtout servi pour des conventions politiques.

En 1926, lors de la création de la franchise, la patinoire peut accueillir jusqu'à 6 000 spectateurs. En juin 1928, Paddy Harmon promoteur de boxe annonce la construction d'une nouvelle salle pour la ville, salle qui pourra alors accueillir plus de 17 000 personnes. Harmon était sur les rangs en même temps que Frederic McLaughlin pour créer l'équipe deux ans plus tôt. Harmon investit donc 2,5 millions de dollars en apport personnel plus 7 autres millions pour financer la construction de la salle[86].

La salle n'étant pas prête pour le premier match de la saison 1928-29, les Black Hawks débutent une nouvelle saison dans leur petite salle et finalement le Chicago Stadium ouvre ses portes pour la première fois le 28 mars 1929 pour un match de boxe.

Chicago Stadium, 1929-1994

Logo utilisé par l'équipe en l'honneur du Chicago Stadium démoli en 1994.

Les Black Hawks jouent leur premier match dans leur nouvelle patinoire le 15 décembre 1929 contre les Pirates de Pittsburgh. Les joueurs locaux l'emportent devant une foule de 14 212 spectateurs sur le score de 3 buts à 1[87],[88]. La salle est alors la salle la plus moderne des États-Unis et possède la plus grande capacité d'accueil du public.

Le Stadium accueille au cours des années non seulement les matchs de hockey mais également des matchs de boxe, des conventions politiques, des concerts, des matchs de football, … En ce qui concerne les matchs de hockey, la salle a la particularité d'être une des plus bruyantes du circuit[89] avec notamment un orgue possédant six claviers et 3 663 tuyaux[90]. La salle étant située sur la rue Madison Street, elle est alors surnommée The Madhouse on Madison — littéralement la maison des fous de Madison. Il est alors d'usage pour tous les fans de l'équipe de faire le plus de bruits lorsque l'hymne national américain, The Star-Spangled Banner, est interprété.

À partir de 1967, la salle accueille en plus des Black Hawks, la nouvelle équipe de basket ball de la ville : les Bulls de Chicago. Ces derniers sont guidés à partir de 1984 par Michael Jordan qui accroche trois bannières de champion de la National Basketball Association (1991, 1992 et 1993) dans le Stadium[Note 7],[91]. Ces bannières viennent alors côtoyer les trois bannières de champion de la LNH des Black Hawks ainsi que les répliques des maillots retirés par l'organisation.

Le dernier match de l'équipe au cours d'une saison régulière est joué dans la salle le 14 avril 1994 contre les Maple Leafs de Toronto. L'équipe se qualifie pour les séries et retrouve ces mêmes Maple Leafs lors de la première ronde. L'équipe canadienne bat les Blackhawks 4 matchs à 2 alors que le dernier match de hockey de l'histoire de la salle est joué le 28 avril 1994 avec une victoire 1-0 des visiteurs. Felix Potvin, gardien des Maple Leafs, arrête l'intégralité des 27 tirs des joueurs locaux alors que Mike Gartner inscrit le seul but de la partie[92].

Le projet de construire une nouvelle arène sportive à Chicago vient de Bill Wirtz — ancien propriétaire des Black Hawks — et de Jerry Reinsdorf — propriétaire des Bulls de Chicago. Les travaux du United Center débutent en avril 1992 et l'inauguration a lieu le 18 août 1994 pour un coût final de 175 millions de dollars. Le design de la salle ressemble au design du vieux Stadium qui est démoli au cours de l'année suivante.

United Center, depuis 1994

La nouvelle salle des Blackhawks, l'United Center.

Joe Murphy, joueur des Blackhawks, inscrit le premier but de l'histoire de la nouvelle salle lors au début de la saison 1994-95, saison écourtée en raison d'une grève de joueurs. Le but est inscrit contre les Oilers d'Edmonton et lors de la victoire 5-1 des joueurs locaux le 25 janvier 1995. Désormais, 20 500 spectateurs peuvent assister aux matchs de hockey des Blackhawks. Lors de la seconde saison de l'équipe, la salle se remplit avec une moyenne de plus de 20 000 personnes par match, une première pour une franchise de la LNH. Le 15 février 1997, 22 819 spectateurs viennent assister au match opposant l'équipe locale aux Rangers de New York menés par Wayne Gretzky[93].

