- Jean-François Mathé
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Jean-François Mathé, né le 30 mai 1950 à Fontgombault dans l’Indre, est un poète et dessinateur français.
Sommaire
Éléments biographiques
Après avoir fait ses études de Lettres à la faculté de Poitiers, Jean-François Mathé devient professeur de lettres[1]. Il enseigne au collège de Loudun durant deux ans, puis au lycée de Thouars dans les Deux-Sèvres comme professeur agrégé en Lettres modernes[2].
La découverte du recueil de Paul Éluard, “Capitale de la douleur” pendant son adolescence, puis les surréalistes mais également Philippe Jaccottet, Jacques Dupin, René Char, Yves Bonnefoy… sont des influences déterminantes pour son engagement dans la poésie et l’écriture. Il publie des chroniques dans la revue Friches depuis 1999[3], et fait partie de son comité de rédaction. Son œuvre poétique est couronnée par différents prix. Claude-Michel Cluny remarque les influences qu'il a reçues de du Bellay et Supervielle[4]. Privilégiant le vers libre jusqu’en 1999, Mathé donne une plus large part aux poèmes en prose dans son recueil Le Ciel passant, paru en 2003[4].
Il s’adonne aussi au dessin d’humour de 1970 à 1980. Ses dessins paraissent dans La Vie, Télérama, Encre Libre, Gulliver, Tribune socialiste… Il illustre en 1976 les Culbuteurs, et en 1985 La Fête des ânes ou la Mise à mort du livre, de René Rougerie[2],[1]. En 2011, il a aussi signé le dessin de couverture de l'ouvrage collectif Du côté de chez René Rougerie, publié aux éditions de La Jointée.
Distinctions
- Prix Artaud, 1988.
- Prix du Livre en Poitou-Charentes, 1999[3].
- Prix Kowalski, 2003.
Bibliographie des œuvres
- J’ai demain pour mémoire, Paris, J. Millas-Martin, 1971.
- L’Inhabitant, Mortemart, Rougerie, 1972.
- Instants dévastés, Mortemart, Rougerie, 1976.
- Ou bien c’est une absence, Mortemart, Rougerie, 1978.
- Mais encore, Mortemart, Rougerie, 1981.
- Navigation plus difficile, Mortemart, Rougerie, 1984.
- Contractions supplémentaires du coeur, Mortemart, Rougerie, 1987, prix Artaud 1988.
- Corde raide fil de l’eau, Mortemart, Rougerie, 1991.
- Saisons surgies, Mortemart, Rougerie, 1993.
- Sous des dehors, Mortemart, Rougerie, 1995.
- Passages sous silence, Berlin, éd. Maldoror, livre d’art illustré par Minons Meininger, 1996.
- Le temps par moments, Mortemart, Rougerie, 1999 (ISBN 2-85668-051-8), prix du Livre en Poitou-Charentes 1999.
- Le ciel passant, Mortemart, Rougerie, 2002 (ISBN 2-85668-090-9), prix Kowalski de la ville de Lyon 2003.
- Agrandissement des détails, Mortemart, Rougerie, 2007.
- Pour la jeunesse
- Poèmes poids plume, illustré par François Baude, Chaillé-sous-les-Ormaux, Le Dé bleu, 1998 (ISBN 2-84031-082-1).
Sources bibliographiques
- En anthologies
- Alain Bosquet, Anthologie de la poésie française, Les trente dernières années, Le Cherche Midi.
- Des poètes en Poitou-Charentes, Rougerie, coll. Poésie Présence.
- Panorama de la poésie française, Québec, Moebius.
Notes et références
- Bibliothèque nationale de France, Catalogue général.
- Printemps des Poètes, « Jean François Mathé ». Site du
- « J.F. Mathé, Abandonnés... ». Site livre-poitoucharentes.org,
- Pierre Perrin de Chassagne, « Jean-François Mathé, Le Ciel passant ».
Voir aussi
Liens externes
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