- Vénérande Robichaud
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Vénérande Robichaud Naissance 1er mars 1753
Annapolis RoyalDécès 22 novembre 1839 (à 86 ans)
QuébecNationalité Royaume-Uni Pays de résidence Bas-Canada Profession Femme d'affaires Ascendants Louis Robichaud (père) Famille Otho Robichaud (frère) Pour les articles homonymes, voir Robichaud.Vénérande Robichaud[note 1] (née le 1er mars 1753 à Annapolis Royal, morte le 22 novembre 1839 à Québec), était une femme d'affaires canadienne. Elle est connue surtout pour sa correspondance avec son frère Otho.
Sommaire
Biographie
Vénérande Robichaud naît le 1er mars 1753 à Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse[1]. Elle est la fille cadette de Louis Robichaud, un marchand, et Jeanne Bourgeois[1]. Malgré les bonnes relations du père avec les autorités britanniques, la famille est tout de même victime de la Déportation des Acadiens ; ils ont toutefois le luxe de choisir leur destination, qui est le Massachusetts[1]. Ils vivent d'abord à Boston et ensuite à Cambridge, où elle apprend l'anglais alors que son père lui enseigne l'écriture du français ; sa famille entretient des liens avec la famille Vassal et avec Edward Winslow[2]. Ils laissent d'ailleurs passer l'occasion de revenir en Nouvelle-Écosse en 1766.
Les Robichaud, supportant les Loyalistes, se déplacent à Québec lors du déclenchement de la révolution américaine en 1775[2]. Vénérande prend alors soin de ses parents, jusqu'à la mort du père en 1780 et de la mère en 1790[1]. Deux de ses frères meurent également mais ses autres frères, Otho, Frédéric et Florent, se rendent à Néguac, désormais au Nouveau-Brunswick, pour y faire du commerce. Otho lui envoie différentes marchandises à revendre à Québec alors que Vénérande le fournit en literie, en farine, en médicaments, en rouets et en cardes[1].
À Québec, Vénérande demeurent pendant longtemps chez sa cousine Marie-Vénérande Pelerin, épouse de l'orfèvre François Ranvoyzé[1]. Elle reçoit fréquemment la visite d'amis de la famille résidant à Boston, d'Anglais du Nouveau-Brunswick, de missionnaires de la baie des Chaleurs comme Thomas Cooke, des Acadiens de la même région ainsi que des Micmacs[1]. Ces invités lui permettent de se tenir au courant des dernières nouvelles de sa « chère Acadie » et parfois d'agir comme courriers[1]. Elle entretient d'ailleurs une correspondance avec son frère Otho ; une quinzaine de ces lettres ont été préservées[1]. Ces lettres témoignent du tiraillement des exilés entre leur familles éparpillées et leur conditions de vie[3]
Elle meurt le 22 novembre 1839 à Québec[1].
Notes
- Ou Robichaux.
Références
- Robichaux, Vénérande » sur Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto/Université Laval, 2000. Consulté le 26 mai 2011 Donat Robichaud, «
- Robichaux, Otho » sur Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto/Université Laval, 2000. Consulté le 26 mai 2011 Cedric L. Haynes, «
- Raoul Boudreau (dir.) et Marguerite Maillet, Littérature acadienne, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, 1993 (ISBN 2921166062).
Liens et documents externes
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