- Liste des tableaux de Diego Vélasquez
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Article principal : Diego Vélasquez.
Liste des tableaux de Diego Vélasquez.
Sommaire
Élaboration de cette liste
Pour l'élaboration de cette liste, on a utilisé le catalogue de José López-Rey ainsi que celui de Miguel Morán Turina et Isabel Sánchez Quevedo, également la liste des œuvres de Velázquez présente dans une annexe du livre de Jonathan Brown, Velázquez, pintor y cortesano. Dans une moindre mesure, on a utilisé aussi le catalogue de Maurizio Marini, beaucoup plus permissif que les précédents. Ce sont tous des catalogues de l'œuvre de Velázquez de publication récente. Le Catalogue complet de Morán et Sánchez Quevedo contient, d'autre part, une brève notice historiographique de chaque tableau. Les informations fournies par ces catalogues ont été complétées par une bibliographie.
Pour les titres, on a opté ceux donnés par les institutions qui les conservent, chaque fois que cela a été possible, ou le plus communément employé par les sources consultées. L'ordre suivi est celui du catalogue de Morán et Sánchez Quevedo.Pour chaque tableau, on indique le titre (titre en espagnol et sa traduction en français), la date d'exécution (exacte ou estimée), la technique employée, les dimensions du tableau, le lieu où est exposé le tableau, les observations sur le tableau (authenticité, discussion des critiques, etc), le numéro dans les catalogues Morán-Sánchez et López Rey.
Les titres français sont les traductions des titres espagnols et doivent être corrigés par les titres usuels par lesquels sont connus les différents tableaux en France.
Œuvres exécutées totalement ou partiellement par Velázquez
Étape sévillane (jusqu’en 1622)
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Morán-Sánchez
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López Rey(es) Tres músicos
(fr) Trois musiciens1617-1618 Huile sur toile 87 x 110 cm Staatliche Museen, Berlin 1/1 (es) Tres hombres a la mesa (El almuerzo)
(fr) Trois hommes à table, le déjeunervers 1618 Huile sur toile 108,5 x 102 cm Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg 2/3 (es) La cena de Emaús (La mulata)
(fr) La scène d’Emmaüs (la mulâtre)vers 1620 Huile sur toile 55 x 118 cm National Gallery of Ireland, Dublin Les dates proposées par la critique varient de 1617 à 1622. Une version de ce tableau sans la scène évangélique conservée à Chicago, d'attribution incertaine, a été préférée à celle-ci dans le passé par Mayer, Pantorba et autres[1]. 3/17 (es) Vieja friendo huevos
(fr) Vieille faisant frire des œufs1618 Huile sur toile 100,5 x 119,5 cm National Gallery of Scotland, Édimbourg Daté dans l’angle inférieur droit. 5/6 (es) Cristo en casa de Marta y María
(fr) Christ dans la maison de Marthe et Marie1618 Huile sur toile 60 x 103,5 cm National Gallery de Londres, Londres Daté 6/7 (es) Dos jóvenes a la mesa
(fr) Deux jeunes à tablevers 1622 Huile sur toile 65,3 x 104 cm Apsley House, Londres 9/24 (es) Santo Tomás
(fr) Saint Thomasvers 1619-1620 Huile sur toile 95 x 73 cm Musée des beaux-arts, Orléans 10/10 (es) Inmaculada Concepción
(fr) Immaculée Conceptionvers 1619 Huile sur toile 135 x 101,6 cm National Gallery de Londres 11/11 (es) San Juan en Patmos
(fr) Saint Jean à Patmosvers 1619 Huile sur toile 135,5 x 102,2 cm National Gallery de Londres 12/12 (es) Adoración de los Reyes
(fr) Adoration des Mages1619 Huile sur toile 204 x 126,5 cm Musée du Prado, Madrid Daté sur la pierre sous le pied de la Vierge. 13/13 (es) San Pablo
(fr) Saint Paulvers 1619-1620 Huile sur toile 99 x 78 cm Musée national d'art de Catalogne, Barcelone 14/14 (es) Cabeza de apóstol
(fr) Tête d’apôtrevers 1622 Huile sur toile 38 x 29 cm Musée du Prado, Madrid En dépôt au musée des beaux-arts de Séville. 15/15 (es) El aguador de Sevilla
(fr) Le porteur d'eau de Sévillevers 1620 Huile sur toile 106,7 x 81 cm Apsley House, Londres 16/16 (es) Retrato de don Cristóbal Suárez de Ribera
(fr) Portrait de don Cristóbal Suárez de Ribera1620 Huile sur toile 207 x 148 cm Musée des beaux-arts, Séville Signé et daté dans un pli du vêtement avec un monogramme difficile à lire (DOVZ ou DLV), 1620[2]. Il s’agirait d’un portrait posthume, mais le modèle est décédé en 1618, bien que Mayer pense que le monogramme et la date pourraient être apocryphes[3]. 17/19 (es) La venerable madre Jerónima de la Fuente
(fr) La vénérable mère Jerónima de la Fuente1620 Huile sur toile 162 x 107 cm Musée du Prado, Madrid Signé et daté Diego Velazquez f. 1620.. Le phylactère autour de la croix avec son inscription, aujourd’hui illisible, a été effacé en 1944, après l’entrée du tableau au musée, car on le croyait apocryphe[4]. 18/20 (es) La venerable madre Jerónima de la Fuente
(fr) La vénérable mère Jerónima de la Fuente1620 Huile sur toile 162,5 x 105 cm Collection Fernández Araoz, Madrid Signé et daté Diego Velazquez f. 1620. ajouté à une date postérieure et par une main étrangère[5]. 19/21 (es) Imposición de la casulla a San Ildefonso
(fr) Imposition de la chasuble à Saint Ildefonsevers 1620-1623 Huile sur toile 166 x 120 cm Mairie de Séville, Séville En mauvais état de conservation et avec d’importantes pertes de peinture. Pour une partie de la critique, il aurait été peint à Séville en 1623, entre le premier et le second voyage de Velázquez à Madrid. Dépôt de la municipalité de Séville au Centro Velázquez de la Fondation Focus-Abengoa, Séville[6]. 20/22 (es) Retrato de caballero / Francisco Pacheco
(fr) Portrait de chevalier / Francisco Pachecovers 1620-1622 Huile sur toile 40 x 36 cm Musée du Prado, Madrid L’identification du personnage représenté avec le beau-père du peintre, proposée par Allende-Salazar en 1925 et remise en questions ensuite par certains critiques[7], est à nouveau soutenue par le musée[8]. 21/23 Madrid (1622-1629)
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Morán-Sánchez
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López Rey(es) Retrato de Luis de Góngora y Argote
(fr) Portrait de Luis de Góngora y Argote1622 Huile sur toile 50,3 x 40,5 cm Museum of Fine Arts, Boston 22/25 (es) Retrato de hombre
(fr) Portrait d’homme1623-1624 Huile sur toile 55,5 x 38 cm Musée du Prado, Madrid Allende-Salazar (1925), Mayer (1936) et Camón Aznar estiment qu’il pourrait s’agir d’un autoportrait de Velázquez. López-Rey et Brown pensent à son frère Juan, également peintre et établi à Madrid[9]. 24/27 (es) Felipe IV