Les joueurs et les entraîneurs

Joueurs actuels

Cette section présente l'ensemble des joueurs de la formation des Blackhawks de Chicago. Les joueurs sont classés selon l'ordre suivant : gardiens de but, défenseurs puis attaquants.

En date du 1er juillet 2009[94].

Légende
  • Injury icon.svg : Joueur blessé (0)
  • Pour les postes des attaquant, les abréviations suivantes sont utilisées :

Gardiens de but

Numéro Joueur Nat. Attrape de la Obtention Lieu de naissance
31 Antti Niemi Finlande Gauche Joeur autonome 2007 Vantaa, Finlande
39 Cristobal Huet Drapeau de la France Gauche Joueur autonome 2008 Saint-Martin-d'Hères, France
50 Corey Crawford Drapeau du Canada Gauche Repêchage 2003 - 2e ronde Châteauguay, Québec

Défenseurs

Numéro Joueur Nat. Lance de la Obtention Lieu de naissance
2 Duncan Keith (A) Drapeau du Canada Gauche Repêchage 2002 - 2e ronde Winnipeg, Manitoba
4 Niklas Hjalmarsson Suède Gauche Repêchage 2005 - 4e ronde EkSjö, Suède
5 Brent Sopel Drapeau du Canada Droite Repêchage 1995 - 6e ronde Calgary, Alberta
6 Jordan Hendry Drapeau du Canada Gauche Joueur autonome 2009 Nokomis, Saskatchewan
7 Brent Seabrook Drapeau du Canada Droite Repêchage 2003 - 1e ronde Richmond, Colombie-Britannique
23 Aaron Johnson Drapeau du Canada Gauche Joueur autonome 2008 Port Hawkesbury, Nouvelle-Écosse
25 Cam Barker Drapeau du Canada Gauche Repêchage 2004 - 1e ronde Winnipeg, Manitoba
51 Brian Campbell Russie Gauche Joueur autonome 2008 Strathroy, Ontario

Attaquants

Numéro Nat. Joueur Lance de la Position Acquis Lieu de naissance
10 Drapeau du Canada Patrick Sharp (A) Droite C/AD 2005 Thunder Bay (Ontario)
11 Drapeau du Canada John Madden Gauche C 2009 Barrie (Ontario)
16 Drapeau du Canada Andrew Ladd Gauce AG 2008 Maple Ridge (Colombie-Britannique)
19 Drapeau du Canada Jonathan Toews (C) Gauche C 2006 Winnipeg (Manitoba)
22 Drapeau du Canada Troy Brouwer Droite AD 2004 Vancouver (Colombie-Britannique)
32 Drapeau du Canada Kris Versteeg Droite AD 2007 Lethbridge (Alberta)
33 Drapeau des États-Unis Dustin Byfuglien Droite AD 2003 Minneapolis (Minnesota)
36 Drapeau du Canada David Bolland Droite C 2004 Mimico (Ontario)
37 Drapeau des États-Unis Adam Burish Droite AD 2002 Madison (Wisconsin)
46 Drapeau du Canada Colin Fraser Gauche C 2004 Sicamous (Colombie-Britannique)
55 Drapeau du Canada Ben Eager Gauche AG 2004 Ottawa (Ontario)
81 Slovaquie Marián Hossa Gauche AD 2009 Stará Ľubovňa (Slovaquie)
82 Slovaquie Tomáš Kopecký Gauche C 2009 Ilava (Tchécoslovaquie)
88 Drapeau des États-Unis Patrick Kane Gauche AD 2007 Buffalo (New York)

Meilleurs pointeurs

Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

Cette section présente les différents records de la franchise. Le tableau concerne les meilleurs pointeurs de l’histoire de la franchise et les points comptabilisés ne concernent que les points inscrits sous le maillot de Chicago[95].

Joueur PJ B A PTS
Mikita, Stan 1 394 541 926 1 467
Hull, Bobby 1 036 604 549 1 153
Savard, Denis 881 377 719 1 096
Larmer, Steve 891 406 517 923
Wilson, Doug 938 225 554 779
Hull, Dennis 904 298 342 640
Martin, « Pit » 740 243 384 627
Roenick, Jeremy[Note 8] 524 267 329 596
Amonte, Tony 627 268 273 541
Mosienko, Bill 710 258 282 540
Wharram, Ken 766 252 281 533
Bentley, Doug 545 217 314 531
Murray, Bob 1 008 132 382 514
Nesterenko, Eric 1 013 207 288 495

Capitaines

Jonathan Toews, capitaine de l'équipe à partir de 2008-09.

