- Rassemblement universel pour la paix
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Le Rassemblement universel pour la paix est une organisation politique internationale créée lors du Congrès universel pour la paix réunissant 5000 participants au stade du Heysel à Bruxelles du 3 au 6 septembre 1936, se donnant pour objectifs le soutien à la Société des Nations fragilisée par la Seconde guerre italo-éthiopienne sans cependant se dire ouvertement antifasciste[1]. Grâce aux adhésions collectives de mouvement politiques très divers (des conservateurs britanniques ou des communistes) il peut revendiquer dès 1936 des centaines de millions d'adhérents dans le monde, mais il subit un lent déclin en 1939 et 1940[1].
Sa création est un projet porté en 1935 et au début de 1936 par plusieurs personnalités en vue telles que le ministre français Pierre Cot ou le britannique Chelwood[1]. Louis Dolivet, lié au Komintern par l'intermédiaire de Willi Münzenberg, joue également un rôle fondamental quoique non officiel[2].
Il soutient les Républicains espagnols durant la Guerre d'Espagne, Tchang Kaï-chek dans la Seconde guerre sino-japonaise, dénonce l'Anschluss, les Accords de Munich et, ce qui provoque le départ des communistes, le pacte germano-soviétique[2].
Il a construit le « pavillon de la Paix » de l'Exposition universelle de 1937[1].
Les Comitati d'Azione per l'Universalità di Roma, mouvement international favorable à Mussolini, ont réagi au Congrès universel pour la paix de 1936 en organisant simultanément à Bruxelles à la même date le Congrès pour la réforme de la Société des Nations[3].
Notes
- Mazuy 1993, p. 40
- Mazuy 1993, p. 41
- Balace 1987, p. 604-605
Bibliographie
- Francis Balace, « La Droite belge et l'Aide à Franco », dans Revue Belge d'histoire contemporaine, vol. XVIII, no 3-4, 1987, p. 505-689 (ISSN 0035-0869) [texte intégral]
- Rachel Mazuy, « Le Rassemblement Universel pour la Paix (1931-1939) : une organisation de masse ? », dans Matériaux pour l'histoire de notre temps, vol. 30, no 30, 1993, p. 40-44 [texte intégral]
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