(fr) Philippe IV1623-1624 Huile sur toile 61,6 x 48,2 cm Meadows Museum, Dallas (Texas) Brown croit qu’il pourrait s’agir du premier portrait du roi, selon Francisco Pacheco, fait d’après nature le 30 août 1623[10], hypothèse rejetée par López-Rey[11]. 25/28 (es) Retrato de dama
(fr) Portrait de damevers 1625 Huile sur toile 32 x 24 cm Avant au Palacio Real, Madrid. Localisation actuelle inconnue C’est un fragment d’un portrait de plus grandes dimensions, probablement disparu lors de l’incendie de l’Alcazar[12]. 28/31 (es) Cabeza de venado
(fr) Trophée de chassevers 1626-1628 Huile sur toile 58 x 44,5 cm Musée du Prado, Madrid Datation controversée. La majorité des critiques le situe vers 1635[13]. Pour López-Rey, il daterait de 1626, en raison d'un document de 1637 parlant d'un tableau d'un trophée de chasse peint par Velázquez et qui portait l’inscription «Notre Roi Sr. Phe. quatre l’a tué en 1626»[14], datation confirmée par l’étude technique réalisée par Carmen Garrido, qui le date entre 1626 et 1628[15]. 31/33 (es) Cristo contemplado por el alma cristiana
(fr) Christ contemplé par l’âme chrétienne1626-1628 Huile sur toile 165 x 206,4 cm National Gallery de Londres 32/35 (es) Felipe IV
(fr) Philippe IV1623-1628 Huile sur toile 198 x 101,5 cm Musée du Prado, Madrid La radiographie montre un portrait antérieur, proche de celui conservé au Metropolitan de New York, peint vers 1623 et complètement transformé par le peintre lui-même vers 1628[16]. 33/36 (es) Carlos de Austria, infante de España
(fr) Charles d’Autriche, infant d’Espagne1626-1628 Huile sur toile 209 x 12 cm Musée du Prado, Madrid 34/37 (es) Felipe IV
(fr) Philippe IVvers 1628 Huile sur toile 57 x 44,5 cm Musée du Prado, Madrid De manière unanime, il est considéré comme un fragment d’une œuvre de plus grandes dimensions[17]. 35/38 (es) Demócrito / El geógrafo
(fr) Démocrite / le géographe1628-1629 Huile sur toile 101 x 81 cm Musée des Beaux-Arts, Rouen Tête et main repeints vers 1640. La radiographie montre que la main gauche tenait auparavant une coupe, comme cela apparait sur deux copies conservées[18]. 37/40 (es) El triunfo de Baco o Los Borrachos
(fr) Le triomphe de Bacchus1628-1629 Huile sur toile 165,5 x 227,5 cm Musée du Prado, Madrid 38/41 (es) La cena de Emaús
(fr) La scène d’Emmaüs1628-1629 Huile sur toile 123,2 x 132,7 cm Metropolitan Museum of Art, New York Datation controversée, avec des dates qui vont de 1619 (Lafuente Ferrari) jusqu’à une époque immédiatement postérieure au retour du premier voyage en Italie (Marías)[19]. 39/42 Premier voyage en Italie (1629-1630)
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Morán-Sánchez
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López Rey(es) María de Austria, reina de Hungría
(fr) Marie d’Autriche, reine de Hongrie1630 Huile sur toile 59,5 x 45,5 cm Musée du Prado, Madrid 40/48 (es) La túnica de José
(fr) La tunique de Joseph1630 Huile sur toile 223 x 250 cm Monastère de l’Escorial, San Lorenzo de l’Escorial 41/43 (es) La fragua de Vulcano
(fr) La forge de Vulcain1630 Huile sur toile 222 x 290 cm Musée du Prado, Madrid 42/44 (es) Cabeza de Apolo
(fr) Tête d’Appolon1630 Huile sur toile 36 x 25 Collection particulière, New York Considéré comme une étude en couleur pour La forge de Vulcain[20]. 43/45 (es) Vista del jardín de la Villa Medici en Roma (Pabellón de Ariadna)
(fr) Vue du jardin de la villa Médicis à Rome (pavillon d’Ariane)1630 Huile sur toile 44,5 x 38,5 Musée du Prado, Madrid La datation de ce tableau et du suivant a été très controversée. Daté par une bonne partie de la critique du second voyage en Italie, vers 1650, les études techniques effectuées au musée du Prado confirment la date de 1630 défendue par López-Rey[21]. 44/46 (es) Vista del jardín de la Villa Medici en Roma (Entrada de la Gruta)
(fr) Vue sur le jardin de la villa Médicis à Rome (entrée de la grotte)1630 Huile sur toile 48,5 x 43 Musée du Prado, Madrid 45/47 Madrid (1631-1648)
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Morán-Sánchez
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López Rey(es) Una sibila (¿Juana Pacheco?)
(fr) Une sibylle (Juana Pacheco?)1630-1631 Huile sur toile 62 x 50 cm Musée du Prado, Madrid En 1746, après avoir été acheté par Isabelle de Farnèse, elle est décrite comme «la femme de Velázquez», affirmation discutée par López-Rey et d’autres qui ne trouvent pas de documents pour étayer cette identification[22]. 46/49 (es) Retrato de hombre joven
(fr) Portrait d’un jeune homme1630-1631 Huile sur toile 89,2 x 69,5 cm Alte Pinakothek, Munich Inachevé, avec les mains seulement ébauchées, bien que López-Rey suggère qu’il pourrait être achevé suivant les critères de Velázquez qui laisse des zones ébauchées pour souligner l’essence propre du tableau[23]. 47/50 (es) La tentación de Santo Tomás de Aquino
(fr) La tentation de Saint Thomas d’Aquin1631-1632 Huile sur toile 244 x 203 cm Musée Diocésain, Orihuela Tant López-Rey[24] que Jonathan Brown[25], qui antérieurement l’avaient attribué à Alonso Cano[26], ont rectifié cette opinion attribuant l’œuvre à Velázquez après le nettoyage effectué en 1990 par Enriqueta Quintana dans l’atelier du musée du Prado et l’étude technique de Carmen Garrido[27]. 48/130 (es) El príncipe Baltasar Carlos con un enano
(fr) Le prínce Baltasar Carlos avec un nain1631 Huile sur toile 128,1 x 102 cm Museum of Fine Arts, Boston Inscription, en partie effacée, sur le rideau à gauche: «Aetatis AN./MENS 4». Brown et Elliott pensent qu’il manque un 2 après AN, ce qui conduit à estimer l’âge du personnage à deux ans et quatre mois; le tableau servirait à commémorer la cérémonie du serment au prince héritier par les Cortes de Castille, cérémonie qui a eu lieu en 1632 et lors de laquelle le prince était vêtu exactement comme sur ce portrait[28]. 49/51 (es) Felipe IV de castaño y plata
(fr) Philippe IV en brun et argent1631-1632 Huile sur toile 199,5 x 113 cm National Gallery de Londres Signé sur le papier que le roi tient dans la main, comme s’il s’agissait d’une pétition adressée au monarque : «Señor / Diego Velazquez / Pintor de V Mg.». 50/5 (es) Isabel de Borbón
(fr) Isabelle de Bourbon1631-1632 Huile sur toile 207 x 119 cm Collection particulière, New York Peint sur un portrait antérieur de la reine réalisé par Velázquez à la fin des années 1620 et connu par une copie[29]. Pour Brown, qui le date vers 1635, de Velázquez avec la participation de l’atelier[30]. 51/53 (es) Don Diego del Corral y Arellano
