- Beni Djellil
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Beni Djellil Ajouter une image
Administration Nom algérien بن جليل Pays Algérie Wilaya Béjaïa Daïra Amizour Chef-lieu Taourirt Code ONS 0623 Code postal 06350 Président de l'APC Salem Kaci Site web consulter Culture et démographie Population 7 795 hab. (2008[1]) Densité 279 hab./km2 Géographie Coordonnées Altitudes min. 400 m — max. 1000 m Superficie 27,93 km2 Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa. Beni Djellil, ou Aït Djellil, (en kabyle: At Jlil) est une commune de la wilaya de Béjaïa, en Kabylie (Algérie).
Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Beni Djellil est située au Sud de la wilaya de Béjaïa, à 35 km au sud-ouest de Béjaïa.
Relief
La commune est situtée dans une zone montagneuse[Laquelle ?], au relief accidenté, sur des hauteurs dominant les communes voisines. Elle est composée de nombreux villages proches les uns des autres, mais souvent séparés par des ravins que la route ou les chemins doivent franchir ou contourner.
Beni Djellil est entourée des montagnes de Tazrout, Sidi Boudjemaa et Sidi lmouhoube. Le point culminant de la commune (plus de 1 000 m. d'altitude), près du village d'Ijjedarene, est couronné par le mausolée de Sidi Abderrazak el Ghouth. De ce point, la vue s'étend, par temps clair, jusqu'à Lalla Gouraya[Quoi ?] (au-dessus de Bejaïa).
Villages de la communes
La commune de Beni Djellil est composée de dix-sept villages[2]: Aghbala, Ait Skheur, Aourir, Béni Djellil, Bounaïme, Idjedarène, Ikherbane, Tagma, Tala Eldjoudi, Tala Moumène, Tala Ouagrou, Tala Tayzelt, Taourrirth, Tighzert, Tiguemounine, Tizi N'Djeber et Turkin.
- Le village d'Aghbala est le plus important village de Beni Djellil, tant par sa population que par son terrtoire. Il fut le premier village à posséder une école primaire ouverte en 1906 à Inourar. Aghbala dispose aujourd'hui de deux mosquées et d'un collège, desservant aussi les villages voisins de Tighzert et Tourkine.
- Le village d'Ait Skheur est connu pour une longue tradition dans le métier de la boucherie, tout comme un autre Aït Skheur, village des "Ait Ourtilane", à quelques dizaines de kilomètres de Beni Djellil sur la route de Sétif. Dans les deux cas, les habitants pratiquent la boucherie comme métier d'ascension sociale, associant ainsi le nom de "skheuri" à celui de boucher.
- Le village d'Aourir (nom signifiant « colline », ighil) posséde cinq vieux cimetières. Il est certainement[évasif] le village le plus ancien de la commune de Beni Djellil. Il a été fondé par deux frères Ouatah et Lillouche (prénoms des deux fondateurs) venu de Médjana près de M'sila. En 1953 il était le seul village a posséder une madrasa (école arabe). L'auteur-compositeur-interprète Fodil Ouatah est originaire du village.
- Le village de Bounaïme doit sans doute son nom à l'abondance des récoltes dans le village puisqu'il signifie "celui qui a des biens à profusion"[réf. nécessaire]. Bounaïme est situé presque au centre de la commune, limitrophe de Taourirt et de Tala Moumen. Le village se situe sur une colline, à une altitude de 900 m. deux hameaux y sont rattachés : Tala Djoudi et Ikharbane. La population est d'environ 1 400 personnes. Au regard de sa population, Bounaïme est un des trois grands villages de la commune d'Ait Djellil aux côtés de Aghbala et Idjedaren. La majorité de la population u village pratique l'agriculture (cultures maraichères) et surtout l'élevage (moutons, chèvres, bœufs) et notamment l'apiculture.
- Les deux quartiers anciens du village d'Idjedarène : Ijjedarene Wada et Ijjedarene Ufela, sont situés dans un site difficilement accessible, et ont été progressivement abandonnés dans les années 1970 et 1980[réf. nécessaire], ses habitants et quelques'uns du village Aourir ont fondé un nouvel Idjedarène, à deux kilomètres, au lieu-dit Tala Moumen[réf. nécessaire].
- Le village de Taourirt (nom signifiant « petite colline ») est le chef-lieu de la commune. Le siège de l'assemblée populaire communale, la poste se situent à Taourirt. Le village dispose aussi d'un collège.
- Le nom du village de Tighzert signifie « la vallée ».
