- Rue Geoffroy-l'Asnier
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4e arrtRue Geoffroy-l'Asnier
Arrondissements 4e arrdt Quartiers Saint-Gervais
Le MaraisDébut 28 quai de l'Hôtel-de-Ville Fin 48 rue François-Miron Longueur 190 m Largeur 5,8 m Création avant 1300 Anciens noms rue Frogier-l'Asnier
rue Forgier-l'AsnierGéocodification Ville de Paris : 4063
DGI : 4104Nomenclature officielle La rue Geoffroy-l'Asnier est située dans le 4e arrondissement de Paris.
Sommaire
Situation
La rue Geoffroy-l'Asnier, perpendiculaire à la Seine (donc orientée Nord-Sud), commence au 28 quai de l'Hôtel-de-Ville à l'extrémité ouest de la place du Bataillon-Français-de-l'ONU-en-Corée[1] et finit entre les 48 et 50 rue François-Miron. L'impasse Putigneux et l'allée des Justes (ancienne partie de la rue du Grenier-sur-l'Eau[2]) y aboutissent.
Historique
La rue Geoffroy-l'Asnier existait en 1300. La dénomination actuelle de la rue est une déformation au XIVe siècle « Frogier l'Asnier » ou « Forgier-l'Asnier », famille bourgeoise qui possédait presque toute cette rue à la fin du XIIIe siècle[3], en « Geoffroy l'Asnier » dès 1445.
La rue Geoffroy-l'Asnier est située dans l'îlot insalubre no 16 et dans le périmètre du plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé du Marais.
Édifices remarquables
- no 17 : centre de documentation juive contemporaine, organisé dans le mémorial du martyr Juif inconnu (construit par les architectes Alexandre Persitz et Georges Goldberg entre 1953 et 1956), fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 octobre 1992, il bénéficie également du label « Patrimoine du XXe siècle »[4] ;
- no 20 : maison ayant appartenu en 1668 à M. de Villemontré, conseiller d'État ; en 1713 à Louis-Charles de Machault d'Arnouville[3] ;
- no 22 : hôtel particulier habité par Jehan Hennequin (1549), le conseiller et secrétaire du roi Pierre Poussepin de Belair (1633) et Dreux Poussepin (1636) avant d'être racheté par le quartenier Jean Rousseau à qui l'on doit la construction de l'hôtel entre cour et jardin actuel en 1668[3]. Les portes en bois sculpté sur rue et sur cour font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 27 juins 1926, la protection a été révisée le 24 mars 1928[5] ;
- nos 23-25 : emplacement, entre 1824 et le 1859, de la mairie du 9e arrondissement avant la réorganisation des arrondissements de Paris. La mairie était précédemment sise rue de Jouy. Depuis la réorganisation, l'ex-9e arrondissement est dans le 4e arrondissement, dont la mairie annexe a tout d'abord été 20 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie à l'emplacement de la mairie de l'ex-7e arrondissement[3] avant qu'un bâtiment ne soit construit exprès en 1868 ;
- no 26 : l'hôtel de Chalon-Luxembourg, qui date du début XVIIe siècle, ainsi que son jardin, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1977[6] ;
- no 31 : l'hôtel d'Ourscamp, à l'angle de la rue François-Miron, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 octobre 1966[7].
Notes et références
- 12 octobre 1984. Créée par arrêté municipal du
- 17 juillet 2000 portant sur le changement de nom d'une portion de la rue du Grenier-sur-l'Eau. Depuis l'arrêté municipal du
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 2, Paris, Minuit, 1963, p. 580-581.
- Mémorial du Martyr juif inconnu, actuel Centre de documentation juive contemporaine, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Maison, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Hôtel de Châlons-Luxembourg, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Hôtel d'Ourscamp ou de Marsande, dit aussi Maison de l'Ours, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
Annexes
Articles connexes
Catégorie :- Rue du 4e arrondissement de Paris
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