(fr) Don Diego del Corral y Arellano1631-1632 Huile sur toile 205 x 116 cm Musée du Prado, Madrid 52/55 (es) Doña Antonia de Ipeñarrieta y Galdós y su hijo don Luis
(fr) Doña Antonia de Ipeñarrieta y Galdós et son fils don Luis1631-1632 Huile sur toile 205 x 115 cm Musée du Prado, Madrid Brown voit la participation de l’atelier dans l’habit de la dame et dans le personnage de l’enfant, qui dans le passé était pris pour un ajout postérieur, ce qui a été démenti par la radiographie[31],[32]. 53/54 (es) Mano de hombre
(fr) Main d’hommevers 1630 Huile sur toile 27 x 24 cm Localisation inconnue, avant le Palais Royal, Madrid Écrit sur le papier: «Illmo Señor / Diego Velazquez». Fragment d’un portrait de l'archevêque Fernando de Valdés, dont la composition est connue par une copie anonyme conservée dans la collection du comte de Toreno[33]. 54/56 (es) Don Pedro de Barberana y Aparregui
(fr) Don Pedro de Barberana y Aparregui1631-1632 Huile sur toile 198,2 x 111,8 Kimbell Art Museum, Fort Worth (Texas) 55/57 (es) Don Juan Mateos
(fr) Don Juan Mateosvers 1632 Huile sur toile 108 x 90 cm Gemäldegalerie, Dresde Les mains sont seulement ébauchées, mais avec une touche de lumière blanche, ce qui fait penser que Velázquez l'estimait achevé dans cet état. 56/58 (es) Cristo crucificado
(fr) Christ crucifiévers 1632 Huile sur toile 250 x 170 cm Musée du Prado, Madrid 57/59 (es) El príncipe Baltasar Carlos
(fr) Le prínce Baltasar Carlos1632 Huile sur toile 117,8 x 95,9 Collection Wallace, Londres 58/60 (es) Felipe IV
(fr) Philippe IV1632 Huile sur toile 127,5 x 86,5 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne Généralement considéré comme une œuvre de Velázquez avec la collaboration de l'atelier[34]. Pour López-Rey, uniquement la tête et certains petits détails pourraient être de Velázquez[35]. 59/61 (es) Isabel de Borbón
(fr) Isabelle de Bourbon1632 Huile sur toile 132 x 101,5 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne Comme pour le portrait précédent, avec qui il aurait formé une paire, il serait de Velázquez avec une large participation de l'atelier[36],[37]. 60/62 (es) El bufón llamado "don Juan de Austria"
(fr) Le bouffon appelé "don Juan d'Autriche"1632-1633 Huile sur toile 210 x 124,5 cm Musée du Prado, Madrid 61/65 (es) Gaspar de Guzmán, conde-duque de Olivares, a caballo
(fr) Gaspar de Guzmán, comte-duc d'Olivares, à cheval1634 Huile sur toile 314 x 240 cm Musée du Prado, Madrid 62/66 (es) Caballo blanco
(fr) Cheval blancvers 1634-1635 Huile sur toile 310 x 245 cm Palais royal, Madrid 63/67 (es) Felipe III a caballo
(fr) Philippe III à chevalvers 1634-1635 Huile sur toile 305 x 320 cm Musée du Prado, Madrid De Velázquez avec une large participation de l'atelier. Bandes latérales ajoutées à une date postérieure. Ce tableau, peint avec les quatre suivants pour le Salón de Reinos du Palais du Buen Retiro, aurait été commencé par Velázquez en 1628, complété por une autre main et retouché par Velázquez en 1634-1635[38]. Les études techniques réalisées au musée du Prado indiquent sans discussion que la préparation de la toile est la même pour les cinq, qui auraient été conçus dès leur conception comme un ensemble, même si dans celui-ci comme dans ceux des deux reines a été importante la participation de l'atelier[39]. 64/68 (es) La reina Margarita de Austria a caballo
(fr) La Reine Marguerite d'Autriche à cheval1634-1635 Huile sur toile 302 x 311,5 cm Musée du Prado, Madrid De Velázquez et de son atelier. Bandes latérales ajoutées à une date postérieure. De Velázquez serait la remaniement de la tête de la reine et du harnais du cheval, initialement très détaillés; tant dans les crins du cheval et que dans certaine zone du paysage, on a procédé de manière inverse, en masquant lors du remaniement final, des traces de peinture d'une technique plus libre et peut-être de Velázquez lui-même[40]. 65/69 (es) La reina Isabel de Francia a caballo
(fr) La Reine Isabelle de France à cheval1634-1635 Huile sur toile 304,5 x 317,5 cm Musée du Prado, Madrid De Velázquez avec une large participation de l'atelier[41]. 66/70 (es) Felipe IV a caballo
(fr) Philippe IV à cheval1634-1635 Huile sur toile 305,5 x 317,5 cm Musée du Prado, Madrid 67/71 (es) El príncipe Baltasar Carlos a caballo
(fr) Le prince Baltasar Carlos à cheval1634-1635 Huile sur toile 209,5 x 174 cm Musée du Prado, Madrid 68/72 (es) La rendición de Breda (Las lanzas)
(fr) La reddition de Breda ou Les lances1634-1635 Huile sur toile 307,5 x 370,5 cm Musée du Prado, Madrid Documenté avec les cinq portraits équestres peints pour le Salón de Reinos par des billets de paiement datés entre août 1634 et juillet 1635[42]. 69/73 (es) Juan Martínez Montañés
(fr) Juan Martínez Montañés1635-1636 Huile sur toile 110,5 x 87,5 cm Musée du Prado, Madrid Décrit dans les anciens inventaires du musée comme «sculpteur inconnu qui serait Alonso Cano», son identification comme portrait de Martínez Montañés, proposé par Pedro de Madrazo, est basée sur le buste de Philippe IV qu'il est en train de sculpter, laissé par Velázquez seulement à l'état d'ébauche, dont s'est chargé Montañés entre juin 1635 et février 1636, appelé à Madrid pour modelar le portrait qui avait servi de modèle à Pietro Tacca[43]. 70/76 (es) Felipe IV cazador
(fr) Philippe IV, chasseurvers 1632-1633 Huile sur toile 189 x 124,5 cm Musée du Prado, Madrid 71/63 (es) El cardenal infante don Fernando de Austria cazador
(fr) Le cardinal-infant Fernando d'Autriche chasseurvers 1632-1633 Huile sur toile 191,5 x 108 cm Musée du Prado, Madrid Étant donné que l'infant était parti de Madrid en 1632, Velázquez avait dû faire un portrait préalable, peut-être celui que les radiographies montrent inversé au pied de l'actuel[44]. 72/64 (es) El príncipe Baltasar Carlos cazador
(fr) Le prince Baltasar Carlos chasseur1635-1636 Huile sur toile 191 x 102 cm Musée du Prado, Madrid Inscription dans l'angle inférieur gauche: «ANNO AETATis SVAE. VI», ce qui permet de le dater en 1636 ou la fin de 1635, puisque le prince est né le 29 octobre 1629. Découpé sur la droite, où ne subsiste qu'à peine un petit fragment d'un lévrier, altérant la disposition spaciale originale, dans laquelle le personnage du prince était centré comme le montrent certaines copies d'atelier qui montrent trois chiens[45]. 73/77 (es) El príncipe Baltasar Carlos en el picadero
