- Église catholique de Lhassa
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Église catholique de Lhassa Présentation Géographie Pays Chine, Tibet Coordonnées Géolocalisation sur la carte : Chine
Géolocalisation sur la carte : Région autonome du Tibet
modifier L'église catholique de Lhassa aussi appelé chapelle de Lhassa, fut la première église catholique au Tibet. Elle fut fondée en 1725 et a disparu en 1745.
Histoire
Les pères capucins italiens Orazio della Penna et Domenico da Fano arrivèrent à Lhassa en 1719 avec quelques frères capucins. Il s’ensuivit un conflit de compétence avec la mission jésuite d’Ippolito Desideri pour lequel Rome trancha en 1721 en faveur des capucins qui obtinrent l'autorisation des autorités tibétaines de construire une chapelle[1].
Le supérieur de la mission, Orazio della Penna, repartit à Rome en 1737 où le pape Benoît XIV lui remit une lettre pour le 7e dalaï-lama, et il reprit la route pour le Tibet, mais ne put y retourner car il est mort en Inde en 1747[1].
La mission compta jusqu'à 26 convertis.
Un serviteur des pères, Tenzin (baptisé Tomaso), envoyé pour offrir des cadeaux au dalaï-lama lors d’une audience publique, refusa de se prosterner devant le dalaï-lama comme c’était la coutume à l’époque, provoquant un incident. Il s’ensuivit une menace d’exécution, mais la peine fut commuée en 20 coups de fouet, ce qui était une peine légère à l’époque[1].
Le manquement à la coutume traditionnelle amena le peuple à se détourner de la mission. De plus, une inondation de la chapelle fut interprétée comme une désapprobation de leur présence[1].
Le Tibet était alors sous protectorat des Mandchous qui orientèrent leur politique vers une fermeture du Tibet à l’influence extérieure, et la mission fut invitée à quitter le pays[1].
Les pères, qui ne recevaient plus de subside de l’Europe, étaient en difficultés financières et ils partirent en 1745[1].
Roland Barraux écrit que près du Jokhang, il est resté une cloche portant l'inscription Te Deum laudamus qui est probablement celle de la chapelle des capucins[2].
Une photo datant de 1956 se trouve dans un ouvrage de Josef Vaniš (cs) et Vladimír Sís. La cloche présente de nos jours une grande fissure sur son côté, comme un « L » à l'envers, qui selon les moines du Jokhang serait dû à la violence de gardes rouges lors de la révolution culturelle au Tibet[3].
Références
- Roland Barraux, Histoire des Dalaï-Lamas - Quatorze reflets sur le Lac des Visions, Albin Michel, 1993; réédité en 2002, Albin Michel (ISBN 2226133178), p. 68-69, p. 191-192
- Roland Barraux, op. cit., p. 193
- The History of the Bell of Lhasa
Catégories :- Histoire du Tibet
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- Fondation en 1725
- 1745
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