- Le Juif Süss (film, 1940)
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Le Juif Süss (en allemand : Jud Süß est un film de propagande nazie tourné en 1940 par Veit Harlan sous la supervision de Joseph Goebbels dans les Studios de Babelsberg. Ce film constitue une des rares incursions du cinéma nazi dans un vrai discours de propagande raciale.
Sommaire
La genèse du film
Adolf Hitler et Joseph Goebbels appréciaient tout particulièrement le cinéma. Ils pensent que les possibilités de propagande du cinéma sont immenses. Dans les années trente, ils utilisent le pouvoir du cinéma pour glorifier la "race aryenne" à travers les documentaires de propagande de Leni Riefenstahl. Même si la majeure partie de la production allemande de l'époque est destinée à distraire les familles, Goebbels demande aux studios fin 1938 de produire des films à des fins de propagande antisémite. C'est ainsi que quatre films authentiquement antisémites sortent des studios: Robert und Bertram de Hanz Heinz Zertlett en 1939, Die Rothschild Aktien von Waterloo d'Erich Waschneck, Jude Suss de Veit Harlan et Der ewige Jude de Fritz Hippler en 1940[1]. Dans tous ces films, les Juifs ont le teint mat, l'apparence crasseuse, un nez proéminent. Ils ressemblent aux caricatures antisémites. Ils sont représentés comme sans attache, capable de "s'infiltrer" dans la société allemande, cherchant à prendre le contrôle des institutions financières et par là-même du monde entier.
Le réalisateur de ce film, Veit Harlan avait préalablement lu et étudié l'œuvre de Lion Feuchtwanger : Le Juif Süss il s'est servi de cette analyse pour intégrer de nombreuses cohérences historiques et donner plus de poids à sa réalisation antisémite. En effet, nous pouvons retrouver dans Le Juif Süss des éléments historiques seulement trouvables dans cet opus littéraire.
Goebbels ayant eu vent de ce succès littéraire, il lui prit l'envie de retourner totalement une histoire mettant en relief le bon caractère des juifs pour finalement en faire une oeuvre cinématographique servant les intêrets de la propagande nazie. Fin 1938, le scénariste Ludwig Metzger propose à Goebbels un scénario d'après le roman de Feuchtwanger. Dès l'été 1939, toute une équipe travaille à l'écriture du script. Eberhard Wolfgang Möller, un nazi travaillant au ministère de la propagande, renforce le caractère antisémite du scénario. Veit Harlan est contacté par Goebbels pour participer à l'écriture du script et réaliser le film. Le scénario est finalisé dans un contexte historique particulier. En septembre 1939, l'Allemagne a envahi la Pologne où vivaient des millions de Juifs. Le 30 janvier 1939, au Reichstag, Hitler dit sa détermination d'anéantir les Juifs[2]. Les appareils de propagande reçoivent mission de témoigner de la justesse de la politique engagée. Il s’agit aussi de contrer l’impact du Dictateur, tout juste réalisé par Charlie Chaplin à Hollywood. Kristina Söderbaum, blonde suédoise, obtient le premier rôle féminin.
Le Juif Süss bénéficie d'un gros budget, 2 millions de Reichsmark, et d'excellents techniciens. Goebbels suit le tournage avec minutie. Tous les jours, les scènes tournées la veille lui sont envoyées[3]. Veit Harlan raconte que le dirigeant nazi donne même son avis sur le montage. Le film porte donc la marque directe de l'idéologie nazie. Goebbels insiste sur le fait qu'il est inspiré d'une "histoire vraie". Il n'en reste pas moins que le film porte la griffe personnelle de Veit Harlan dans les scènes de groupe comme dans les décors monumentaux.Synopsis
Le film se compose de 607 plans d'une durée totale de 92 minutes[4]. À Stuttgart en 1733, un juif ambitieux, Süss Oppenheimer, devient le ministre des Finances du faible duc de Wurtemberg. Il parvient à s'infiltrer dans l'État grâce au prêt usuraire. Les notables refusent au duc les financements d'un opéra, d'un corps de ballet et d'une garde ducale et c'est Süss qui avance l'argent nécessaire: « Je ne comprends pas que l'on puisse vous refuser cela » s'indigne adroitement Sùss. Pour compenser ses dettes, le duc confie à Sùss l'administration des routes du duché et les péages. Ceci provoque un renchérissement des denrées alimentaires, puis la spoliation directe des administrés parmi lesquels un forgeron du nom de Bogner. Sùss fait éventrer sa demeure qui gêne le tracé d'une route. Bogner est pendu pour avoir essayé de s'opposer à Süss. Les Juifs font ensuite leur retour dans la ville de Stuttgart[5]. Sous l’influence d’un rabbin, il fait du duché un paradis pour ses coreligionnaires. Pour faire face à l'opposition grandissante des habitants, il suggère au duc de supprimer la Diète du Wurtemberg. Il réunit pour cela une armée de mercenaires.
