École supérieure de fonderie et de forge

École supérieure de fonderie et de forge
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École supérieure de fonderie et de forge
Devise Fondez vos espoirs, forgez votre avenir
Nom original École supérieure de fonderie
Informations
Fondation 1923
Fondateur Eugène Ronceray, Syndicat général des fondeurs de France
Type Établissement privé d'enseignement technique supérieur reconnu par l'État
Localisation
Coordonnées 48° 49′ 22″ N 2° 13′ 27″ E / 48.822678, 2.22424748° 49′ 22″ Nord
       2° 13′ 27″ Est
/ 48.822678, 2.224247
  
Ville Sèvres
Pays
Drapeau de France France
Région Île-de-France
Direction
Directeur Georges Chappuis
Chiffres clés
Niveau Bac+5
Divers
Affiliation Institut supérieur de mécanique de Paris
Site web www.esff.fr

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
École supérieure de fonderie et de forge

L’école supérieure de fonderie et de forge - ESFF (anciennement école supérieure de fonderie ou ESF) est un établissement privé d'enseignement technique supérieur reconnu par l'État formant des ingénieurs spécialisés dans les industries de la fonderie et de la forge.

Sommaire

Histoire

Fondation de l'école[1]

C’est en 1921, durant le 1er Congrès international de fonderie organisé à Liège, qu’Eugène Ronceray, ingénieur Arts et Métiers, fondeur et passionné de l’enseignement technique, lance l’idée de la création de l’école. À la fin de la présentation de son mémoire sur l’apprentissage, Eugène Ronceray déclare :

« Lorsque nous aurons formé des ouvriers connaissant leur métier, des contre-maîtres capables de les commander intelligemment et d’organiser la fabrication, il sera nécessaire de compléter les cadres par des ingénieurs spécialisés dans la fonderie, ayant fait de son étude leur préoccupation principale. Nous estimons donc qu’il y a place pour une sorte d’école supérieure de fonderie ouverte à tous sous certaines conditions, mais particulièrement à ceux qui ont déjà acquis une certaine expérience dans la profession ».

Le 30 juillet 1923, le Syndicat Général des Fondeurs de France décide la création de l’école supérieure de fonderie sous le patronage et avec l’aide du Sous-Secrétariat à l’Enseignement Technique. Le 23 octobre de la même année, la création de l'école parait au journal officiel.

L’ESF ouvre ses portes le 1er janvier 1924 et accueille sa première promotion d’élèves le 8 janvier au sein des locaux de l’école nationale des arts et métiers de Paris.

Le 30 juin 1925, l’école supérieure de fonderie est reconnue par l’État par décret ministériel et habilitée officiellement à délivrer un diplôme d'ingénieur.

Évolution de l'école

  • L’école ferme ses portes du 1er septembre 1939 au 1er octobre 1941 durant la Seconde Guerre mondiale. Les locaux sont alors pillés et détériorés.
  • Entre 1949 et 1973, Jean LAINÉ apporte la dimension internationale à l'école en instaurant les échanges avec l'étranger.
  • En 1971, une filière initiale est créée, accessible avec un niveau d'étude BAC+2
  • En 1975, une filière formation continue est, à son tour, créée, accessible aux titulaires d'un diplôme de niveau BAC+2 munis d'une expérience d'au moins 3 ans en fonderie.
  • En 1977, une filière ingénieur diplômé d'État voit le jour pour des personnes ayant les responsabilités d'un ingénieur sans en avoir le diplôme.
  • En 1993, la filière initiale devient une filière initiale par apprentissage, en collaboration avec le CFA des industries de la fonderie.
  • En 2001, l'école commence à s'ouvrir à la forge et l'année de mémoire d'ingénieur devient une 3ème année d'études.
  • En 2005, l'École supérieure de fonderie devient l'École supérieure de fonderie et de forge.
  • En 2009, pour la première fois, l'école recrute dans une banque de concours aux Grandes Écoles, soit la Banque filière Physique et Technologie (ou Banque PT).

Formation

Admissions

Les conditions d'admission dépendent de la filière d'enseignement et du niveau d'études des candidats:

Admission à la filière initiale par apprentissage

  • Une intégration via un concours interne organisé par l’ESFF pour les élèves en deuxième année de préparation d’un diplôme BAC+2 ( BTS ou DUT) ou pour les étudiants en deuxième année de CPGE qui n’ont pas sélectionné l’ESFF dans leur liste de vœux de la Banque PT.

