Mortalité en France

Mortalité en France

L'analyse de la mortalité en France permet de guider les objectifs de santé publique de la France[1],[2].

En 2008, l'Institut de veille sanitaire (InVS) a recensé la mort de 543 139 personnes en France.

Sommaire

Recensement des décès

Une expérimentation de « certification électronique des décès » a eu lieu en 2007, pendant laquelle certains médecins transmettaient l'information à l'Institut de veille sanitaire (InVS) en remplissant un formulaire sur un poste informatique à l'aide de leur carte de professionnel de santé[2].


Historique du nombre de décès et des taux de mortalité associés

Le nombre de décès recensé en France métropolitaine par l'Insee a varié dans l'intervalle [500 000, 560 000] entre 1980 et 2009[3].

En 2008, l'Institut de veille sanitaire (InVS) a recensé la mort de 543 139 personnes en France. Le taux de mortalité était cette année-là de 719,5 pour 100 000 habitants, de 972,0 pour 100 000 habitants pour les hommes, et de 544,6 pour 100 000 habitants chez les femmes[4].

En 2004, ce même institut avait recensé la mort de 509 408 personnes en France métropolitaine, avec un taux de mortalité de 750,1 pour 100 000 habitants, et plus précisément de 1012,9 pour 100 000 habitants pour les hommes et de 565,6 pour 100 000 habitants pour les femmes[2].

En 2000, ce même institut avait recensé la mort de 540 702 personnes en France, avec un taux de mortalité de 840,2 pour 100 000 habitants, et plus précisément de 1 137,7 pour 100 000 habitants pour les hommes, et de 632,6 pour 100 000 habitants pour les femmes[4]. Cette même année, il avait recensé 530 850 décès en France métropolitaine, avec un taux de mortalité associé de 839,3 pour 100 000 habitants[2].

Entre 1980 et 2004, le taux de mortalité par mort violente a été environ divisé par deux, de 102,8 pour 100 000 habitants à 57,4 pour 100 000 habitants. Dans cette même période, le taux de mortalité par maladie cardiovasculaire est passé de 444,9 pour 100 000 habitants à 214,4 pour 100 000 habitants, celui par cancer de 256,6 pour 100 000 habitants à 227,5 pour 100 000 habitants[2].

Causes de mortalité

En 2008, l'Institut de veille sanitaire (InVS) a recensé la mort de 543 139 personnes en France. Les causes en étaient[4] :

  • pour 29,6 %, les cancers (28,1 % en 2000) ;
  • pour 27,5 %, les maladies cardiovasculaires (30,5 % en 2000) ;
  • pour 4,6 %, les accidents (5,4 % en 2000) ;
  • pour 3,2 %, la maladie d'Alzheimer (1,5 % en 2000) ;
  • pour 2,2 %, le diabète (2,1 % en 2000) ;
  • pour 1,9 %, le suicide (2,0 % en 2000) ;
  • pour 1,8 %, les démences (1,9 % en 2000) ;
  • pour 1,7 %, les maladies chroniques des voies respiratoires inférieures (1,8 % en 2000).
  • pour 1,4 %, les maladies chroniques du foie (1,6 % en 2000).

Mortalité par classe d'âge

En 2008, 3 095 enfants de moins d'un an sont morts (les 2/3 avant leur 7e jour de vie), ce qui représente un taux de mortalité de 374,9 pour 100 000. 1 409 enfants âgés d'un an à quatorze ans sont morts, ce qui représente un taux de mortalité de 12,8 pour 100 000. 3 428 jeunes adultes âgés de quinze ans à 24 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 42 pour 100 000. 17 698 adultes âgés entre 25 et 44 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 103,1 pour 100 000. 86 707 adultes âgés entre 45 et 64 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 530,9 pour 100 000. 236 374 adultes âgés entre 65 et 84 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 2606,4 pour 100 000. Enfin, 194 428 adultes âgés de plus de 85 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 13 650,0 pour 100 000[4].

