- Jean-Baptiste Joly
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Jean-Baptiste Joly Naissance ~ 1750 ou 1760
BordeauxDécès 1795
Saint-Laurent-sur-SèvreOrigine Français Allégeance Vendéens
Arme Armée catholique et royale du Bas-Poitou Grade Chef de division Conflits Guerre de Vendée Commandement Division des Sables d'Olonne Faits d'armes Première bataille des Sables-d'Olonne
Deuxième bataille des Sables-d'Olonne
Bataille de Challans
Bataille de Saint-Gervais
Bataille de Palluau
3e Bataille de Machecoul
3e Bataille de Luçon
Bataille de Tiffauges
Bataille de Montaigu
Bataille de Saint-Fulgent
Bataille de Legé
Bataille des Clouzeauxmodifier Jean-Baptiste Joly, né à Bordeaux vers 1750 ou 1760, mort près de Saint-Laurent-sur-Sèvre en 1796, est un militaire français et un chef vendéen.
Biographie
Il est sergent et chirurgien dans le régiment de Flandre sous l'Ancien régime.
Sous la Révolution, il devient procureur de La Chapelle-Hermier mais est suspendu pour avoir caché un prêtre réfractaire.
Dés le début de la guerre de Vendée, il prend la tête de 5 000 à 6 000 paysans et marche contre les Sables d'Olonne qu'il attaque à deux reprises en mars 1793.
Se déclarant « royaliste démocrate », il se montre hostile aux nobles et à Charette et se montre assez indépendant.
En avril, il est battu par le général Henri de Boulard. Il est forcé de rejoindre Charette, suite à l'entrée en campagne de l'Armée de Mayence en septembre.
Pendant la Virée de Galerne, il reste en Vendée et combat dans les environs de Challans. Il combat en 1794 les colonnes infernales. Au cours de la bataille de Legé, il perd ses deux fils l'un tué chez les royalistes, l'autre chez les républicains. Selon une légende, fou de chagrin à l'annonce de la mort de son fils tué côté vendéen, il aurait ordonné l'exécution de son deuxième fils capturé sous l'uniforme républicain. Ce récit a cependant été mis en doute et selon une autre version le jeune républicain Joly aurait tout simplement été tué au combat.
Hostile à la domination de Charette dans le Bas-Poitou, Joly décide de déserter suite à la nomination du premier comme général en chef. Mais arrivé à une auberge, près de Saint-Laurent-sur-Sèvre, il est pris pour un espion par des soldats de Stofflet et est tué lors d'une fusillade.
Sources
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 2009, p. 1431.
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