- Le lieu-dit Milkat tient son nom de la berbérisation du nombre français 1 004 m, altitude du poste militaire que l'armée française y avait établi pendant la guerre de libération.
- Le village de Tala Moumen est le nouvel emplacement du village d'Idjedarène. Limitrophe de Bounaïme et d'Ait Skheur, Tala Moumen est situé sur un col d'où partent trois routes dans des directions opposées (Bejaïa, Seddouk - Alger et Sétif). Sa population dépasse 1 000 personnes[réf. nécessaire].
- le village de tala ougrou (fontaine du figuier)a été créé par les famille kheniche et belkhiri
Histoire
A l'époque romaine
Le site de Beni Djellil est occupé depuis fort longtemps comme en témoignent les vestiges vraisemblement romains mis en évidence à Achreqraq[3].
Le lieu-dit d'Achreqraq est situé à l'extrémité Est de la commune, sur une vaste zone plane en contre-bas de Tala Moumene, au bord du chemin conduisant de Bounaïme à Ferraoun. Il est encore possible aujourd'hui possible de relever sur place de nombreux vestiges antiques (belles pierres taillées, tuiles, voire ustensiles ou pièces de monnaie[4].
Ces restes, qui pourraient indiquer l'emplacement de constructions, s'expliqueraient par la position stratégique du site, où le fort d'Ighil Uquerruy offre une vue dominante sur la région d'Amacine. La présence, repérable en descendant vers Trachi, d'une galerie souterraine qui relierait le site au village d'Ijdarene[5] suggère que les sources nombreuses de la zone pourraient avoir été captées pour alimenter les villes romaines installées dans la vallée de la Soummam (cité de Tiklat à El Kseur).
Un appel a été lancé pour la sauvegarde urgente du site, afin qu'il fasse l'objet de fouilles scientifiques et protectrices de tous les vestiges qui s'y trouvent[6].
A l'ère islamique
Selon la tradition orale, l'ensemble de la population de Beni Djellil serait originaire du Seguia el-Hamra[réf. nécessaire]. Cette tradition n'est pas invraisemblable[évasif] ; en effet, les montagnes de Petite Kabylie servirent de refuge aux Hammadides et à leurs alliés almoravides, après la chute de leurs capitales, la Kalâa des Béni Hammad[7] et Bejaïa[8], devant les troupes almohades (Ve siècle de l'Hégire - XIIe siècle ap. J.-C.). Or, on sait que les tribus almoravides (Mourabitine en arabe) étaient originaires du Seguia el-Hamra. D'autres migrations similaires sont signalées plus tard comme l'installation de Sidi El Djoudi à Hammam Guergour (Xe siècle de l'Hégire - XVIIe siècle).[style à revoir]
A l'époque de la colonisation, l'actuelle commune de Beni Djellil était réunie avec Ferraoun dans une seule région "Adouar Ihadjadjen" ou "Arch Ihadjadjen", tiré du nom de la zone frontalière qui sépare les deux "archs"[Quoi ?].
Population
La population de Beni Djellil est de 7 795 habitants, 3 949 du sexe masculin et 3 846 du sexe féminin[1]. La Commune de Beni-Djellil compte 1230 ménages, soit une taille moyenne de 6,3 personnes/ménage. La population se répartit de la façon suivante[9] :
- 2630 âmes dans l'agglomération chef-lieu: Taourirt, Tiguemounine, Bounaim et Tikheldjatines et Aourir)
- 4876 âmes pour les agglomérations secondaires: Aghbala(Aghbala, Iarichene, Tighzert et Turkine), Tizi-Nedjber, Ait-Skheur (Ait-Skheur et Milkat), Tala-Moumene (Tala-Moumene et Taqorrabt)
- 289 âmes pour les zones éparses: Tagma, Taslants, Tala-Tassemat, Ikhf-Lmerj et Ighalene.
La totalité de la population de Beni Djellil est Amazigh (berbère).
Économie
L'économie de Beni Djellil est traditionnellement fondée sur l'agriculture et l'élevage, principalement de moutons. De nombreux jardins, près de leur fontaine et de leur figuier, permettent la production de légumes variés. On trouve aussi, sur le territoire de la commune, de nombreuses oliveraies ainsi que de petits champs de blé.
L'économie de la commune est peu développée. Plusieurs projets d'aménagement sont actuellement en cours de réalisation sur plusieurs secteurs de la commune : aménagement et réfection des pistes, local de loisirs et culture, stade communal, réseau d'alimentation en eau potable, réseau d'assaissement[10].