Süss multiplie les conquêtes sexuelles. Il a des relations avec trois courtisanes et deux femmes du monde. La première est la femme du duc : c'est elle qui, exigeant les bijoux dignes de son rang, fournit à Süss un laissez-passer pour Stuttgart. Süss en fait sa maitresse. Il se prend de passion pour la jeune Dorothea, la fille du conseiller des États, Sturm. Il se fait par deux fois refuser sa main. Il finit par la prendre de force[6]. De honte, elle se noie dans les marais. Après la mort soudaine du duc, le peuple se soulève, sous la conduite de Faber, le fiancé de Dorothea. Privé de soutien, Süss est arrêté, condamné pour avoir abusé d'une jeune chrétienne et pendu en place publique, dans une cage dont le fond s'ouvre. Un nouveau décret bannit dorénavant les Juifs du Wurtemberg.
Analyse
On peut distinguer dans le film trois axes idéologiques majeurs : l'antisémitisme, le film en est la justification, l'antiféminisme, et une conception nazie de l'État et de la société civile.
Un film antisémite
Le film est souvent considéré comme l'une des descriptions les plus haineuses des Juifs dans l'histoire du cinéma. Le film est d'autant plus pernicieux qu'il est bien construit, bien réalisé, bien joué et que l’antisémitisme y est distillé par la suggestion et non asséné. Les stéréotypes y sont pourtant poussés à l'extrême[7]. La propagande antisémite est mélangée à une histoire d'amour, du sexe et de la violence. Le film fait le portrait de trois juifs, à savoir Sùss, son secrétaire Lévy et le rabbin Loew toujours habillé en noir et constamment courbé, ce qui veut symboliser la fourberie. Dans le système narratif chacun exerce une fonction spécifique : à Sùss la politique et le sexe, à Lévy la basse besogne administrative, au rabbin le contact avec la communauté juive. Ils ont pour objectif la saisie du pouvoir et, plus globalement, la transformation du duché de Wurtemberg en Terre promise[4]. Le film veut ainsi montrer que les Juifs sont incapables de s'intégrer à la communauté qui les accueille. Sturm dit à un moment: "ils arrivent comme des sauterelles sur le pays". Contenir les Juifs dans les ghettos et tuer leurs élites est d'après le film la solution idéale[8].
Süss y est joué par Ferdinand Marian (de par ailleurs spécialisé dans les rôles de sadique, de brute ou de vicieux), avec les stéréotypes nazis du Juif au nez crochu et aux cheveux sales. Il est présenté comme un personnage cupide, un meurtrier et un obsédé sexuel, violeur de vierges allemandes. En présence du duc, Sùss, constamment, se courbe, ondule, dessine avec ses mains de curieuses arabesques. Pour approcher le duc, Sùss quitte ses papillotes et son caftan pour une petite moustache typée Allemand. Le personnage emploie à plusieurs reprises des expressions françaises et d'autres expressions non-germaniques. La préciosité renvoie au cosmopolitisme du personnage dans une Allemagne où seul le caractère national a valeur sacrée. Il use même de la galanterie française avant de violer Dorothea[9]. Lévy, lui, garde un parler altéré de type Yiddish. En fait tous les personnages sont facilement identifiables. La communauté juive n'est filmée que trois fois. Les séquences distillent alors l'image d'une communauté crasseuse dominée par des vieillards qui accaparent les filles nubiles pour assouvir leurs besoins sexuels sans limite. Ils expriment les fantasmes qui associent les Juifs au sexe et au rapt des femmes[6]. Pour ces scènes Harlan est allé filmé des figures "typiques" de Juifs dans le ghetto de Prague.