Depuis les débuts de la franchise, trente-quatre joueurs ont eu l'honneur d'être nommé capitaine de l'équipe. Jonathan Toews est nommé capitaine de l'équipe en 2008-09. Âgé de 20 ans et 79 jours, il est plus jeune capitaine de l'histoire de la franchise et le troisième de la LNH après Sidney Crosby des Penguins de Pittsburgh et Vincent Lecavalier du Lightning de Tampa Bay[96]. Parmi tous les joueurs ayant porté le C sur leur maillot, le gardien de but Charlie « Chuck » Gardiner est l'unique gardien de l'histoire de la LNH à avoir conduit son équipe à la Coupe Stanley. La liste ci-dessous reprend l'intégralité des joueurs ayant été capitaine de l'équipe de Chicago[97].


Repêchages

Sergueï Krivokrassov, douzième choix en 1992.
Cam Barker, troisième choix en 2004.

Chaque année et depuis 1963, les joueurs des ligues juniors ont la possibilité de signer des contrats avec les franchises des ligues majeures. Cette section présente par année le choix de première ronde de repêchage des Blackhawks [98]. Si certaines années, les Blackhawks ont eu plusieurs choix de première ronde, seul le premier des joueurs choisis est indiqué. Au contraire, s'ils n'ont choisi leur premier joueur qu'après la première ronde, rien n'est indiqué.

Année Nom du joueur Rang Équipe mineure (ligue)
1963 Art Hampson 5e Équipe midget de Trenton[Note 9]
1964 Richie Bayes 4e Équipe midget de Dixie
1965 Andy Culligan 2e Équipe junior B de St. Michael's (Toronto)
1966 Terry Caffery 3e Marlboros de Toronto (AHO)
1967 Bob Tombari 7e Greyhounds de Sault Ste. Marie (Association du nord de l'Ontario)
1968 John Marks 9e Fighting Sioux de North Dakota (WCHA)
1969 Jean-Pierre Bordeleau 13e Canadien junior de Montréal (AHO)
1970 Dan Maloney 14e Knights de London (AHO)
1971 Dan Spring 12e Oil Kings d'Edmonton (WCHL)
1972 Phil Russell 13e Oil Kings d'Edmonton (WCHL)
1973 Darcy Rota 13e Oil Kings d'Edmonton (WCHL)
1974 Grant Mulvey 16e Centennials de Calgary (WCHL)
1975 Greg Vaydik 7e Tigers de Medicine Hat (WCHL)
1976 Réal Cloutier 9e Nordiques de Québec (AMH)
1977 Doug Wilson 6e 67 d'Ottawa (AHO)
1978 Tim Higgins 10e 67 d'Ottawa (AHO)
1979 Keith Brown 7e Winter Hawks de Portland (LHOu)
1980 Denis Savard 3e Junior de Montréal(LHJMQ)
1981 Tony Tanti 12e Generals d'Oshawa (LHO)
1982 Ken Yaremchuk 7e Winter Hawks de Portland (LHOu)
1983 Bruce Cassidy 18e 67 d'Ottawa (LHO)
1984 Ed Olczyk 3e Équipe des États-Unis
1985 Dave Manson 11e Raiders de Prince Albert (LHOu)
1986 Everett Sanipass 14e Canadiens Junior de Verdun (LHJMQ)
1987 Jimmy Waite 8e Saguenéens de Chicoutimi (LHJMQ)
1988 Jeremy Roenick 8e Thayer Academy (Mass.)
1989 Adam Bennett 6e Wolves de Sudbury (LHO)
1990 Karl Dykhuis 16e Olympiques de Hull (LHJMQ)
1991 Dean McAmmond 22e Raiders de Prince Albert (LHOu)
1992 Sergueï Krivokrassov 12e CSKA Moscou (Russie)
1993 Éric Lecompte 24e Olympiques de Hull (LHJMQ)
1994 Ethan Moreau 14e Thunder de Niagara Falls (LHO)
1995 Dmitri Nabokov 19e Krylia Sovetov (Russie)
1996 Pas de choix de première ronde
1997 Daniel Cleary 13e Bulls de Belleville (LHO)
1998 Mark Bell 8e 67 d'Ottawa (LHO)
1999 Steve McCarthy 23e Ice de Kootenay (LHOu)
2000 Mikhaïl Iakoubov 10e Lada Togliatti (Russie)
2001 Tuomo Ruutu 29e Jokerit Helsinki (Finlande)
2002 Anton Babtchouk 21e Kristall Elektrostal (Russie)
2003 Brent Seabrook 14e Hurricanes de Lethbridge (LHOu)
2004 Cam Barker 3e Tigers de Medicine Hat (LHOu)
2005 Jack Skille 7e Équipe des États-Unis
2006 Jonathan Toews 3e Fighting Sioux de North Dakota (WCHA)
2007 Patrick Kane 1e Knights de London (LHO)
2008 Kyle Beach 11e Silvertips d'Everett (LHOu)
2009 Dylan Olsen 28e Kodiaks de Camrose (LHJA)

