- Unterseeboot 2326
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U-2326 Autres noms Lavallée Histoire A servi dans Kriegsmarine Commandé 20/09/1943 Quille posée 08/05/1944 Armé 10 août 1944 (retrait : 12 mai 1945) et 6 février 1946 Statut perdu en mer le 7 décembre 1946 Caractéristiques techniques Type Sous marin de Défense Cotière Longueur 34,68 mètres Maître-bau 4 mètres Tirant d'eau 3,66 mètres Déplacement 232 tonnes (256 tonnes en plongée) Propulsion 1 Diesel MWM de 575 ch, 2 moteurs électriques (1 x 575 ch, 1 croisière x 65 ch), 1 hélice Vitesse 9,7 nœuds (surface), 12,5 (en plongée) Profondeur 100 mètres Caractéristiques militaires Armement 2 tubes lance-torpilles de 533 mm (2 torpilles acoustiques) Rayon d'action 1350 milles (surface 9,5 nœuds), 4300 milles (surface 6 nœuds), 43 milles (plongée 10 nœud)
Autres caractéristiques Équipage 3 officiers et 13 hommes d'équipages Chantier naval Deutsche Werft Hambourg modifier L’Unterseeboot 2326 est un sous-marin allemand Unterseeboot type XXIII récupéré par la Marine nationale française le 13 février 1946 (arrivée à Cherbourg).
Sommaire
Historique
Ce navire de la Kriegsmarine s'est rendu aux Britanniques le 14 mai 1945 à Dundee (Écosse) suite à la capitulation du Troisième Reich.
Il échappe à l'opération Regenbogen, ordre de sabordage donné par le commandement allemand, et à l'opération Deadlight, sabordage organisé par les Alliés.
L'U-2326 ainsi que l'U-2518 sont récupérés par la Royaume-Unis puis prêtés à la France après la signature d'accords (opération Thankful) pour une durée de deux ans.
Ces deux navires arrivent en France par remorquage le 13 février 1946. La marine nationale commence alors la remise en état des bâtiments mais le manque d'information ralentit la démarche. En effet, aucun plan complet n'est à la disposition du STCAN(Service Technique des Constructions et Armes Navales).
Les seuls plans disponibles proviennent de DCAN Toulon qui ont été laissés par les forces allemandes en déroute. La Kriegsmarine avait commencé l'assemblage de sous marins de Type XXIII dans le tunnel St Pierre à Saint-Mandrier-sur-Mer, en vue d'en engager un grand nombre en Méditerranée. D'autres renseignements venaient de l'ECAN (Établissement des Constructions et Armes Navales) d'Indret qui avait procédé à des essais de propulsion sur les moteurs Diesel et les moteurs électriques.
Service en France
Les éléments de l'Archimède sont détachés pour armer le U-2326 et effectuer une période de tests. Le navire quitte le 31 mai 1946 le port de Cherbourg pour La Pallice. L'entrainement de l'équipage et divers tests s'enchainent ensuite entre le 22 juillet et le 16 septembre 1946. Il effectue sa première croisière entre le 17 septembre et le 12 octobre 1946 où il effectue le trajet La Pallice-Casablanca-Alger-Toulon.
La disparition
Le 5 décembre 1946, l'U-2326 appareille Toulon pour une nouvelle séance d'essais. Prennent place à son bord dix neuf personnes dont un État-major composé du Lieutenant de Vaisseau Charles Avon, de l'Enseigne de Vaisseau de Première Classe Gilbert Rizot et de l'Ingénieur Mécanicien de Deuxième Classe Jean Duquesne.
Sont également présents le Capitaine de Frégate Jean MOTTEZ, chef de la section sous-marin de l’État-major Général, l'Ingénieur en Chef du Génie Maritime Marie Isabelle, Marius Lasalle (Chef d'équipe et ouvrier de l'Arsenal) ainsi que douze hommes d'équipage.
Le navire effectue sa plongée vers 9 h 40 à une vingtaine de milles de Toulon mais qui est remarquée par le sémaphore situé au Sud de Cepet. Son retour est prévu vers 19 h. Mais à 20 h le 2326 ne donne aucun signe de présence, Le Préfet Maritime (V.A. Lambert) ordonne alors de commencer les recherches.
À 20 h 45, l'escorteur Marocain appareille, suivi à 21 h 25 par le croiseur Montcalm.
À 22 h, le Chasseur 131 appareille également, pendant que l'Aéronavale et l'Armée de l'Air envoient deux chasseurs et un bombardier Vickers_Wellington.
Le 6 décembre 1946 deux appareils de la Base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre patrouillent sans aucun résultat pendant deux heures. Toute la journée, des recherches sont menées.
Le 7 décembre 1946, l'U-2326 est considéré comme perdu avec ses 19 membres d'équipage à bord.
Liste des disparus
Lieutenant de Vaisseau Charles Avon Enseigne de Vaisseau de 1ère classe Gilbert Rizot
Ingénieur mécanicien de 2ème classe Jean Duquesne
Maître Joseph TanguySecond-maître Paul Houmeau
Second-maître Emile Kerautret
Second-maître Louis Madore
Second-maître Joseph Méour
Second-maître Paul Soulet
Quartier-Maître Maurice Chevalier
Quartier-Maître Michel Garnier
Quartier-Maître Victor Pailler
Quartier-Maître Joseph Salaun
Matelot Jean Debast
Matelot Pierre Dejean
Matelot Jean Glorion
Ingénieur en chef du Génie Maritime Marc Isabelle
Capitaine de Frégate Jean Mottez
Ouvrier de l'Arsenal Marius LassaleHypothèses
Le naufrage du 2326 reste un mystère, la position de l'épave n'étant toujours pas connue. Néanmoins il pourrait s'agir d'un défaut de fabrication ou plus probablement d'une méconnaissance des capacités du navire. N'ayant aucune instructions précises au sujet des sous marins de Types XXIII, il est possible que l'équipage ait plongé trop profond. Une pression excessive a alors engendré une rupture partielle ou totale de la coque.
Divers
Le sous marin 2326 n'a pas eut le temps de commémorer la tradition d'après guerre qui consiste à nommer les nouveaux bâtiments au nom des commandants français de sous marins disparus.
En premier projet, l'U-2326 aurait dû s'appeler Lavallée.
Liens externes
http://www.netmarine.net/bat/smarins/uboot.htm
Notes et références
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