- Jardin zoologique de la ville de Lyon
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Jardin zoologique de la ville de Lyon
Girafes et zèbres de Grévy au parc.Date d'ouverture 1858 Situation Lyon, France Superficie 6 ha Latitude
LongitudeAccréditations EAZA Géolocalisation sur la carte : France
Le jardin zoologique de la ville de Lyon est un parc zoologique français situé dans le parc de la Tête d'Or à Lyon. Le parc zoologique a été créé en même temps que le parc. Membre de l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA)[1], le zoo présente gratuitement[2] sur six hectares quelque 300 animaux et collabore avec l'École nationale vétérinaire de Lyon.
Sommaire
Histoire
Créé en 1858 par le préfet (et maire de 1852 à 1905) Claude-Marius Vaïsse, le parc zoologique ne contenait au départ qu'une ferme à vocation pédagogique suivant les directives données par l'état. Son accès est gratuit dès le début et se poursuit de nos jours. Une ménagerie d'animaux sauvages se constitue très lentement au départ : des oursons sont donnés en 1865 et on leur construit une première cage. Ils s'ajoutent aux daims sur leur parc. Peu à peu les aménagements se multiplièrent pour accueillir de nouveaux animaux, ceux qui étaient mis en exhibition pour l'exposition universelle de 1872 sur le parc puis laissés par leurs propriétaires. Après la fin du bail de la ferme Lambert en 1874 les animaux exotiques sont ajoutés dans l'espace qui constitue le début d'un parc zoologique. La ferme est devenue au cours du temps un bâtiment administratif. Le zoo accueille maintenant des animaux venus du monde entier. Il s'étend sur plus de 6 hectares, et comprend plusieurs centaines d'animaux, dont beaucoup de grands mammifères, certains étant très rares, tels le lion de l'Atlas, éteint dans la nature depuis 1922.
- 1858 ferme Lambert et ses daims.
- 1865 don des oursons.
- 1872 dons des animaux de l'exposition universelle.
- 1880 des scientifiques autour du Pr Lortet doyen de médecine se voient confier la responsabilité de suivre ces animaux.
- 1894 on construit le pavillon des crocodiles .
- 1902 on construit la vacherie signée Tony Garnier.
- 1910 la direction est confiée à un vétérinaire.
- à partir de 1955, le parc est rénové et les anciens pavillons architecturaux délabrés sont détruits.
- 1955 construction de la rocaille des oiseaux aquatiques.
- 1962 réfection de la fosse entourant le parc aux daims.
- 1964 nouvel enclos des éléphants.
- 1965 nouvelle rotonde des singes et oiseaux.
- 1968 le pavillon des girafes.
- 1970 bâtiment des renards revu en 1988 pour les servals.
- 1975 nouvelle fauverie et la galerie des serpents. Cette galerie sera fermée au public en 2001 pour non respect des règles de sécurité des locaux recevant du public.
- 1994 ourserie réamménagée en 2002, située vers l'enclos des éléphants.
- 1997 adoption d'une « charte d'usage » en 1997.
- 1999 établissement du document de référence pour la rénovation,
- avec la conservation d'espèces menacées d'extinction
- l'enrichissement du milieu de vie des animaux
- l'éducation du public
- la recherche scientifique.
- En octobre 2006, pour la restructuration complète du zoo, le parc a inauguré la« Plaine Africaine »[3], où les paysagistes et les architectes ont respecté la visibilité exigée pour le public dans le respect des animaux en fondant les enclos dans le décor.
Le parc
Le groupe de daims dans son parc historique sur un espace de 2 hectares est issu d'une vingtaine de géniteurs, introduits à la création du parc zoologique en 1858. Il est constitué d’environ 150 animaux captifs, faisant techniquement tous partie de la même famille, regroupés.
La plaine Africaine est séparée en parties communicantes plus un enclos. C'est un espace où 130 animaux différents - certains appartenant à des espèces rares et protégées - cohabitent en liberté sur 2,5 hectares.
- La partie savane, où l'on peut trouver entre autres des watusis, des cobes de Mrs Gray, des pintades et des grues couronnées, est la plus étendue.
- Elle communique avec la partie réservée aux girafes, où la « giraferie » attire l'œil par son architecture intéressante.
- Une partie humide abrite de nombreuses races d'oiseaux, dont des pélicans et flamants roses, et des lémuriens sur une île.
- À l'extrémité Est de la plaine, un pavillon abrite les loges des antilopes, ainsi que quelques enclos sableux agrémentés de rochers et souches, où vivent des mangoustes jaunes, des porc-épics, des chats des sables, des otocyons et des tortues terrestres.
- L'enclos mitoyen historique de style rococo des crocodiles est au Sud, ils ne sont autorisés à sortir qu'aux temps chauds .
D'autres espaces à côté de la « plaine africaine » accueillent servals, panthères de l'Amour et lions.
Les serpents ne sont plus exposés dans leur galerie. Le 2 décembre 1981, une portée exceptionnelle de 25 anacondas a vu le jour au parc.
A l'est du parc aux daims, en bout de la ferme Lambert, a été constitué un bassin de recueil des tortues d'amérique que leurs propriétaires veulent abandonner.
La première cage aux ours est conservée comme monument historique.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Site officiel
- (fr) Parc zoologique de la ville de Lyon sur le site Les zoos dans le monde
Catégories :- Parc zoologique en France
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