Anciens joueurs

Numéros retirés

Certains numéros portés par des joueurs qui ont marqué l'histoire de la franchise ont été retirés et ne pourront plus être portés par aucun joueur des Blackhawks[99]. Le premier à recevoir cet honneur est Stan Mikita le 19 octobre 1980. Mikita passe toute sa carrière professionnelle à Chicago de 1958 à 1980 et remporte la Coupe Stanley en 1961. Il est suivi par Bobby Hull en 1983. Hull joue de 1957 à 1972 pour les Blackhawks et remporte également la coupe Stanley en 1961.

Le 20 novembre 1988, deux gardiens sont honorés et voient leurs numéros retirés : le premier est le numéro 1 de Glenn Hall qui joue pour les Blackhawks de 1957 à 1967 et avec lesquels il remporte la coupe Stanley en 1961 et trois trophées Vézina ; le deuxième est le numéro 35 de Tony Esposito qui passe 15 saisons à Chicago de 1969 à 1984 et y remporte lui aussi trois trophées Vézina.

Dix ans plus tard, le 19 mars 1998, Denis Savard devient le cinquième joueur honoré. Savard passe 13 saisons avec les Blackhawks ; tout d'abord de 1980 à 1990 puis de 1994 à sa retraite en 1997. Il faut attendre encore dix ans pour voir un nouveau numéro retiré. Celui-ci honore cette fois-ci deux joueurs : le 12 novembre 2008, le numéro 3 porté par Pierre Pilote et Keith Magnuson est lui aussi retiré. Pilote passe 13 saisons avec les Blackhawks, remportant avec eux la coupe en 1961. Magnuson, quant à lui, effectue toute sa carrière dans la LNH avec les Blackhawks de 1969 à 1980.

# Joueur Date de retrait
1 Glenn Hall 20 novembre 1988
3 Pierre Pilote
Keith Magnuson
12 novembre 2008
9 Bobby Hull 18 décembre 1983
18 Denis Savard 19 mars 1998
21 Stan Mikita 19 octobre 1980
35 Tony Esposito 20 novembre 1988
99 Wayne Gretzky[Note 10] 6 février 2000

Membres du temple de la renommée


Entraîneurs

Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

Cette section présente les différents entraîneurs qui se sont succédé à la tête des Blackhawks[100],[Note 11]. Parmi eux, trois ont entraîné l'équipe plusieurs fois : Dick Irvin, Bill Tobin et Bob Pulford ; ce dernier est le seul à avoir été aux commandes de l'équipe lors de quatre périodes différentes. Trois ont remporté la coupe Stanley avec Chicago : Tommy Gorman, Bill Stewart et Rudy Pilous. Enfin, l'entraîneur ayant passé le moins de matchs à la tête de la franchise est Godfrey Matheson qui a assuré l'intérim pendant deux match pour autant de défaites ; celui qui est resté le plus longtemps au poste d'entraîneur est Billy Reay qui a dirigé l'équipe pendant 1 129 matchs, soit un peu plus de 13 saisons.

