- Viaduc de Rouzat
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Viaduc de Rouzat Pays France Région Auvergne Localité Bègues / Saint-Bonnet-de-Rochefort (Allier) Latitude
LongitudeFranchit La Sioule Fonction Pont ferroviaire Type Tablier droit métallique sur piliers métalliques reposant sur des piles en maçonnerie Matériau fer / moellons Construction 1869 Géolocalisation sur la carte : France
Listes Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever
modifier Le viaduc de Rouzat est un ouvrage d'art construit en 1869 par Eiffel sur la ligne de chemin de fer Commentry - Gannat pour lui permettre de traverser la Sioule entre les communes de Bègues et de Saint-Bonnet-de-Rochefort, dans l'Allier. Il est inscrit comme Monument historique.
Sommaire
Situation
Le viaduc est situé sur la ligne de chemin de fer Commentry - Gannat, empruntée par les liaisons Lyon - Bordeaux et Clermont-Ferrand - Montluçon via Gannat, à l'endroit où elle franchit la Sioule, à quelques kilomètres au nord-ouest de Gannat. Il traverse également la route départementale D37 (de Gannat à Lalizolle, par Saint-Bonnet-de-Rochefort), laquelle franchit la rivière en contrebas sur un pont de pierre.
Le viaduc tire son nom du lieu-dit habité Rouzat, qu'il surplombe ; ce lieu est situé au bord de la Sioule, de part et d'autre du pont routier, en rive droite sur la commune de Bègues et en rive gauche sur la commune de Saint-Bonnet-de-Rochefort.
Histoire
La Compagnie du Paris-Orléans, chargée de reprendre la réalisation de la partie ouest de la liaison Lyon - Bordeaux[1], projetée initialement par la Compagnie du chemin de fer du Grand Central, est le maître d'ouvrage de la construction du viaduc. Le concepteur en fut Wilhelm Nördling, ingénieur en chef de la Compagnie. La construction fut confiée à Eiffel et Cie, que Gustave Eiffel venait de créer en 1867 ; l'ingénieur qui suivit la construction était Théophile Seyrig, associé de Gustave Eiffel. Le viaduc de Rouzat et son voisin le viaduc de Neuvial sont les premiers viaducs ferroviaires construits par Eiffel et Cie, bien avant le Pont Maria Pia de Porto (Portugal) (1877) et le viaduc de Garabit achevé en 1884. Pour la première fois, on utilise la construction métallique pour un ouvrage de cette hauteur et en particulier pour la réalisation des deux piles.
Il a été inscrit MH par arrêté du 8 décembre 1965[2].
Description
Le tablier métallique, d'une longueur de 130 mètres, est constitué d'une poutre droite à treillis de croix de Saint-André.
Le tablier repose sur deux piles métalliques. Chaque pile est composée de quatre colonnes cylindriques, reliées par des croix de Saint-André. Les piles métalliques reposent sur des massifs en maçonnerie, dont l'un est implanté dans le lit de la rivière tandis que l'autre est appuyé sur la rive droite.
Notes et références
- Saint-Germain-des-Fossés. A l'ouest de
- Base Mérimée.
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Marcel Prade, Ponts et viaducs au XIXe siècle : techniques nouvelles et grandes réalisations françaises, Poitiers, Brissaud, 1988, pp. 277-280. (ISBN 2-902170-59-9)
- Marcel Prade, Les ponts monuments historiques : inventaire, description, histoire des ponts et ponts-aqueducs de France protégés au titre des monuments historiques, Paris, Errance / Poitiers, Brissaud, 1988, pp. 43-44. (ISBN 2-903442-81-9)
Voir aussi
Articles connexes
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