- Ophélie (pétrolier)
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Ophélie Type Pétrolier Histoire Lancement 1922 Statut épave (depuis mai 1940) Caractéristiques techniques Tonnage 9 000 t Autres caractéristiques Chantier naval Ateliers de Saint-Nazaire-Penhoët Armateur Compagnie auxiliaire de navigation Affréteur Compagnie industrielle des pétroles (CIP) Pavillon Français au moment du naufrage modifier L’Ophélie, est une épave de pétrolier (dit « navire-citerne » lors de sa construction) de 9 000 tonnes environ, appartenant à la Compagnie auxiliaire de navigation, coulé après avoir été incendié par l’aviation allemande lors de la seconde Guerre mondiale.
Il avait un sister-ship, l’Omphale[1].
Les restes de l’épave de l’Ophélie reposent aujourd’hui à environ 25 m de fond, partiellement ensablée, dans une zone la plupart du temps très turbide en raison d’un fort courant non loin du port de Boulogne-sur-Mer, dans le détroit du Pas de Calais[2].
Sommaire
Histoire
Alors que le pétrolier était ancré devant le port de Boulogne. Il a été bombardé par la Luftwaffe et a pris feu la nuit du 20 au 21 mai 1940. Deux dragueurs auxiliaires (Pierre Descelliers et Tarana) ont tenté de le sauver, sans succès.
L’incendie a duré trois jours, visible de tous à 3,5 km à l'ouest de la balise de la digue Carnot, sur la bassure de Baas.
6 marins sont morts (le commandant, 2 officiers mécaniciens, 2 chauffeurs et un canonnier). Dix autres ont été blessés et hospitalisés et 24 ont été sauvés sans blessures graves[2].
Des études ont montré dans les années 1990 que les épaves du détroit pouvaient être très riches en biocénoses, jouant parfois un rôle d'oasis sous-marine pour certaines espèces[3]. L’Ophélie s'inscrit dans la plus grande concentration d'épave de la zone (près de Boulogne-sur-Mer[3]) mais nombre d'entre elles sont âgées et s'effondrent peu à peu sur elles-mêmes.
Une expérience nommée « BORA » a consisté dans les années 1990 à couler contre l'épave de l’Ophélie partiellement ensablé et en voie de s'effondrer sur elle-même une barge chargée de modules constitués de différents matériaux pouvant entrer dans la composition d'un récif artificiel. Ces matériaux avaient été choisi des plus lisse (carreaux de céramique) à des bétons rugueux. Suite à l'explosion d'une des bouées équilibrant la barge alors qu'elle coulait, les éléments de récifs ont été partiellement détruit, mais en partie restaurés une fois la barge posée au fond, ce qui a permis de rapidement démontrer que la colonisation de ces éléments (même les plus lisse) par des propagules d'organismes marins encroutant se faisait rapidement en dépit des courants violents et de la forte turbidité de l'eau dans cette partie du détroit.
Voir aussi
Articles connexes
- Archéologie sous-marine
- Récif artificiel
- Déchet en mer
- Séquelle de guerre
- Seconde Guerre mondiale
- Épave
Liens externes
- Page du site du SHOM présentant son CD sur les épaves des littoraux de la France métropolitaine
- Convention de 2001 de l'UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique.
Bibliographie
- Cédérom : Les Épaves des côtes de France (métropole) Réf : X020EYI - Édition 2006 SHOM
- Claude Rives et Will Fowler, Le Débarquement, Éditions Tana, 2004 (ISBN 2-7373-3226-5)
Références
- Omphale, navire-citerne de la Compagnie auxiliaire de navigation, jeudi 2011-07-28, consulté 2011-09-10
- Mai 1940, consulté 2011-09-10 [PDF]
- Richesses naturelles de la mer, parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale, consulté 2011-09-10 AAMP,
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