# Nom Dates PJ V D N
[Note 12]
Pr
[Note 12]
%V
Premier match Dernier match
1 Pete Muldoon 17 novembre 1926 31 mars 1927 46 19 23 4 - 45,6 %
2 Barney Stanley 15 novembre 1927 18 janvier 1928 23 4 17 2 - 21,7 %
3 Hugh Lehman 21 janvier 1928 21 mars 1928 21 3 17 1 - 16,7 %
4 Herb Gardiner 15 novembre 1928 10 février 1929 32 5 23 4 - 21,9 %
5 Dick Irvin 14 février 1929 14 mars 1929 12 2 6 4 - 33,3 %
6 Tom Shaughnessy 14 novembre 1929 12 janvier 1930 21 10 8 3 - 54,8 %
7 Bill Tobin 14 janvier 1930 26 mars 1930 25 11 11 3 - 50,0 %
8 Dick Irvin 16 novembre 1930 14 avril 1931 53 29 20 4 - 58,5 %
9 Bill Tobin 12 novembre 1931 29 mars 1932 50 19 20 11 - 49,0 %
10 Emil Iverson 10 novembre 1932 8 janvier 1933 21 8 7 6 - 52,4 %
11 Godfrey Matheson 10 janvier 1933 12 janvier 1933 2 0 2 0 - 0,0 %
12 Tommy Gorman 15 janvier 1933 10 avril 1934 81 34 29 18 - 64,2 %
13 Clem Loughlin 8 novembre 1934 21 mars 1937 148 62 65 21 - 49,0 %
14 Bill Stewart 4 novembre 1937 1er janvier 1939 79 29 38 12 - 44,3 %
15 Paul Thompson 5 janvier 1939 29 octobre 1944 291 111 134 53 - 47,3 %
16 Johnny Gottselig 1er novembre 1944 27 décembre 1947 191 66 105 20 - 39,8 %
17 Charlie Conacher 31 décembre 1947 26 mars 1950 162 56 84 22 - 41,4 %
18 Ebbie Goodfellow 12 octobre 1950 23 mars 1952 140 30 91 19 - 28,2 %
19 Sid Abel 9 octobre 1952 21 mars 1954 147 42 83 22 - 36,1 %
20 Frank Eddolls 7 octobre 1954 20 mars 1955 70 13 40 17 - 30,7 %
21 Dick Irvin 6 octobre 1955 18 mars 1956 70 19 39 12 - 35,7 %
22 Tommy Ivan 11 octobre 1956 29 décembre 1957 103 26 56 21 - 35,4 %
23 Rudy Pilous 31 décembre 1957 7 avril 1963 427 180 169 74 - 50,8 %
24 Billy Reay 9 octobre 1963 21 décembre 1976 1 129 573 395 161 - 57,9 %
25 Bill White 22 décembre 1976 7 avril 1977 48 16 26 6 - 39,6 %
26 Bob Pulford 13 octobre 1977 22 avril 1979 168 61 73 34 - 46,4 %
27 Eddie Johnston 10 octobre 1979 20 avril 1980 87 37 31 19 - 53,4 %
28 Keith Magnuson 9 octobre 1980 31 janvier 1982 135 49 60 26 - 45,9 %
29 Bob Pulford 3 février 1982 6 mai 1982 28 12 14 2 - 46,4 %
30 Orval Tessier 6 octobre 1982 3 février 1985 231 108 102 21 - 51,3 %
31 Bob Pulford 6 février 1985 12 avril 1987 231 106 86 39 - 54,3 %
32 Bob Murdoch 8 octobre 1987 12 avril 1988 85 31 45 9 - 41,8 %
33 Mike Keenan 6 octobre 1988 1er juin 1992 440 213 159 68 - 56,1 %
34 Darryl Sutter 7 octobre 1992 11 juin 1995 268 136 91 41 - 58,4 %
35 Craig Hartsburg 7 octobre 1995 18 avril 1998 278 120 110 48 - 51,8 %
36 Dirk Graham 10 octobre 1998 21 février 1999 59 16 35 8 - 33,9 %
37 Lorne Molleken 24 février 1999 30 novembre 1999 47 18 19 8 2 48,9 %
38 Bob Pulford 3 décembre 1999 9 avril 2000 58 28 24 6 0 53,4 %
39 Alpo Suhonen 5 octobre 2000 8 avril 2001 82 29 41 8 4 42,7 %
40 Brian Sutter 4 octobre 2001 4 avril 2004 256 96 104 41 15 48,4 %
41 Trent Yawney 5 octobre 2005 24 novembre 2006 103 33 55 - 15 39,3 %
42 Denis Savard 29 novembre 2006 15 octobre 2008 147 65 66 - 16 49,7 %
43 Joel Quenneville 18 octobre 2008 Entraîneur actuel

En gras sont marqués les entraîneurs ayant gagné la Coupe Stanley

L'équipe du 75e anniversaire

En 2000, pour célébrer le 75e anniversaire de la naissance du club, une équipe virtuelle des meilleurs joueurs et entraîneurs de l'histoire de la franchise est composée par les fans et présentée en ouverture de la saison[101].