(fr) La leçon d'équitation du prínce Baltasar Carlosvers 1636 Huile sur toile 144 x 96,5 cm Collection Duc de Westminster, Londres Décrit par Palomino et cité dans la collection des marquis du Carpio, son autenticité a été mise en doute dans le passé, étant attribué à Mazo entre autres par Beruete, Allende-Salazar et Gaya Nuño[46]. López-Rey, qui comme Enriqueta Harris observe la disproportion entre le cheval et une certaine désorganisation dans la composition, le tient pour un ouvage de l'atelier terminé por Velázquez[47]. Brown l'accueille sans réserves, comme «un des plus satisfaisant portrait de cour de Velázquez»[48], opinion partagée par Marías et d'autres qui y voient une préfiguration des Ménines[49]. 74/78 (es) La dama del abanico
(fr) La dame à l'éventailvers 1635 Huile sur toile 95 x 70 cm Collection Wallace, Londres 75/79 (es) La costurera
(fr) La couturièrevers 1635-1643 Huile sur toile 74 x 60 cm National Gallery of Art, Washington Inachevé. Datation incertaine. Bien que généralement accepté, à cause d'une mention à l'inventaire des biens de Velázquez dans laquelle on parle d'une «tête de femme travaillant», Sánchez Cantón le tient pour une œuvre de Mazo[50]. 77/81 (es) Pablo de Valladolid
(fr) Pablo de Valladolidvers 1636-1637 Huile sur toile 213,5 x 125 cm Musée du Prado, Madrid 78/82 (es) El bufón Calabacillas
(fr) Le bouffon "Calabacillas", appelé à tort "Bobo de Coria"vers 1637-1639 Huile sur toile 105,5 x 82,5 cm Musée du Prado, Madrid 79/83 El bufón "Barbarroja", don Cristóbal de Castañeda y Pernia
(fr) Le bouffon "Barbarroja", don Cristóbal de Castañeda y Perniavers 1637-1640 Huile sur toile 200 x 121,5 cm Musée du Prado, Madrid Décrit dans les anciens inventaires comme inachevé, étant donné le notable contraste entre le visage et le vêtement rouge dissonant, seulement esquissés sur un fond marron peint à la brosse, et la finition soignée de la cape à l'épaule. L'exécution en deux temps, séparés par un nombre considérable d'années, que López-Rey situe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle pour la finition de la cape, n'a pas été confirmé par l'étude technique[51]. 80/84 (es) San Antonio Abad y san Pablo, primer ermitaño
(fr) Saint Antoine Abbé et saint Paul, premier ermitevers 1635-1638 Huile sur toile 261 x 192 cm Musée du Prado, Madrid 81/85 (es) El conde-duque de Olivares
(fr) Le comte-duc d'Olivaresvers 1638 Huile sur toile 67 x 54 cm Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg Relation avec une gravure signée Hermann Panneels, «Ex Archetypo Velazquez», imprimée à Madrid en 1638[52]. Pour Brown, «probablement une étude d'après nature pour être utilisée dans l'atelier»[53]. 82/87 (es) Francisco II de Este
(fr) François II d'Este1638 Huile sur toile 68 x 51 cm Galeria Estense, Modène 84/89 (es) El príncipe Baltasar Carlos
(fr) Le prince Baltasar Carlosvers 1639 Huile sur toile 128,5 x 99 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne De Velázquez avec l'aide de l'atelier[54]. Selon López-Rey, on peut attribuer à Velázquez l'ébauche générale et le visage du prince[55]. 86/90 (es) Retrato de hombre
(fr) Portrait d'hommevers 1635-1645 Huile sur toile 76 x 64,8 cm Apsley House, Londres 87/91 (es) Esopo
(fr) Ésopevers 1639-1641 Huile sur toile 179,5 x 94 cm Musée du Prado, Madrid Inscription en haut, à droite: «AESOPVS». 88/92 (es) Menipo
(fr) Ménippevers 1639-1641 Huile sur toile 178,5 x 93,5 cm Musée du Prado, Madrid Inscription à gauche, en haut: «MOENIPVS». 89/93 (es) Descanso de Marte
(fr) Repos de Marsvers 1639-1641 Huile sur toile 181 x 99 cm Musée du Prado, Madrid 90/94 (es) Autorretrato
(fr) Autoportraitvers 1640 Huile sur toile 45,8 x 38 cm Museo de Bellas Artes, Valence Avec celui des Ménines, il s'agit de l'unique autoportrait autographe conservé, découpé sur trois de ses côtés. Une copie aux Uffizi de Florence pourrait refléter son état primitif. La restauration réalisée en 1986 dans les ateliers du musée du Prado par Rocío Dávila a confirmé son attribution, mise en doute dans le passé à cause de la crasse qui le couvrait, entre autres par Jonathan Brown, qui en 1999, a rectifié son jugement[56]. 91/96 (es) Retrato de niña
(fr) Portrait de petite fillevers 1640 Huile sur toile 51,5 x 41 Hispanic Society of America, New York Inachevé selon López-Rey, qui souligne les vigoureux coups de pinceau dans le vêtement[57] et «un des portraits féminins les plus captivants de Velázquez» selon Brown[58]. 92/97 (es) Francisco Lezcano, el Niño de Vallecas
(fr) Francisco Lezcano, l'Enfant de Vallecasvers 1643-1645 Huile sur toile 107,5 x 83,5 cm Musée du Prado, Madrid 93/99 (es) Felipe IV en Fraga
(fr) Philippe IV à Fraga1644 Huile sur toile 129,8 x 99,4 cm Frick Collection, New York 94/100 (es) El bufón don Diego de Acedo, "el Primo"
(fr) Le bouffon don Diego de Acedo, "el Primo"vers 1645 Huile sur toile 106 x 82,5 cm Musée du Prado, Madrid 96/102 (es) El bufón don Sebastián de Morra
(fr) Le bouffon don Sebastián de Morravers 1645 Huile sur toile 106 x 81,5 cm Musée du Prado, Madrid 97/103 (es) La coronación de la Virgen
(fr) Couronnement de la Viergevers 1645 Huile sur toile 178,5 x 134,5 cm Musée du Prado, Madrid La date proposé par López-Rey, étant données les resssemblances stylistiques avec Les Fileuses et La Vénus au miroir, a été mise en question par Allende-Salazar, car Jusepe Martínez s'est inspiré d'elle pour son Coronación de la cathédrale de Saragosse, datée de 1644, et par l'étude technique faite au musée du Prado, que situe l'œuvre vers 1635, une date, d'autre part, en accord avec celle que donnait Palomino[59],[60]. 98/105 (es) El tocador de Venus (La Venus del espejo)
(fr) Vénus à son miroirHuile sur toile 122,5 x 177 cm National Gallery, Londres La datation de cette œuvre est l'objet de discussion. Il résulte des archives que le tableau se trouvait à Madrid en juin 1651, avant le retour de Velázquez d'Italie, ce qui à conduit López-Rey à dater l'œuvre entre 1644-1648, immédiatement avant son départ, alors que d'autres, pour des raisons stylistiques, préfèrent supposer qu'il a été peint en Italie entre 1649 et 1650 et a été expédié à Madrid[61]. 100/106 (es) Figura de mujer (Sibila con "tabula rasa"
(fr) Figure de femme (Sybille avec une "tablette vierge"vers 1644-1648 Huile sur toile 64 x 58 cm Meadows Museum, Dallas 101/108 (es) La infanta Maria Teresa