Mortalité des enfants de moins d'un an

En 2008, l'InVS a recensé 3 095 morts d'enfants de moins d'un an en France, soit un taux de mortalité de 374,9 pour 100 000[4]. 50,3 % de ces morts étaient dues à des affections dont l'origine est la période périnatale, ce qui représente 1 557 enfants. 20,7 %, soit 640, étaient dues à des malformations congénitales. 14,6 %, soit 452, étaient dues à une mort subite du nourrisson ou à une cause inconnue.

En 2000, l'InVS avait recensé 3 695 morts d'enfants de moins d'un an en France[4].

Entre 2005 et 2009, le taux de mortalité des enfants de moins d'un an a cessé de baisser, conduisant à un moins bon classement de la France parmi les pays d'Europe : elle occupait le 5e rang en 1999, et le 14e en 2008[5].

Mortalité des enfants d'un à quatorze ans

La mortalité des enfants d'un à quatorze ans est avant tout due aux accidents[4].

Le taux de mortalité des enfants d'un à quatorze ans a subit une baisse de 27 % entre 2000 et 2008.

Notes et références

Annexes

Articles connexes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mortalité en France de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем написать курсовую

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Mortalité — Taux de mortalité Taux de mortalité dans le monde par pays pour 1000 habitants et par an La mortalité, ou taux de mortalité, est le nombre de décès annuels rapporté au nombre d habitants d’un territoire donné. Elle se distingue du taux de… …   Wikipédia en Français

  • FRANCE - Données humaines et économiques — Si on trace des cercles successifs en prenant Paris comme centre, on peut voir que, dans un rayon de 1 000 kilomètres, vivent 260 millions d’habitants environ; dans un rayon de 5 000 kilomètres se trouvent toute l’Europe, le Proche Orient, le… …   Encyclopédie Universelle

  • Mortalite des prisonniers en France — Mortalité des prisonniers en France Les conditions de vie des détenus étant habituellement moins bonnes que celles du reste de la population, la mortalité est généralement différente et plus élevée dans les prisons, surtout avant le… …   Wikipédia en Français

  • Mortalité Des Prisonniers En France — Les conditions de vie des détenus étant habituellement moins bonnes que celles du reste de la population, la mortalité est généralement différente et plus élevée dans les prisons, surtout avant le XXe siècle, mais les facteurs sous jacents… …   Wikipédia en Français

  • Mortalité des prisonniers en france — Les conditions de vie des détenus étant habituellement moins bonnes que celles du reste de la population, la mortalité est généralement différente et plus élevée dans les prisons, surtout avant le XXe siècle, mais les facteurs sous jacents… …   Wikipédia en Français

  • MORTALITÉ — «La vie, c’est la mort», a dit Claude Bernard, et c’est en effet en décrivant comment l’être vivant s’efforce de vivre qu’on comprend le mieux les forces contraires à la vie. Dans le cas de l’être humain, quand un spermatozoïde a fécondé un ovule …   Encyclopédie Universelle

  • FRANCE - Naissance d’une nation — Si la Gaule romaine peut apparaître avec le recul des siècles comme une ancêtre de la France, les territoires qui devaient constituer celle ci ne formèrent que lentement, au cours du Moyen Âge, la préfiguration de son entité nationale. Divisée au …   Encyclopédie Universelle

  • Mortalité animale due aux véhicules — La mortalité animale sur les routes est la conséquence de collisions de la faune avec des véhicules et concerne de nombreuses espèces souvent, grands et petits mammifères, oiseaux, batraciens, insectes, etc. Ils sont souvent tués alors qu ils… …   Wikipédia en Français

  • Mortalité des prisonniers en France — Les conditions de vie des détenus étant habituellement moins bonnes que celles du reste de la population, la mortalité est généralement différente et plus élevée dans les prisons, surtout avant le XXe siècle, mais les facteurs sous jacents… …   Wikipédia en Français

  • mortalité — (mor ta li té) s. f. 1°   Condition des êtres vivants qui les rend sujets à la mort. •   Tous ses principes [d Aristote] semblent favoriser la pernicieuse créance de la mortalité de l âme, LA MOTHE LE VAYER Vertu des païens, II, Aristote.. •   Il …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”