Vie quotidienne
Patrimoine
Patrimoine religieux
De nombreux saints et érudits[précision nécessaire] ont vécu[Quand ?] à Beni Djellil :- Sidi Abderrazak el Ghouth[Qui ?], dont le mausolée domine la commune de Beni Djellil. Le saint appartient à la famille Iouaguaguene[Qui ?], de Tizi Njebbar[réf. nécessaire]
- Sidi Qali[Qui ?], célèbre[évasif] marabout dont le tombeau est visité dans le village d'Ait Skheur
- Ouali Salah de Tizi Njebbar, dont le mausolée est, dit-on, à Tazrout
- Lahlou lbedar et Bouabllala, orateurs et hommes d'esprit et de parole[précision nécessaire] de Bounaim
Personnalités liées à la commune
- Sciences humaines, littérature et poésie : Abdelmalek Sayad, y est né en 1932.
- Musique : Fodil Ouatah, auteur-compositeur-interprète, y est né.
- Peinture : Djamel Tatah[Pourquoi ?]
- Politique : Boualem Tatah[Pourquoi ?], directeur général de l'IFEL, conseiller diplomatique, maître de recherche en Génie nucléaire[réf. nécessaire].
- Sakina Bakha, conseillère régionale (apparentée Verte) de 1992 à 1998 en région Rhône-Alpes (France), a été une des toutes premières femmes politiques françaises issues de l'immigration[réf. nécessaire]. Figure du militantisme dans sa région, elle a également présenté une liste citoyenne aux élections municipales de 2002 à Saint-Etienne. Sa famille est originaire de Tizi Njebbar.
- Religion : Ouali Salah, Sidi Abderrazak el Ghouth et Sidi Qali, religieux de Beni Djellil.
- Sport : Karim Benzema, Newfel Ouatah, Ouari Ouali[Qui ?]
Notes et références
- Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya de Béjaïa, sur le site de l'ONS. [PDF]
- Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Béjaia, p. 1483.
- http://www.elwatan.com/regions/kabylie/bajaia/beni-djellil-des-vestiges-se-meurent-a-achreqraq-30-08-2011-138038_143.php El Watan - Abdelouahab Kasmi - 30/08/2011: Béni Djellil : Des vestiges se meurent à Achreqraq
- http://www.elwatan.com/regions/kabylie/bajaia/beni-djellil-des-vestiges-se-meurent-a-achreqraq-30-08-2011-138038_143.php El Watan - 30/08/2011 - avec une photo de pierre taillée
- http://www.elwatan.com/regions/kabylie/bajaia/beni-djellil-des-vestiges-se-meurent-a-achreqraq-30-08-2011-138038_143.php El Watan - 30/08/2011
- http://www.elwatan.com/regions/kabylie/bajaia/beni-djellil-des-vestiges-se-meurent-a-achreqraq-30-08-2011-138038_143.php El Watan - 30/08/2011 - l'article signale que des pierres taillées romaines sont arrachées du site pour être reemployées dans des constructions récentes
- La Kalâa des Béni Hammad - UNESCO World Heritage Centre La Kalaa des Beni Hammad fut en partie détruite par les Almohades en 1152. Rappelons que ces ruines existent toujours, sur la commune de Maàdid (wilaya de M'Sila). Le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1980. Voir le site Internet de l'UNESCO
- Bejaïa est prise également en 1152
- Présentation de la commune sur le site internet de la commune.Consulté le 01/09/2011/
- sources: article du journal El Watan du 17/4/2008, ainsi que l'article de K. Medjoub du 03/9/2007
Voir aussi
Liens externes
Sources
- "6 projets pour Beni Djellil, article de Kh. Cheurfa paru dans El Watan du 17/4/2008 Message - El Watan.
- "APC de Beni Djellil: Bilan d’une commune sous perfusion", article de Kh. Cheurfa du 03/09/2007 APC de Beni Djellil
- "Tighzert: sur les traces de Karim Benzema", article de K. Medjoub dans le journal El Watan du 13 mai 2008. - El Watan qui trace un portrait vivant de Ben Djellil aujourd'hui.
- "Tighzert: un village oublié", article de K. Medjoub dans El Watan du 30 mai 2008 - El Watan
- Béni Djellil : Des vestiges se meurent à Achreqraq, article de Abdelouahab Kasmi dans El Watan du 30/08/2011 - El Watan
Catégories :- Commune de la wilaya de Béjaïa
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