(fr) L'infante Maria Teresa1648 Huile sur toile 48 x 37 cm Metropolitan Museum of Art, New York Depuis Beruete (1909), la critique l'accepte de manière unanime. Seul Harris (1982) ne le mentionne pas. Brown (1986) estime que c'est une petite étude d'après nature pour être utilisée postérieurement comme modèle dans d'autres portraits[62]. 102/109 (es) Un caballero de la Orden de Santiago
(fr) Un chevalier de l'Ordre de Santiagovers 1645-1650 Huile sur toile 67 x 56 cm Gemäldegalerie, Dresde 103/110 Second voyage en Italie (1649-1651)
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Morán-Sánchez
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López Rey(es) Juan de Pareja
(fr) Juan de Pareja1649-1650 Huile sur toile 81,3 x 69,9 cm Metropolitan Museum of Art, New York 104/112 (es) Retrato de hombre, el llamado "Barbero del Papa"'
(fr) Portrait d'homme, dit le "Barbier du Pape"1650 Huile sur toile 50,5 x 47 cm Musée du Prado, Madrid 105/113 (es) Inocencio X'
(fr) Innocent X1650 Huile sur toile 140 x 120 cm Galerie Doria-Pamphilj, Rome Signé sur le papier que tient à la main le pontife: «Alla santa di Nro Sigre / Innocencio Xº / Per / Diego de Silva / Velázquez dela Ca / mera di S. Mte Cattca» 106/114 (es) Inocencio X'
(fr) Innocent X1650 Huile sur toile 82 x 71,5 cm Apsley House, Wellington Museum, Londres Il pourrait s'agir de la copie que selon les documents, Velázquez a fait pour lui et a conservé jusqu'à sa mort, utilisée peut-être par les nombreuses copies existantes. Pour López-Rey, Velázquez aurait peint la tête et l'ébauche générale; le portrait aurait été achevé par une autre main[63]. 107/115
(fr) Camillo Massimi
(fr) Camillo Massimi1650 Huile sur toile 73,6 x 58,5 cm Kingston Lacy, Dorset 108/116 (es) ''El cardenal Astalli
(fr) Le Cardinal Astalli1650-1651 Huile sur toile 61 x 48,5 cm The Hispanic Society of America, New York 109/117 Madrid (1651-1660)
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Morán-Sánchez
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López Rey(es) María Teresa, infanta de España
(fr) Marie Thérèse, infante d'Espagne1651-1652 Huile sur toile 34,3 x 40 cm Metropolitan Museum of Art, New York Redécoupé[64]. La critique le considère de manière unanime de la main de Velázquez. Brown (1986) estime qu'il s'agit d'une étude d'après nature pour être employée postérieurement comme modèle dans d'autres portraits[65]. 110/118 (es) La infanta María Teresa
(fr) L'infante Marie Thérèse1651-1653 Huile sur toile 127 x 98,5 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne 111/119 (es) Felipe IV
(fr) Philippe IV1653-1655 Huile sur toile 69 x 56 cm Musée du Prado, Madrid 112/120 (es) La reina Mariana de Austria
(fr) La Reine Marianne d'Autriche1652-1653 Huile sur toile 234 x 131,5 cm Musée du Prado, Madrid Peint par dessus un portrait du roi, peut-être uniquement ébauché. López-Rey a signalé, et cela a été confirmé lors de l'étude technique effectuée au musée du Prado, que la partie supérieure du rideau a été peinte par une autre main sur un morceau de toile ajoutée à la composition originale, dans le but d'assortir le tableau avec celui du Philippe IV avec un lion, du musée du Prado, œuvre de l'atelier[66],[67]. 113/121 (es) La infanta Margarita
(fr) L'Infante Marguerite1653 Huile sur toile 128,5 x 100 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne 114/122 (es) La infanta Margarita
(fr) L'Infante Margueritevers 1656 Huile sur toile 105 x 88 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne 115/123 (es) La familia de Felipe IV, o Las Meninas
(fr) La famille de Philippe IV, ou Les Ménines1656-1657 Huile sur toile 318 x 276 cm Musée du Prado, Madrid 116/124 (es) La fábula de Aracne, o Las Hilanderas
(fr) La Fable d'Aracné, ou Les FileusesHuile sur toile 167 x 252 cm Musée du Prado, Madrid La critique date majoritairement cette œuvre vers 1657-1658. López-Rey, par la proximité stylistique avec la Vénus au miroir, avance son exécution jusqu'en 1644-1648. Les études techniques réalisées ne sont pas concluantes sur ce point[68]. 117/107 (es) La reina Mariana de Austria
(fr) La reine Marianne d'Autrichevers 1655-1656 Huile sur toile 46,5 x 43 cm Meadows Museum, Dallas À cause de son aspect inachevé, on pense qu'il s'agit d'une étude d'après nature pour être utilisée dans d'autres portraits, y compris selon certains critiques, le portrait des rois qui figure dans Les ménines[69]. 118/125 (es) Mercurio y Argos
(fr) Mercure et Argosvers 1659 Huile sur toile 128 x 250 cm Musée du Prado, Madrid Peint pour le Salon de los Espejos del Alcázar ainsi que trois autres tableaux ayant un thème mythologique disparus lors de l'incendie de 1734. 120/127 (es) La Infanta Margarita
(fr) L'Infante Marguerite1659 Huile sur toile 127 x 107 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne 121/128 (es) El príncipe Felipe Próspero
(fr) Le prince Philippe Próspero1659 Huile sur toile 128,5 x 99,5 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne 122/129 Œuvres d'attribution incertaine
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Morán-Sánchez
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López Rey(es) Escena de cocina
(fr) Scène de cuisinevers 1620 Huile sur toile 55 x 104,5 cm Art Institute of Chicago, Chicago López-Rey laisse en suspens l'attribution à cause de son mauvais état de conservation[70]. Œuvre attribuée par Jonathan Brown, qui n'écarte pas l'idée qu'il puisse s'agir du travail d'un copiste[71]. 4/18 (es) Cabeza de hombre joven de perfil
(fr) Tête de jeune homme de profilvers 1618-1619 Huile sur toile 39,5 x 35,8 cm Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg La radiographie montre la peinture sous-jacente d'une tête très semblable à celle du personnage central des Tres músicos. López-Rey, qui la tient pour excellente, défend son attribution[72]. Brown (nº Q-4) la considère uniquement comme œuvre possible de Velázquez[73]. 7/8 (es) Almuerzo de campesinos
(fr) Repas de paysansvers 1618-1619 Huile sur toile 96 x 112 cm Szépmüvészeti Múzeum, Budapest La toile est arrivée en très mauvais état de conservation et avec de nombreuses retouches, ce qui rend difficile l'attribution[74]. 8/9 (es) La Immaculada
(fr) L'Immaculéevers 1618-1620 Huile sur toile 142 x 98,5 cm Centro de Investigación Diego Velázquez, Fundación Focus-Abengoa Séville Présentée à Paris en 1990 comme œuvre de l'entourage de Velázquez. Mise aux enchères par Shoteby's de Londres (1994) sous le nom de Velázquez, avec l'accord favorable de José López-Rey et Jonathan Brown[75],[76]. Attribution rejetée par Alfonso E. Pérez Sánchez, qui l'attribue à Alonso Cano[77]. (es) Las lágrimas de San Pedro