  • Gardiens de but : Tony Esposito, Glenn Hall, Ed Belfour
  • Défenseurs : Chris Chelios, Doug Wilson, Pierre Pilote, Keith Magnuson, Pat Stapleton, Bill White
  • Ailiers gauches : Bobby Hull, Al Secord, Dennis Hull
  • Centres : Stan Mikita, Jeremy Roenick, Denis Savard
  • Ailiers droits : Tony Amonte, Steve Larmer, Harold « Mush » March
  • Entraîneurs : Billy Reay, Mike Keenan, Bob Pulford

Notes et références

Notes

  1. Cette ligue professionnelle n'a pas de lien avec la ligue junior existant actuellement au Canada, la Ligue de hockey de l'Ouest, connue sous la même appellation anglaise.
  2. Windy City est un des surnoms donnés à la ville de Chicago.
  3. Un gardien de but effectue un blanchissage quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu'il soit le seul gardien de l'équipe à avoir joué.
  4. À l'époque, les équipes de la LNH disposant de gardien remplaçant pour les matchs sont assez rares.
  5. Le titre anglais du Most Valuable Player, souvent abrégé par le sigle MVP, désigne le meilleur joueur d'une ligue ou d'un championnat.
  6. Un victoire rapporte deux points, un match nul un point et une défaite zéro point.
  7. Dans le sport américain, il est traditionnel de célébrer un titre de champion en accrochant une bannière au plafond de la salle
  8. À l'aube de la saison 2009-10, Jeremy Roenick est toujours en activité dans la LNH.
  9. Le terme anglais Midget désigne des joueurs âgés de 15 à 17 ans.
  10. Gretzky n'a jamais porté les couleurs des Blackhawks mais son numéro a été retiré pour toutes les franchises de la Ligue nationale de hockey en 1999.
  11. Ces statistiques incluent les résultats en séries éliminatoires.
  12. a  et b Les défaites en prolongation apparaissent lors de la saison 1999-2000, les matchs nuls disparaissent au début de la saison 2005-2006.

