Joan Ijsermans

Joan Ijsermans
Joan Ysermans
Joan Ysermans, Abraham Van Horne, Elisabeth Van Horne, Anna Sabboth, Pierre van de Wal & Sébastien vander Schelstrate Triumphus Cupidinis, in-houdende veel schoon stichtighe ende seer vermaeckelijcke Liedekens, ende andere ghedichten, verciert met veel loffelijcke sententien, als oock sommighe Epitalamien, Bruyloft-liedekens en andere Poëmata, Anvers, 1628
Joan Ysermans, Abraham Van Horne, Elisabeth Van Horne, Anna Sabboth, Pierre van de Wal & Sébastien vander Schelstrate Triumphus Cupidinis, in-houdende veel schoon stichtighe ende seer vermaeckelijcke Liedekens, ende andere ghedichten, verciert met veel loffelijcke sententien, als oock sommighe Epitalamien, Bruyloft-liedekens en andere Poëmata, Anvers, 1628

Activités DramaturgeTailleur - Poète
Naissance vers 1590
Anvers
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas espagnols
Décès après 1631
Anvers
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas espagnols
Langue d'écriture Néerlandais
Mouvement Renaissance
Genres Théâtre - Poésie

Joannes, Ioan ou Joan IJsermans, Yzermans ou Ysermans, né à Anvers, vers 1590 et mort dans cette ville après 1631, est un dramaturge des Pays-Bas espagnols.

Sommaire

Biographie

De profession, Ysermans était un pauvre tailleur. Il devint célèbre comme poète et facteur (poète en titre ou dramaturge principal) de la chambre de rhétorique anversoise De Olijftak (le rameau d'olivier), qui, en 1618, lui avait décerné une médaille d'or avec chaîne. Il produisit plusieurs drames et des poèmes, sous la devise : Liefde doet hopen (L'amour est l'espoir)[1].

En l’année 1617 les acteurs de sa chambre montèrent son jeu Cirus, et, en 1618, le jeu Coppen-Hennen. En outre, on représenta de lui un jeu de mardi gras et, en 1619, une pastorale[1].

La Pentecôte de l'année 1629, la chambre De Olijftak représenta son jeu à la louange de la poésie (Den Lof van Poësis). Il produisit également une pièce sur le thème ancien du roman de Renart : Reinaert de Vos, of der Dieren oordeel, jouée à Anvers, 1631[1].

La plupart des chansons qu’on connaît de lui, sont tirées de pièces inédites : le jeu d’Acartus, la pastorale Eurentus, la tragédie Hercules, et les jeux Grisella, Pan en Syringa, Atheneus, Achab et Brabantia. Knuvelder le considère comme un des meilleurs poètes lyriques de la Renaissance tardive[2] et Rombauts trouve que les chansons sont gracieuses et mélodieuses, trahissant un talent limité mais réel de poète, dont les composants sont la susceptibilité pour les sons et couleurs, le sens du rythme et de l'harmonie, ainsi qu’une vive sensation de joie envers la nature[3].

De Schadtkiste der Philosophen ende Poeten (le trésor des philosophes et des poètes), publié à Malines en 1621, contient, de ce poète, un Refereyn van de Wysheyt (un refrain – poème dont la forme s’apparente à la ballade - de la sagesse) et une Nieuw Liedeken (nouvelle chanson) sur l’air de Patientie is goet cruyt (la patience est un bon médecin)[1].

Encore en 1650, l’éditeur bruxellois Jan Mommaert reprit plusieurs de ses chansons dans son recueil Het Brabandts Nachtegaelken (le rossignol brabançon)[4].

Œuvre

  • Triumphus Cupidinis, in-houdende veel schoon stichtighe ende seer vermaeckelijcke Liedekens, ende andere ghedichten, verciert met veel loffelijcke sententien, als oock sommighe Epitalamien, Bruyloft-liedekens en andere Poëmata, Anvers, 1628 ;
  • Encomium Matrimonii, In-houdende een Bruyloftspel, Epithalamien ende sommighe Liedekens, Anvers, 1628 ;
  • Nederlantsche Poëmata, in-houdende sommighe Sonetten, Liedekens, Graf-dichten ende andere, Anvers, 1628.
  • Refereyn van de Wysheyt et un Nieuw Liedeken sur l’air de Patientie is goet cruyt, 1621, dans le recueil De Schadtkiste der Philosophen ende Poeten, Malines, 1621.

Publications

  • (nl)Joan Ysermans, Abraham Van Horne, Elisabeth Van Horne, Anna Sabboth, Pierre van de Wal, Sébastien vander Schelstrate, Trivmphus cupidinis: In-houdende veel schoon stichtighe, en[de seer vermaeckelijcke Liedekens, en[de] andere ghedichten, verciert met veel loffelijcke sententien, als oock sommighe Epitalamien, bruyloft-liedekens en andere Poëmata], Veuve Iacob Mesens, Anvers, 1628

Lien externe

Sources

Références


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Joan Ijsermans de Wikipédia en français (auteurs)

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