- Noir (chat)
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Noir Sous-article d'un taxon biologique Un chat noir Article principal : - Nom : Chat domestique
- Nom latin : Felis silvestris catus
Races et variétés : Sous-articles associés : - Élevage félin
- Articles détaillés sur l'élevage des chats
- Articles détaillés sur la santé des chats
- Articles détaillés sur les associations, etc.
- Autres articles détaillés sur le chat domestique
Chez le chat, la couleur noire se réfère à une robe de chat possédant des poils noirs. La couleur noire est souvent réduite au chat unicolore noir, voire au noir et blanc, cependant, elle peut se marier avec tous les patrons de robe de chat.
L'apparition des poils noirs est codée par le gène B dont on reconnaît trois allèles.
La robe unie noire est associée à de nombreuses superstitions.
Sommaire
Description
Article détaillé : Robe de chat.Félinotechnie
Nomenclature et classification
Dans le milieu de l'élevage félin francophone, la nomination d'une robe de chat est traditionnellement composée d'un mélange de terme anglais et français. Ainsi les couleurs sont directement traduites en français : noir (Black), bleu (Blue), roux (Red), etc[Note 1].
Génétique
Races
L'Homme et le chat noir
Popularité
Les couleurs les plus populaires chez les chats de ville au XVIIe siècle étaient le blanc et noir, le bleu et blanc et le noir[1].
Tempérament attribué
Une légende urbaine attribue aux couleurs de chats un tempérament différent selon leur couleur. Ainsi, dès 1895, R. S. Huidekoper écrit dans The Cat que le chat bicolore noir et blanc « tends à devenir gros et indolent bien plus que les autres chats et est prédisposé à devenir misérable et loqueteux. »[1].
Les précédentes descriptions relèvent de l'opinion personnelle et de la superstition. Certains scientifiques ont proposé une théorie pour tenter de lier comportement et phénotype. La prédominance des chats noirs ou noir et blanc dans les milieux urbains pourrait être reliée à une sociabilité plus importante. Les chats en milieu urbain ont des territoires plus petits et des interactions plus importantes avec les individus de leur espèce : une propension à être sociable éviterait le stress et permettrait par exemple un meilleur élevage des jeunes[1].
Chats bicolores célèbres et de fictions
Chats célèbres
Article connexe : Liste des chats célèbres.Quelques chats célèbres se démarquent par leur robe bigarrée, sans qu'elle soit la cause de leur célébrité. Trim, tuxedo noir et banc, est le premier chat à avoir fait le tour de l'Australie avec son maître le cartographe Matthew Flinders en 1801[2].
Deux chats noirs et blancs ont servi en tant que Chief Mouser to the Cabinet Office : Humphrey[3] et Sybil[4]. Socks est le tuxedo noir et blanc de Bill Clinton. Véritablement traqué par les paparazzi, il a inspiré un livre (Socks goes to Washington d'André Suarès et Michael O'Donoghue) et reçu de nombreuses invitations et propositions de saillies. Bill Clinton s'en sépara une fois ces deux mandats de présidents effectués[5].
Chats de fiction
Article connexe : Liste des chats de fiction.Austin est un chat noir et blanc au rôle récurrent dans une série de livres de Tanya Huff[6], Gareth est un chat noir avec un ânkh blanc sur la poitrine dans Time Cat de Lloyd Alexander[3] et Pluton est un chat noir avec un médaillon blanc qui apparaît dans la célèbre nouvelle Le Chat noir d'Edgar Allan Poe[7],[Note 2].
Dans le domaine de la bande-dessinée, Hercule, noir et blanc a été adapté en série télévisée. Moins connu, le chaton noir et blanc Poussy fut inventé par Peyo. En ce qui concerne les dessins animés, le chat noir et blanc le plus célèbre est sûrement Sylvestre le chat connu comme « Gros minet ». Dans l'univers Disney, Figaro, initialement créé pour Pinocchio, a ensuite fait partie de l'univers de Mickey Mouse[8]. Parmi les rôles secondaires, figurent entre autres Mitaine, dans Volt, star malgré lui, qui est une chatte tuxedo noire et blanche. Au cinéma, les chats bicolores font de nombreuses apparitions comme Ayatollah, chat noir et blanc, dans Diva de Jean-Jacques Beineix[6]
Dans le domaine des légendes, Cait Sith est un chat imaginaire écossais pouvant se transformer en sorcière ; il est noir avec une tache blanche sur la poitrine[6]. Le nom a par la suite été repris dans Final Fantasy VII pour le personnage d'un chat en peluche, lui aussi noir et blanc[9]. Le maneki neko, symbole de chance au Japon, est le plus souvent représenté comme une chatte calico[10].
Notes et références
Notes
- colourpoint. Cela est cependant valable que pour les chats unis. Bien souvent le terme anglais est utilisé pour les patrons plus complexes ; par exemple : le roux
- Le Chat noir sur Wikisource. Lire
Références
- (en) Sarah Hartwell, « Is coat colour linked to temperament ? » sur http://www.messybeast.com/, Messy Beast. Consulté le 30 août 2009
- (en) Patrick Roberts, « Matthew Flinders' Cat Trim » sur http://www.purr-n-fur.org.uk/, Purr-n-fur. Consulté le 28 août 2009
- (en) Famous cats E-L sur Famous animals. Consulté le 27 août 2009
- (en) Nick Assinder, « No 10 gets new feline first lady » sur http://news.bbc.co.uk/, BBC, 12 septembre 2007. Consulté le 28 août 2009
- (fr) Stefano Salviati, 100 chats de légende, Turin, Solar, septembre 2002, 144 p. (ISBN 2263032827), « Chat noir pour Maison-Blanche », p. 62.
- (en) Famous cats A-D sur Famous animals. Consulté le 27 août 2009
- Stefano Salviati, op. cit., « Le cauchemar d'Edgar Poe », p. 91
- (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 207
- (fr) Cait Sith sur http://www.ffworld.com/, Final fantasy world. Consulté le 28 août 2009
- Stefano Salviati, « Le bonheur à portée de la patte », p. 22-23
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Génétique des couleurs à rebrousse poil sur http://www.ailuropus-mainecoon.com/, Ailuropus. Consulté le 30 août 2009
- (en) Sarah Hartwell, « Cat resource archive » sur http://www.messybeast.com/, Messy beast. Consulté le 31 août 2009
Bibliographie
- (fr) Alyse Brisson, Le chat de race, conseils d'élevage et abrégé de génétique de la robe, Clamecy, Chiron, janvier 2004, 191 p. (ISBN 2-7027-1027-1)
- (fr) Marc Peterschmitt, L’ambre chez le chat des forêts norvégiennes, un mystère résolu, École nationale vétérinaire de Lyon, 2009 [lire en ligne (page consultée le 26 août 2009)]
- (fr) Stefano Salviati, 100 chats de légende, Turin, Solar, septembre 2002, 144 p. (ISBN 2263032827)
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