Pour les élèves qui préparent un diplôme BAC+2, l’admission définitive est soumise à son obtention.

  • Une intégration sur le concours géré par la Banque de notes de la filière Physique et Technologie[2] (PT) pour les étudiants qui ont sélectionné l’ESFF dans leur liste de vœux.
  • Une intégration est également possible en première année, sur titre et entretien, pour les titulaires d’une licence L3, à caractère scientifique ou technique.

Après intégration, les élèves sont largement épaulés pour la recherche de leur entreprise d’apprentissage.

Admission à la filière de formation continue

Sur titre et entretien, pour les salariés d’entreprise satisfaisant au minimum à la double exigence : 3 années d’expérience professionnelle dans un métier de la métallurgie ou de la mécanique et possession d’un diplôme BAC+2.

Les filières, initiale par apprentissage et de formation continue, conduisent à un diplôme d’ingénieur de l’ESFF, en convention avec SUPMECA et habilité par la Commission des titres d'ingénieur (CTI).

Admission à la filière de l'année de spécialisation

Sur titre et entretien, pour les ingénieurs ou les titulaires d’un diplôme BAC+5 équivalent (MASTER 2).

Déroulement du cursus

Filière initiale par apprentissage

L'apprentissage se fait par alternance: Les deux premières années sont rythmées par une alternance du type 3 mois/3mois, la troisième par une alternance du type 6 mois/6mois pour la mise en place en fin de formation d’un projet de fin d’études conséquent.

Tout au long de sa formation, l’apprenti, bénéficie d’un statut de salarié, d'apprenti et d'étudiant et perçoit une rémunération minimale fixée par le Code du Travail. La hauteur de cette rémunération est suffisamment élevée pour couvrir la quasi-totalité des frais de l’apprenti (hébergement, restauration). Les apprentis, de par leur statut, sont dispensés de droits de scolarité. Les élèves sont encadrés par un maître d’apprentissage et un tuteur pédagogique. Leurs résultats, obtenus à l’école et en entreprise, sont consignés dans un livret d’apprentissage.

Deux périodes à l’étranger sont également prévues dans cette formation : une expérience professionnelle en fin de première année et un stage de formation linguistique en fin de deuxième année (actuellement réalisé à Bristol, pour les élèves qui n’ont pas obtenu leur TOEIC dans le courant de la deuxième année).

À la fin de cette période est délivré un diplôme d’ingénieur reconnu par l'État en convention avec SUPMECA pour les élèves ayant obtenus leurs TOEIC [3].

Formation continue

La formation continue s'effectue sur la même durée que la formation par alternance. La première année, à distance, comprend une centaine d’heures de regroupement à l’école. En deuxième et troisième année, les salariés de la formation continue sont intégrés aux apprentis de la filière initiale par apprentissage. Ils bénéficient donc des avantages de cette filière : voyage d’études, séminaire forge, stage linguistique à Bristol...

À la fin de cette période aussi est délivré un diplôme d’ingénieur reconnu par l'État en convention avec SUPMECA.

Année de spécialisation

L'année de spécialisation est la formation d'origine de l'ESFF, elle est destinée à des étudiants de niveau BAC+5, possédant donc une certaine maturité scientifique et technique dans les enseignements de base, cette formation est naturellement centrée sur les cours métiers dispensés à l’ESFF. Un stage de 4 mois dans l’industrie est prévu en fin de cycle.

Les élèves de l’année de spécialisation effectuent leur formation sous un statut étudiant. Pour ces élèves, non salariés, il existe une possibilité de parrainage industriel. Lorsque ce dernier est mis en place, les étudiants de l’année de l’année de spécialisation peuvent alors bénéficier d’une dispense des droits de scolarité, d’une aide financière pendant la formation et d’une proposition d’embauche de la part de leur société de parrainage.

L’année de spécialisation conduit au titre d’ingénierie en fonderie et forge de l’ESFF.

De par l'origine de l'école, une grande proportion de ces ingénieurs sont issus de l'École nationale supérieure d'arts et métiers

Notes et références

  1. Discours de Georges Chappuis lors du 75e anniversaire de l'école
  2. (fr)Reglement filière PT sur www.banquept.fr. Consulté le 8 octobre 2010.
  3. (fr)[PDF]Bulletin officiel spécial n° 2 du 18 février 2010 p79 sur /media.enseignementsup-recherche.gouv.fr. Consulté le 8 octobre 2010.

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article École supérieure de fonderie et de forge de Wikipédia en français (auteurs)

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