Références

  1. (en) Liste des entraîneurs actuels de l'équipe sur le site officiel du club.
  2. a  et b Dans « The Story of the Chicago Blackhawk », page 8.
  3. (en) Histoire des Blackhawks sur le site http://jwey_99.tripod.com.
  4. (en) Liste des joueurs des Rosebuds de Portland sur le site http://hockeydb.com.
  5. Dans « The Patricks », page 152.
  6. a  et b (en) Histoire des Blackhawks sur le site officiel du club.
  7. (en) Statistiques et liste des transactions de Duncan sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  8. (en) Statistiques et liste des transactions de MacKay sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  9. (en) Statistiques et liste des transactions de Lehman sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  10. (en) Statistiques et liste des transaction de Dye sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  11. (en) Statistiques et liste des transactions de Fraser sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  12. (en) Statistiques et liste des transactions de Gagne sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  13. (en) Statistiques et liste des transactions de Wilson sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  14. (en) Statistiques et liste des transactions de McFarlane sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  15. a  et b (en) Classement de la saison LNH 1926-1927 sur le site http://hockeydb.com.
  16. (en) Classements des meneurs de la saison LNH 1926-1927 sur le site http://hockeydb.com.
  17. (en) Résultat des séries éliminatoires de la LNH 1926-1927 sur le site http://hockeydb.com.
  18. Dans « Deceptions and Doublecross: How the NHL Conquered Hockey », page 292.
  19. (en) The Curse of Muldoon sur le site http://www.greatesthockeylegends.com.
  20. Dans « The Story of the Chicago Blackhawk », page 10.
  21. (en) Détail des matchs de la saison 1928-1929 des Black Hawks sur le site http://www.hockey-reference.com.
  22. (en) Article sur le Chicago Stadium sur le site http://www.geocities.com.
  23. (en) Liste complète des saisons des Blackhawks sur le site http://www.hockey-reference.com.
  24. Dans « Stanley Cup Playoffs Fact Guide 1996 », page 62.
  25. (en) Stanley Cup Finals Series Descriptions, sur le site http://www.nhl.com
  26. (en) Résultats des séries éliminatoires sur le site http://hockeydb.com.
  27. (en) Statistiques d'entraîneur de Iverson sur le site http://www.hockey-reference.com.
  28. (en) Dates mémorables des Black Hawks entre le 9 et le 15 mars, sur le site officiel du club.
  29. (en) Les 19 mars des Blackhawks sur le site officiel du club.
  30. (en) Biographie de Gorman sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  31. (en) Classement au 26 novembre 1933 sur le site http://www.shrpsports.com.
  32. (en) Classement au 21 janvier 1934 sur le site http://www.shrpsports.com.
  33. (en) Classement final de la saison 1933-1934 sur le site http://hockeydb.com.
  34. (en) Biographie de Conacher sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  35. a  et b (fr) March donne la victoire à CHicago après 90 minutes de jeu, article sur le site www.collectionscanada.gc.ca.
  36. (en) Biographie de Harold March sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  37. (en) Les grandes dates d'avril sur le site officiel du club.
  38. (en) Biographie de McLaughlin sur le site http://www.legendsofhockey.net.
  39. (en) Effectif des Black Hawks lors de la saison 1936-1937 sur le site http://www.nhl.com.
  40. (en) Effectif des Black Hawks lors de la saison 1937-1938 sur le site http://www.nhl.com.
  41. (en) Classement au 25 novembre 1937 sur le site http://www.shrpsports.com.
  42. (en) Classement au 26 novembre 1936 sur le site http://www.shrpsports.com.
  43. (en) Classement au 10 mars 1938 sur le site http://www.shrpsports.com.
  44. (en) Scores des séries 1938 sur le site http://www.stanleycupplayoffs2008.com.
  45. a  et b (en) Faits marquants des finales de la coupe Stanley, 1930-1939, sur le site http://www.stanleycupplayoffs2008.com.
  46. (en) Liste des joueurs vainqueurs de la Coupe Stanley 1995 sur le site http://www.stanleycupplayoffs2008.com.
  47. a , b , c , d , e , f  et g (en) Dates importantes des Blackhawks sur le site officiel du club.
  48. Dans « Cent ans de hockey », pages 38 et 39.
  49. (en) Liste des récipiendaires du trophée Lady Byng sur http://www.legendsofhockey.net.
  50. (en) Détail sur le trophée Byng remporté par Smith en 1944 sur http://www.legendsofhockey.net.
  51. (en) Détail sur le trophée Byng remporté par Mosienko en 1945 sur [1].
  52. (en) Classement 1945-46 de la LNH sur http://www.hockeydb.com/.
  53. (en) Liste des meneurs de la LNH 1945-46 sur http://www.hockeydb.com/.
  54. a  et b (en) « From the cellar to the Stanley Cup », article sur http://blackhawks.nhl.com.