Des éléments historiques sont inversés avant de servir les objectifs du film. Dans la réalité historique, la propre fille de Sùss se suicida plutôt que de céder aux avances de Charles-Alexandre[10]. Dans le film, Süss viole la fille du président de la Diète, Dorothéa. De même, Süss est présenté comme un juif du ghetto alors qu'en fait, il est le fils d'un grand financier déjà introduit dans le cercle des cours du XVème siècle. Autre inversion, l'engagement d'un corps de mercenaires se fit non sur proposition de Sùss, mais sur l'initiative du duc qui, dans le film, prête pareille machination aux seuls Juifs. Enfin le vrai Sùss fut condamné à mort pour crime contre l'État : par son choix en faveur d'un État centralisé et bureaucratique, la création de divers monopoles. Dans le film est condamné pour commerce charnel avec une chrétienne[11]. Le rapport juif et péril sexuel constitue ainsi la clé de voûte du discours antisémite[12]. Certains crimes attribués au personnage central servent à justifier les mesures antijuives du moment. Après l’exécution du personnage principal, la phrase: « Dans trois jours, tous les Juifs sans exception devront avoir quitté le territoire du Wurtemberg ! », joue le rôle d’une sombre prophétie, à l’heure où, dans le Gouvernement général de Pologne, les Juifs sont regroupés dans des ghettos avant l'extermination future. Aucun autre film n’a jamais contenu un appel au meurtre (même symbolique) aussi abrupt que celui qui figure dans les dernières minutes du film.
Un film anti-féministe
Les femmes sont représentées de différentes manières. les femmes juives peu présentes suggèrent l'inceste ou la sénilité[8]; la duchesse la cupidité et Dorothea la candeur de la jeune fille. Ces deux femmes sont donc présentées comme responsables de la pénétration du Juif dans la cité. La duchesse, maîtresse de Süss pousse son mari à suivre les conseils de Süss quant à supprimer la Diète de Stuttgart. Quant à Dorothea, elle prend charitablement Süss dans sa calèche pour l'amener à Stuttgart. Elle introduit donc le loup dans la bergerie. Dans ses apparitions publiques, Süss est toujours flanqué de trois courtisanes aux noms évocateurs: l'oie imbécile (dumme Gans), l'assoiffée d'argent (dièse geldgierige Person) et enfin la pute à juifs (Judenhure)[13]. Dans une courte scène du film, une jeune fille nommée Mimi Fiebelkorn, convoitée par le duc, est invitée au palais avec sa sœur. Le père proteste contre cette invitation immorale mais la mère soutient ses filles dans leur désir de se rendre à la fête, devenant ainsi en mère "maquerelle", la complice des débauches du duc et de Süss. La femme est consubstantiellement liée à la débauche. Les femmes sont toujours présentées comme des écervelées. Elles acclament le duc, leur futur tyran, lors de son accession au trône. Par contre, c'est une foule exclusivement masculine qui réclame le renvoi de Süss[14].
La vision nazie de la société
Le duc Charles-Alexandre, faible et influençable, est très loin des canons de la beauté physique aryenne. Il est bedonnant et ballonné. Sa difformité (au regard de canons nazis) symbolise sa mégalomanie délirante qui ne fait que s'accentuer tout au long du film, et sa licence continue qui prend pour objet les jeunes vierges invitées au palais[15]. La folie du duc, d'une manière fort pernicieuse, diminue sa responsabilité et accentue celle de Süss, présenté comme un manipulateur intelligent et démoniaque. Le jeune forgeron, fiancé de Dorothea, est le prototype de l'homme aryen, l'antithèse parfaite de Süss. Il fait preuve de courage, même lorsqu'il est torturé puisqu'il ne dénonce pas la conspiration dans laquelle il est impliqué et qui vise à renverser le duc et ses financiers[16]. La foule est présente dans 8 séquences. Au fur et à mesure de l'avancement du film, elle est débarrassée de sa composante féminine[17]. Elle est filmée très brièvement et toujours en train de manifester dans le désordre. François Garçon pense que cela trahit l'idée que pour Goebbels, les mouvements populaires sont toujours synonyme de troubles et de désordre. Alors qu'en 1738, la foule lapida Süss avant sa pendaison, dans le film, la foule assiste calme et silencieuse à son exécution. La brièveté des séquences de violence populaire manifeste le souci de Goebbels de ne pas déclencher d'émeutes anti-juives à l'issue de la projection du film. Harlan précise que le ministre de la propagande ne tenait pas à voir se renouveler à l'occasion de la sortie du film "l'idiotie de la Nuit de Cristal"[18].