(fr) Les larmes de Saint Pierrevers 1618-1619 Huile sur toile 132 x 98,5 cm Collection Villar-Mir, Madrid Inédit jusqu'à sa présentation par Manuela Mena en 1999 comme l'original d'une œuvre connue par diverses copies de qualités inégales, une d'elles au musée des Beaux Arts de Séville attribuée à Francisco de Herrera le Vieux[78]. Admise comme original de Velázquez par Alfonso E. Pérez Sánchez[79]. (es) San Juan Bautista en el desierto
(fr) Saint Jean Baptiste dans le désertvers 1620 Huile sur toile 175,3 x 152,5 cm Art Institute of Chicago Le rejet par la critique d'une attribution ancienne à Velázquez proposée par Mayer (1936) a entraîné sa présentation au catalogue du musée comme anonyme sévillan. Exposé en 2005-2006 sous le nom de Alonso Cano[80]. Maurizio Marini[81] y Javier Portús (2007), a défendu à nouveau l'attribution à Velázquez, en soulignant ses affinités avec les tableaux de sa période sévillane démontrées dans l'étude technique réalisée à l'Art Institute[82]. (es) Retrato de un clérigo
(fr) Portrait d'un prêtrevers 1622-1623 Huile sur toile 66,5 x 51 cm Collection Payá, Madrid Inscription «AETATIS SVAE. 40-». Présenté par Mayer en 1936, López-Rey l'admet comme œuvre de Velázquez, tout en signalant son mauvais état de conservation; il pense que le portrait pourrait être celui de Francisco de Rioja[83]. Pour Brown (nº Q.1) «peut-être de Velázquez»[84] . 23/26 (es) Un gentilhombre (¿Juan de Fonseca?)
(fr) Un gentilhomme (¿Juan de Fonseca?)vers 1623 Huile sur toile 52 x 40 cm Detroit Institute of Arts, Détroit Refusé par López-Rey, après l'avoir accepté provisoirement en 1963, à cause de son mauvais état de conservation; pour Brown (nº Q-3) peut-être de Velázquez. C'est Marini (nº 37) qui a défendu avec le plus de chaleur l'attribution, en le comparant avec le portrait de Góngora et en supposant qu'il pourrait s'agir du portrait de son protecteur peint par Velázquez en arrivant à Madrid, selon information de Pacheco[85]. (es) El venerable padre fray Simón de Rojas difunto
(fr) Le vénérable père fray Simón de Rojas défunt1624 Huile sur toile 101 x 121 cm Collection des ducs del Infantado, Madrid Inscriptions: «AVE MARIA» et en haut à droite : «El RºP.M. Fr. Simon D. Roxas». Antonio Palomino donne l'information que Velázquez a peint un portrait de Simón de Rojas, confesseur de la reine, «estando difunto»[86]; identifié par Pérez Sánchez avec celui d'une collection privée madrilène, où il est attribué à Francisco de Zurbarán[87]. (es) Felipe IV
(fr) Philippe IV1624 Huile sur toile 200 x 102,9 cm Metropolitan Museum of Art, New York Pour López-Rey, il s'agit de l'un des trois portraits (du roi, du comte-duc et de García Pérez) pour lesquels Velázquez a signé un reçu de 800 reales en décembre 1624. Dans son exécution, il aurait reproduit la tête du buste de Dallas se servant pour le reste du portrait du musée du Prado dans son état antérieur aux retouches de 1628[88]. Selon Jonathan Brown, il s'agirait d'une copie, faite par l'atelier, du portrait sous-jacent révélé par les radiographies sous le tableau Felipe IV[89]. 26/29 (es) El conde-duque de Olivares
(fr) Le Comte-Duc d'Olivares1624 Huile sur toile 201,2 x 111,1 cm Musée d'Art de São Paulo, São Paulo Compagnon du précédent, le Felipe IV du Metropolitan, ce tableau est l'objet de la même divergence dans les opinions de la critique spécialisée[90]. Jonathan Brown, qui en 1990 le considérait comme «attribué», en 1999 admet, cependant, l'existence d'un prototype de Vélasquez, s'agissant du premier portrait conservé qu'il a fait d'un aristocrate[91]. 27/30 (es) El conde-duque de Olivares
(fr) Le comte-duc d’Olivaresvers 1624-1626 Huile sur toile 216 x 192,5 cm The Hispanic Society of America, New York Inscription «el Conde Duque» et une autre à peine lisible «A 25» qui serait l’année de son exécution ou selon López-Rey celui d’un ancien inventaire. En mauvais état de conservation et à cause de cela accepté avec des réserves par López-Rey, qui en tout cas, le préfère au suivant à la différence de Justi y Mayer[92], «indubitablement de la main de Velázquez» pour Brown[93], attribué à Gaspard de Crayer par Matías Díaz Padrón, conservateur de peinture flamande du musée du Prado[94]. 29/32 (es) El conde-duque de Olivares
(fr) Le comte-duc d’Olivaresvers 1624-1625 Huile sur toile 209 x 111 cm Collection Várez Fisa, Madrid En mauvais état de conservation, exceptée la tête. Exclu du catalogue de Vélasquez par López-Rey et Brown, entre autres, qui le considèrent comme une copie du précédent; l’étude technique réalisée au musée du Prado révéla l’existence de repentirs qui acréditent son caractère de œuvre originale, et une technique dans la préparation et la mise en place du personnage propres à l'atelier de Velázquez, sans que l'on puisse affirmer qu'il a été achevé par le maître[95]. 30/- (es) Retrato de hombre
(fr) Portrait d’homme1626-1628 Huile sur toile 104 x 79 cm Collection privée, Princeton (New Jersey) D'attribution problématique, pour López-Rey, à cause de son mauvais état de conservation[96]. Brown, (nº Q-6), «peut-être de Velázquez»[97]. (es) Felipe IV con jubón amarillo
(fr) Philippe IV avec un pourpoint jaunevers 1628 Huile sur toile 205 x 117 cm John and Mable Ringling Museum of Arts, Sarasota Peinte sur un portrait antérieur du roi en armure, dérive du Philippe IV vêtu de noir du musée du Prado, avec un autre vêtement; on y devine des influences de Rubens. Authenticité débattue, rejetée par López-Rey et Brown, mais défendue par Julián Gállego lorsqu’elle a été exposée en 1990 au musée du Prado[98]. (es) Don Juan de Calabazas (Calabacillas)
(fr) Don Juan de Calabazas (Calabacillas)vers 1626-1632 Huile sur toile 175,5 x 106,5 cm Cleveland Museum of Art, Cleveland Admise comme original de Velázquez par une bonne part de la critique, tout en signalant des difficultés dans la datation et l'identification du personnage, dont les attributs ne coïncident pleinement avec aucun des bouffons de Velázquez cités dans les collections royales[99]. Elle est rejetée par Brown, qui signale contre son attribution le côté inhabituel du cadre architectonique, la touche uniforme et l'exécution maladroite de la main droite[100]. 36/39 (es) Retrato de clérigo (¿autoretrato?)