  55. (en) Listes des récipiendaires du trophée Hart sur http://www.legendsofhockey.net.
  56. (en) Liste des meneurs de la LNH 1946-47 sur http://www.hockeydb.com/.
  57. (en) Classement 1946-47 de la LNH sur http://www.hockeydb.com/.
  58. (en) Biographie de Roy Conacher sur http://www.legendsofhockey.net.
  59. (en) Liste des meneurs 1948-49 de la LNH sur http://www.hockeydb.com/.
  60. (en) Classement 1948-49 de la LNH sur http://www.hockeydb.com/.
  61. Dans « Les grands moments du hockey », page 52 et 53.
  62. (en) Fiche de carrière de Lorne Anderson sur http://www.legendsofhockey.net.
  63. (en) Liste des meneurs de la saison 1959-1960 sur le site http://hockeydb.com.
  64. (en) Liste des joueurs de la saison 1959-1960 sur le site http://hockeydb.com.
  65. (en) Liste des joueurs de la saison 1960-1961 sur le site http://hockeydb.com.
  66. (en) Classement au 25 octobre 1960 sur le site http://www.shrpsports.com.
  67. (en) Classement au 24 décembre 1960 sur le site http://www.shrpsports.com.
  68. (en) Classement au 8 janvier 1961 sur le site http://www.shrpsports.com.
  69. (en) Classement des pointeurs des Black Hawks de la saison 1960-1961 sur le site http://hockeydb.com.
  70. (en) Résultats des confrontations entre Chicago et Détroit en 1960-1961 sur le site http://www.shrpsports.com.
  71. (en) Résumé de la finale sur le site http://www.geocities.com.
  72. (en) Classement de la LNH au 4 novembre 1961 sur le site http://www.shrpsports.com
  73. (en) Résultats des Black Hawks lors de la saison 1961-1962 sur le site http://www.shrpsports.com
  74. (en) Classement de la LNH au 12 mars 1967 sur le site http://www.shrpsports.com.
  75. (en) Feuille de match de la septième rencontre sur le site de la LNH.
  76. a  et b Dans « The Big Book of Hockey Trivia », page 242.
  77. (en) Article sur la défaite de Chicago en finale 1992 sur http://query.nytimes.com/.
  78. (en) Classement de la saison 1992-1993 sur le site http://www.hockey-reference.com.
  79. (en) Histoire du Badge of honor sur le site officiel du club.
  80. (en) Classement 2006-07 sur http://www.shrpsports.com/.
  81. (en) Chicago remporte le premier choix du repêchage, article sur http://blackhawks.nhl.com/.
  82. (en) Page sur les maillots et logos de l'équipe sur http://www.geocities.com/.
  83. (en) Classement des logos de la LNH selon http://thehockeynews.com.
  84. (en) Histoire des chandail des Blackhawks sur le site http://www.geocities.com.
  85. (en) Classement des maillots de la LNH sur le site http://thehockeynews.com.
  86. (en) Historique du Chicago Stadium sur http://blackhawks.nhl.com/.
  87. (en) Résultats du 15 décembre 1929 sur http://www.shrpsports.com/.
  88. (en) Dates importantes du mois de décembre pour les Blackhawks sur http://blackhawks.nhl.com/.
  89. Dans « Les grands moments du hockey », pages 120 et 121.
  90. (en) Présentation de l'orgue du Stadium sur http://www.catoe.org/.
  91. (en) Historique des Bulls de Chicago sur http://www.nba.com/.
  92. (en) Article sur le dernier match de hockey du Stadium sur http://www.nytimes.com/.
  93. (en) Page sur l'United Center sur http://blackhawks.nhl.com/.
  94. Équipe - Formation sur le site officiel des Canadiens de Montréal.
  95. (en) Records de l'histoire de la franchise sur le site officiel du club.
  96. (en) Toews nouveau capitaine en 2008-09, article sur http://blackhawks.nhl.com/.
  97. (en) Liste des capitaines de l'équipe sur http://blackhawks.nhl.com.
  98. (en) Liste des choix des Blackhawks lors des repêchages sur http://blackhawks.nhl.com/.
  99. (en) Liste des numéros retirés sur le site officiel du club.
  100. (en) Statistiques des entraîneurs des Blackhawks sur http://www.hockey-reference.com/.
  101. (en) L'équipe du 75e anniversaire sur le site officiel du club.

Voir aussi

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Bibliographie

  • (en) Jason Skog, The Story of the Chicago Blackhawks, The Creative Company, 2008 (ISBN 978-1583416150) 
  • (en) Eric Whitehead, The Patricks: Hockey's Royal Family, Formac Publishing Company, 1983 (ISBN 978-0887801037) 
  • (en) Morey Holzman, Joseph Nieforth, Deceptions and Doublecross: How the NHL Conquered Hockey, Dundurn Press Ltd., 2003 (ISBN 978-1550024135) 
  • (en) National Hockey League, Stanley Cup Playoffs Fact Guide 1996, Triumph Books, 1995 (ISBN 978-1572430457) 
  • (en) Don Weekes, The Big Book of Hockey Trivia, Greystone Books, 2005 (ISBN 978-1553651192) 
  • Lance Hornby, Les grands moments de Hockey, Modus Vivendy, 2005 (ISBN 2-89523-337-3) 
  • Al Strachan, Cent ans de hockey, Hurtubise HMH ltée, 2000 (ISBN 2-89428-439-X) 

Articles connexes

  • Saisons LNH

Liens externes

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