- Saab PhoeniX
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Saab PhoeniX Constructeur Saab Années de production 2011 Classe Coupé Moteur et transmission Énergie Essence/E85
ElectriqueMoteur(s) 1.6L Turbo
Moteur électrique eXWDPosition du moteur Transversale avant Cylindrée 1 598 cm3 Puissance maximale 200 + 34 ch (172 kW) Couple maximal 250 Nm Transmission Intégrale Boîte de vitesses Manuelle 6 rapports Poids et performances Accélération 0 à 100 km/h en 5,9 s Consommation mixte 5L ℓ/100 km Émission de CO2 119 g/km Châssis - Carrosserie Carrosseries Coupé Coefficient de traînée 0,25 Dimensions Longueur 4 416 mm Largeur 1 868 mm Hauteur 1 328 mm Empattement 2 555 mm modifier La Saab PhoeniX est un concept car du constructeur automobile suédois Saab, présenté au salon international de l'automobile de Genève de 2011 et dessiné par Jason Castriota.
Le concept, dont le nom transcrit la renaissance de la marque, présente les caractéristiques principales du nouveau dessin que les automobiles Saab adopteront à partir de 2012, à commencer par la nouvelle 9-3. Il expose également la nouvelle plate-forme modulable, dotée d'une motorisation essence assistée sur le train arrière par un moteur électrique. Le système embarqué IQon, qui préfigure le prochain ordinateur de bord Saab, basé sur le système d'exploitation Android est évolutif. Proche du minimalisme, il inaugure un retour aux sources vers l'Ursaab, en plaçant l'accent sur l'efficacité aérodynamique et l'innovation.
Sommaire
Design
Le dessin général développé par Jason Castriota se base sur le design aeromotional, censé rendre visible le travail de l'écoulement de l'air sur la matière. L'ensemble a été conçu pour évoquer un métal liquide modelé par le vent ; l'origine aéronautique de la marque se traduit par un large vitrage en goutte d'eau, posé comme un bloc de glace sombre sur le corps du véhicule. Deux sortes d'ailes l'entourent de part et d'autre tout le long, plus qu'esthétiques elles incarnent une fonction aérodynamique réelle qui facilite l'écoulement vers l'arrière. La peau reste parfaitement lisse, creusée par des guides de flux d'air sur les flancs et dénuée de poignées de porte. Les rétroviseurs consistent en deux minuscules caméras intégrées aux ailerons latéraux. Ce travail autorise un coefficient de traînée de 0,25.
L'identité Saab transparaît à travers les détails. La grille avant à trois modules, très étirée et traversée d'une ligne, intègre désormais les feux avant de type bloc de glace. Si la forme en goutte d'eau du vitrage rappelle l'Ursaab, la poupe tranchée évoque celle du coupé sport Sonett. Cette poupe intègre derrière un matériau translucide sombre les feux arrières à LED, dont l'ancien logo Saab ; un avion bimoteur de face. Les jantes en matériau composite forment une turbine, pour désigner la présence d'un turbo ou les aubes d'un réacteur. Leur axe intègre le classique logo du bimoteur de face. Enfin le hayon fait son retour, il autorise une capacité de chargement appréciée chez les premières Saab.
L'intérieur minimaliste présente plusieurs idées qui figureront dans les Saab de l'ère Spyker. Après ouverture des portes en élytre, apparaissent l'afficheur tête-haute sur le pare-brise, un cadran circulaire regroupant toutes les informations essentielles derrière le volant, et un écran tactile sur le tableau central orienté vers le conducteur, pour la navigation, les services multimédias et la configuration de la voiture. Les sièges enveloppants permettent deux fois deux places dans le véhicule, et le hayon s'ouvre sur un coffre à fond plat qui peut être prolongé en abaissant les sièges arrière. L'intérieur de la cabine et l'instrumentation sont éclairés par des LED de tonalité rouge chargés d'apporter une ambiance organique.
Technologie
La nouveauté réside moins dans l'emploi des LED pour les feux, y compris les phares, que dans la présence d'un système embarqué évolutif et connecté à l'internet en permanence : IQon. Le système d'exploitation a été développé à partir du noyau Android, celui racheté par Google en 2005, pour accueillir diverses applications non spécifiques Saab, dont celles développées en Open source, en plus de gérer les classiques fonctions de navigation par GPS et l'équipement multimédia.
L'innovation est aussi présente dans le train roulant qui intègre le système eXWD, développé conjointement avec l'American Axle Manufacturing via la nouvelle société e-AAM Driveline Systems basée à Trollhättan. Le principe consiste à coupler un moteur électrique au train arrière, pour assister le moteur thermique. Le système eXWD propose trois modes de fonctionnement, le mode standard Eco qui délivre du couple pour soulager le moteur thermique, réduisant consommation et rejet de CO2, le mode Sport qui dose un couple puissant pour équilibrer le châssis en conduite soutenue, et le mode Traction qui entre en jeu en cas de perte de motricité du train avant, sur terrain glissant ou au démarrage. L'avantage par rapport aux systèmes concurrents réside dans le torque vectoring[1], une fonction qui augmente le couple sur la roue arrière située à l'extérieur du virage, ce qui augmente considérablement la maniabilité de la voiture à vive allure.
Motorisation
La PhoeniX est un véhicule hybride, doté d'un moteur thermique tout aluminium d'origine BMW-PSA remanié et couplé à un moteur/générateur électrique. Le premier agit en traction, sur les roues avant, tandis que le second agit sur le train arrière grâce au nouveau système eXWD. Le moteur à essence comprend un dispositif de distribution variable et d'injection directe, ainsi que la fonction start/stop. Le moteur électrique est alimenté par des batteries dédiées, qui peuvent se recharger à l'occasion des freinages.
- 1.6 litres turbo, 4 cylindres, 200 ch (147 kW)
- eXWD 34 ch (25 kW)
L'ensemble passe aux roues par une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Le système eXWD propose trois types d'utilisation sélectionnables en temps réel.
Notes et références
- article Red J, AMS tests eAAM’s electric 4WD system, in Saabsunited.com, 18 avril 2011
Catégories :- Véhicule conceptuel
- Automobile Saab
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