(fr) Portrait de prêtre (autoportrait ?)1630 Huile sur toile 67 x 50 cm Musées du Capitole, Rome Mis en relation dans le passé avec l'autoportrait peint à Rome, dont Francisco Pacheco se déclarait propriétaire, et associé en suite à Gian Lorenzo Bernini; Marini (1990) a suggéré qu'il pouvait s'agir de l'autoportrait inachevé cité parmi les biens du peintre à sa mort, supposant que le vêtement clérical correspondait à celui du «Virtuoso del Panteón» dans lequel Velázquez a été accueilli lors du second voyage en Italie. Le nettoyage réalisé en 1999 par P. Masini a permis de confirmer la qualité de la toile, seulement ébauchée dans le vêtement, laissant ouverte la question de son attribution[101]. (es) Riña entre soldados ante la embajada de España / "La rissa"
(fr) Dispute entre soldats devant l'ambassade d'Espagne1630 Huile sur panneau 28,9 x 39,6 cm Collection Pallavicini, Rome Attribuée à Velázquez par Roberto Longhi, qui signale des affinités avec La Forge et La Tunique de Joseph, thèse à nouveau défendue par Marini y Salort, qui souligne en même temps les caractéristiques techniques exceptionnelles, nature du support, taille réduite et minutie des détails, que l'on ne retrouve pas dans l'œuvre du peintre[102]. (es) Santa Rufina
(fr) Sainte Ruffine1632-1634 Huile sur toile 77 x 64 cm Centro de Investigaciones Diego Velázquez, Fundación Focus-Abengoa Séville Authenticité défendue par Peter Cherry après la mise aux enchères à Christie's (1999) et plus tard par Pérez-Sánchez, qui préfère avancer sa date à 1629, trouvant des ressemblances avec le portrait de María de Austria, reina de Hungría[103]. Pour Brown, il ne s'agit d'une œuvre médiocre, mais elle ne peut être attribuée à Velázquez, la paternité étant peut-être de Mazo[104]. (es) Retrato de hombre
(fr) Portrait d'hommevers 1630 Huile sur toile 68,6 x 55,2 cm Metropolitan Museum of Art, New York Publié par Mayer en 1917 comme autoportrait, qu'il met en relation avec un des personnages de La reddition de Breda. Catalogué au musée comme œuvre de l'atelier, après son exclusion par López-Rey, il a été à nouveau attribué à Velázquez avec l'aval de Jonathan Brown à la suite d'un nettoyage effectué en 2009[105]. (es) Cristo en la cruz
(fr) Christ en croix1631 Huile sur toile 100 x 57 cm Musée du Prado, Madrid Signé «Do. Velazquez fa. 1631». Selon l'étude technique réalisée au musée du Prado, cette inscription ou signature n'est pas un ajout postérieur à l’exécution du tableau, où l'on repère des manières de Velázquez et une grande finesse d'exécution, mais non la main de l'artiste. Production possible de l'atelier[106]. Le musée maintient l'attribution à Velázquez. (es) Dama Joven
(fr)Jeune damevers 1635 Huile sur toile 98 x 49 cm Collection du Duc de Devonshire, Chatsworth (Los Angeles) Découpée sur les quatre côtés. López Rey la considère authentique, lui trouvant des ressemblances avec La dame à l'éventail, bien que le modèle de celle-ci serait beaucoup plus jeune. Comme le vêtement est plus réservé, Harris croit qu'elle a été peinte après le décret de 1639 qui interdit les décolletés, corrigeant ainsi La dame à l'éventail, ce que López-Rey rejette[107]. L'attribution à Velázquez est, en fait, généralement refusée, la paternité étant donnée parfois à Mazo[108]. 76/80 (es) San Antonio Abad
(fr) Saint Antoine Abbévers 1635-1638 Huile sur toile 55,8 x 40 cm Collection particulière, New York Amise par López-Rey comme étude pour le San Antonio Abad y san Pablo ermitaño du musée du Prado. (es) La tela real
(fr) La toile royalevers 1636-1638 Huile sur toile 182 x 302 cm National Gallery de Londres Mal conservée, elle est admise avec des réserves par une partie de la critique, qui y voit la participation de l'atelier ou de Mazo, de qui serait le paysage selon Pantorba. Pour López-Rey, elle est intégralement de Mazo[109]. Brown, au contraire, l'admet sans réserves comme œuvre de Velázquez[110]. 85/- (es) El conde-duque de Olivares
(fr) Le comte-duc d'Olivaresvers 1638 Huile sur cuivre 10 x 8 cm Palais Royal de Madrid, Madrid Certains documents montrent que Velázquez a peint des portraits en miniature sur cuivre, et parmi ceux-ci des portraits de membres de la famille royale, même si aucun de certain n'a été conservé; le présent portrait, selon l'opinion de López-Rey, est celui qui a la plus grande probabilité d'être authentique, tout en réservant sa réponse sur son origine faute d'œuvre de référence[111] . 83/88 (es) Don Francisco Bandrés de Abarca
(fr) Don Francisco Bandrés de Abarcavers 1638-1646 Huile sur toile 64 x 53 cm Collection privée, New York Admis par López-Rey, malgré le mauvais état de conservation (fragment ayant peut-être appartenu à un portrait à mi-corps) et la faible ressemblance con otros retratos seguros de los mismos años[112]. (es) Retrato ecuestre de Felipe IV
(fr) Portrait équestre de Philippe IVvers 1645 Huile sur toile 393 x 267 cm Galerie des Offices, Florence Copie présumée de Mazo du portrait allégorique disparu fait par Rubens durant son séjour à Madrid en 1628-1629, dont Velázquez aurait peint la tête, suivant le modèle du Philippe en Fraga[113]. 95/101 (es) El bufón don Sebastián de Morra
(fr) Le Bouffon don Sebastián de Morravers 1645 Huile sur toile 106 x 84,5 cm Collection particulière, Suisse Pour López-Rey, réplique du Sebastián de Morra du musée du Prado, exécutée par Velázquez avec peut-être la participation de l'atelier. (es) Don Juan Francisco de Pimentel, X conde de Benavente
(fr) Huile sur toile109,5 x 88,5 cm Musée du Prado, Madrid Exposé au musée comme «attribué» à Velázquez et exclu par López-Rey et Brown, mais admis par Gállego lors de l'exposition de 1990, Marías (1996) et Bottineau (1998), qui le datent de 1648, année où le Xe comte de Benavente a reçu la Toison d'Or que l'on voit sur sa poitrine[114]. L'étude technique réalisée par Carmen Garrido n'écarte pas la main de Velázquez mais place son exécution en 1630-1633, date du décès du IXe comte, qui n'a jamais reçu la Toison[115]. 99/- (es) La gallega