Le film après sa sortie
Un grand succès
Le Juif Süss de 1940 est un grand succès en Allemagne et à l'étranger attirant au total plus de vingt millions de spectateurs en Europe. Il rapporte près de 6,2 millions de marks en Allemagne[19], où les projections sont souvent accompagnées du hurlement « Mort aux juifs ! ». Présenté à la Mostra de Venise où il reçoit le Lion d'Or, salué dans ses critiques par le jeune Michelangelo Antonioni qui voit dans le film la rencontre réussie entre l'art et la propagande[20]. Heinrich Himmler le trouve si convaincant que, le 30 septembre 1940, il signe une ordonnance contraignant tous les membres de la SS et de la police à le voir « dans le courant de l’hiver ». Dans les camps de concentration, les gardiens sont soumis à la même obligation. L'impact du film est tel que Veit Harlan reçoit le prix 1943 de la UFA.
En 1941, Lion Feuchtwanger publie une lettre ouverte aux États-Unis à Werner Krauß, Heinrich George et Eugen Klöpfer à qui ils rappellent leurs collaboration sur un précédent projet d'adaptation avant 1933 et se demande ce qui a pu les conduire à participer à une distorsion si perverse du projet initial.
L'impact du film en France
En France, le film est vu par 1 million de spectateurs payants de 1941 à 1944. Le film semble avoir remporté, pour une part difficile à évaluer, un succès de curiosité plus que de conviction. La composante antisémite de ce film a éveillé les consciences des spectateurs pro ou anti-allemands. Les étudiants catholiques lyonnais perturbent, en mai 1941, la projection du film au cri de : « Pas de films nazis : rendez-nous nos pommes de terre et gardez vos navets ! ». Des violences antisémites sont enregistrées après sa projection à Marseille, entre autres. Le film est l'objet de quatre attentats à la bombe dans des salles de projection à Paris et à Toulouse. Trois revues de zone sud, Temps nouveau, Esprit, Jeunesse, osent dire leur désapprobation, le payant de leur interdiction. La presse collaborationniste l'acclame. En 1942, l'hebdomadaire pro-Doriot “L'Assaut” salue le Juif Sûss comme « ABC de l'antisémitisme »[21]. Je Suis Partout parle d'une « œuvre d'une portée vaste et sérieuse »[22].
Le film après la guerre
Après la guerre, le film est interdit dans tout le monde occidental. La plupart des copies sont détruites[23]. Le film est récupéré par l’antisémitisme arabe. Quelques copies circulent au Proche-Orient dans les années 1960. Elles sont distribuées par une firme est-allemande dans le cadre de la politique anti-sioniste de la RDA[24]. Avec Les Protocoles des Sages de Sion, le film est désormais devenu un corpus clandestin à l’usage des nostalgiques de l’antisémitisme.
Harlan est jugé et se défend en argüant que les nazis contrôlaient son travail. Il s'en tire à bon compte malgré deux procès successifs. En 1948, une commission de dénazification lave le réalisateur de toute culpabilité. Il peut recommencer à tourner à partir de 1950. Aucun membre de la production ou de l'équipe de tournage, aucun journaliste laudateur du film n'est inquiété.