(fr) La galicienne1645-1650 Huile sur toile 60 x 46,5 cm Collection privée, Suisse? Inachevé. Identifié par López-Rey avec le portrait d'une galicienne ou servante décrite dans l'inventaire de la collection du marquis del Carpio[116]. Brown, qui a pu la voir lorsqu'elle se trouvait dans l'atelier de restauration du musée du Prado (2003), rejette la paternité à cause du travail de ses gros coups de pinceau, après avoir suggérer qu'il pourrait s'agir d'une œuvre du XIXe siècle [117]. (es) Cristoforo Segni
(fr) Cristoforo Segnivers 1650-1651 Huile sur toile 144 x 92 cm Collection Kisters, Kreuzlingen (Suisse) Signé sur le papier «Alla Santta. di Nro. Sig.re. Innocenzio Xº Mons Maggiordomo ne parti a S.Sta. Per Diego de Silva Velasq. e Pietro Martire Neri». Selon Antonio Palomino, on sait que Velázquez a fait le portrait de Segni, majordome du pape, œuvre dont on n'a plus d'autres nouvelles et qui pour certains critiques pourrait être celle-ci, ébauchée par Velázquez et terminée par Pietro Martire Neri. Pérez Sánchez défend la main de Velázquez pour la tête; participation réduite pour López-Rey au modelé, mais non à son achèvement uniforme[118]. (es) La infanta Margarita
(fr) L'infante Marguerite1653 Huile sur toile 115 x 91 cm Collection des ducs d'Albe, Madrid Réplique de qualité du tableau de Vienne sans le vase de fleurs, attribuée généralement à Mazo; pour Sánchez Cantón, ce serait l'original fait d'après nature et reproduit avec mayor soltura dans l'exemplaire de Vienne. Exposé en 1990 lors de l'anthologie dédiée à Velázquez et examiné au Prado sans se prononcer sur son authenticité[119]. (es) Felipe IV
(fr) Philippe IV1656-1657 Huile sur toile 64 x 53,75 cm National Gallery de Londres Copie d'atelier du portrait du Prado, le dernier que Velázquez a fait du roi selon López-Rey et autres; Brown estime qu'il s'agit d'un portrait autonome et fait d'après nature peu de temps après le portrait du Prado, admettant avec Harris une intervention de l'atelier dans le costume de facture inférieure[120]. Exposé lors de l'anthologique Velázquez (1990), Gállego et ensuite Marias (1996) le tiennent également pour authentique[121]. 123/- (es) La reina Mariana de Austria
(fr) La reine Marianne d’Autrichevers 1656-1657 Huile sur toile 64,7 x 54,6 cm Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid Selon Mayer, ce serait le portrait pour lequel Velázquez aurait pris le croquis d'après nature de Dallas. Modèle de nombreuses autres copies connues, refusé par Brown. 119/126 Dessins
Tableau Titre Date Technique Dimensions Localisation Observations Num.Catalogue
Brown
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López Rey(es) Busto de muchacha
(fr) Buste de jeune fillevers 1618 Fusain sur papier 20 x 13,5 cm Bibliothèque Nationale d'Espagne, Madrid Pour Brown, celui-ci et le suivant sont «peut-être de Velázquez». DQ6/4 (es) Cabeza de muchacha
(fr) Tête de jeune fillevers 1618 Fusain sur papier 15 x 11,7 cm Bibliothèque Nationale d'Espagne, Madrid López Rey dit que ce dessin de Velázquez a été retouché grossièrement le long de la mâchoire par un autre dessinateur[122]. DQ1/5 (es) Estudio para «Cristo contemplado por el alma cristiana»
(fr) Étude pour «Christ contemplé par l'âme chrétienne»vers 1626-1628 Avant à l’Instituto Jovellanos Gijón Détruit en 1936. DQ5/35b (es) Estudio para «La rendición de Breda»
(fr) Étude pour «La reddition de Breda»1634-1635 Crayon noir sur papier 26,2 x 16,8 cm Bibliothèque Nationale d'Espagne, Madrid D2a/74 (es) Estudio para la figura del General Espínola en «La rendición de Breda»
(fr) Étude pour le personnage du Général Espínola dans «La reddition de Breda»1634-1635 Crayon noir sur papier 26,2 x 16,8 cm Bibliothèque Nationale d'Espagne, Madrid Dessiné au revers du précédent. D2b/75 (es) Retrato de don Gaspar de Borja y Velasco
(fr) Portrait de don Gaspar de Borja y Velascovers 1643-1645 Crayon noir sur papier jaune vergé 18,6 x 11,6 cm Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Madrid Étude pour un portrait perdu, dont on connaît des copies à la cathédrale de Tolède, au Museo de Arte de Ponce (Puerto Rico) et au Städelsches Kunstinstitut, Franckfort[123]. D1/98 Références
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 22
- López-Rey, p. 46.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 50.
- López-Rey, p. 48.
- Garrido Pérez, pp. 94-95.
- Collection permanente.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 58
- Museo Nacional del Prado, galerie en ligne.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 64.
- Brown, Velázquez, peintre et courtisan, pp. 45-46.
- López-Rey, p. 64.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 72
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 78
- López-Rey, p. 76.
- Garrido Pérez, p. 155.
- Garrido Pérez, pp. 119-125.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 86
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 90
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 94
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 102.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 104.
- López-Rey, p. 118.
- López-Rey, p. 120.
- López-Rey, p. 120.
- Brown (2008), Escritos completos sobre Velázquez, pp. 302-306.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 112
- Garrido Pérez, p. 263-270.
- Brown (2008), Escritos completos sobre Velázquez, pp. 264-267.
- López-Rey, p. 128.
- Brown, Velázquez, pintor y cortesano, p. 88.
- Brown, Velázquez, pintor y cortesano, pp. 140-141.
- López-Rey, p. 134.
- López-Rey, pp. 138-141.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 134
- López-Rey, Velázquez, p. 181
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 136.
- López-Rey, Velázquez, p. 181.
- Morán Turina y Sánchez Quevedo, p. 144.
- Garrido Pérez, pp. 349-365.
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Sources
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Anexo:Cuadros de Velázquez » (voir la liste des auteurs)
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