A partir de 1955, sa projection est de nouveau autorisée en RFA puis à partir de 1990 dans toute l'Allemagne réunifiée. Mais il est rare que le film soit projeté en dehors du cadre de colloques sur le national-socialisme. À chaque fois, sa projection soulève des polémiques et des protestations. Le film est toujours considéré comme le pire film raciste réalisé dans l'Allemagne nazie.
Fiche technique
- Titre : Le Juif Süss
- Titre original : Jud Sûss
- Réalisation : Veit Harlan
- Scénario : Veit Harlan, Eberhard Wolfgang Moeller
- Musique : Wolfgang Zeller
- Directeur de la photographie: Bruno Mondi
- Décors: Otto Hunte
- Montage: Wolfgang Schleif, Friedrich Karl von Puttkamer, Ludwig Metzger
- Production : UFA
- Pays d'origine : Allemagne
- Format : 35 mm
- Genre : Drame
- Durée : 1H36
- Date de sortie : 1940, sortie en France le 14 février 1941
Distribution
- Ferdinand Marian (VF : Richard Francœur) : Joseph Süss Oppenheimer
- Kristina Söderbaum (VF : Colette Broïdo) : Dorothea Sturm
- Werner Krauss (VF : Maurice Lagrenée) : Rabbin Loew
- Heinrich George (VF : Raymond Rognoni) : Charles Alexandre, duc de Wurttenberg
- Malte Jäger (VF : Jean Darcante) : Aktuarius Faber
- Eugene Klopfer (VF : Henri Valbel) : Sturm
- Albert Florath (VF : Marcel Raine) : Roder
Notes
- Gerd Albrecht, Nazionalsocialistische Filmpolitik, Ferdinand Enke Verlag, 1969, p 366
- François Garçon, « Cinéma et histoire : les trois discours du Juif Süss », dans Annales. Histoire, Sciences Sociales, année 1979, volume 34, n°4, 695
- Veit Harlan, Le cinéma selon Goebbels, France-Empire, 1974, p 137
- François Garçon, p 697
- François Garçon, p 699
- François Garçon, p 702
- Nathalie de Voghelaer, Le Cinéma allemand sous Hitler, un âge d'or ruiné, L'Harmattan, 1999, p 116
- François Garçon, p 703
- François Garçon, p 698
- Pierre Lafue, La Vie quotidienne des cours allemandes au XVIIIe siècle, Hachette, 1963, p 59
- François Garçon, p 696
- François Garçon, p 701
- Dans la version française, Judenhure est traduit par « punaise à youtre », ce qui est moins vulgaire mais beaucoup plus antisémite.
- François Garçon, p 706
- François Garçon, p 707
- Nathalie de Voghelaer, p 117
- François Garçon, p 708
- Veit Harlan, p 136.
- Adelin Guyot, Patrick Restellini, L'Art nazi: un art de propagande, Editions Complexe, 1996, p 164
- disponible sur Quizaine littéraire) Enzo Traverso, La Shoah, une histoire générale, La quinzaine littéraire, 1-15 mars 2008 (
- Assaut, 26 septembre 1942
- Je suis partout, 21 février 1941
- Variéty, 16 décembre 1959
- Davis S Hull, Films in the Third Reich, University of California Press, Berkeley, 1969, pp 160-172
Bibliographie
- Francis Cardars, Francis Courtade, Histoire du cinéma nazi, Eric Losfeld, 1972
- Veit Harlan, Le cinéma allemand selon Goebbels, Paris, Éditions France-Empire, 1974
- Claude Singer, Le Juif Süss et la propagande nazie, L'Histoire confisquée, 1999, Les Belles lettres, ISBN 2-251-38061-2
- Nathalie de Voghelaer, Le cinéma allemand sous Hitler un âge d'or ruiné, L'Harmattan, 1999, ISBN 2-7475-0967-2
Liens externes
- (de) Der Film »Jud Süß« dans le musée virtuel LeMO du Musée historique allemand (DHM)
- (en) German Propaganda Archive: Jud Süss extracts from the program of the 1940 movie adaptation.
- Jud Süss (1940) sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Polémiques autour du « Juif Süss » dans Le Monde diplomatique.
- (fr) Cinéma et histoire : les trois discours du Juif Süss
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