Grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et de l'ordre souverain de Malte

Grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et de l'ordre souverain de Malte

Le supérieur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem porte le titre de grand maître depuis 1267. Le grand maître est élu à vie par le chapitre général de l'Ordre. Depuis 1879, il en est de même pour l'ordre souverain de Malte. Ce titre est la plus haute autorité de l’Ordre. Il possède les mêmes droits et le même rang que les cardinaux.

Articles détaillés : Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Ordre souverain de Malte et Hiérarchie dans l'ordre de Malte.

Sommaire

Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Cet ordre, créé à Jérusalem vers 1080, est dirigé par un supérieur de l'Ordre. C'est en 1267, que le pape Clément IV accorde le titre de grand maître au supérieur de l'Ordre. Le grand maître est élu à vie, dès qu'un chapitre général peut être réuni après le décès du grand maître. Il en sera ainsi jusqu'à l'abdication, en 1799, du dernier grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Ferdinand de Hompesch.

Supérieur de l'Ordre

Siège de l'Ordre en Terre Sainte

Grand maître de l'Ordre

C'est en 1267, sous la magistrature de Hugues de Revel, que le titre de grand maître est accordé au supérieur de l'Ordre par un bref du pape Clément IV[3]

Siège de l'Ordre en Terre Sainte

Siège de l'Ordre à Chypre

Siège de l'Ordre à Rhodes

Siège de l'Ordre à Malte

Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de facto ou ordre souverain de Malte de facto

À partir de l'abdication, en 1799, du dernier grand maître de l'Ordre, Ferdinand de Hompesch, l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem perdure de facto sous la responsabilité de Paul Ier de Russie. À partir de 1801, le statut de l'Ordre est discuté par les historiens jusqu'à la réélection d'un grand maître en 1879.


Grand maître de l'Ordre de facto

Siège de l'Ordre en Russie

  • 72 - Paul Ier de Russie (1798–1801), nommé protecteur de l'Ordre puis grand maitre de facto, orthodoxe, il n'est pas reconnu par le pape Pie VI

Lieutenant de l'Ordre de facto

Siège de l'Ordre en Russie

  • Comte Nicholas Soltykoff (1801–1803), Lieutenant de facto.

Grand maître de l'Ordre nommé

Siège de l'Ordre en Sicile

Lieutenant de l'Ordre

Entre 1805 et 1879, aucun grand maître n'est élu à la tête de l'Ordre qui ne dispose plus de territoire depuis 1798. Pour certains auteurs l'Ordre n'a plus d'existence légale à partir du décès de Tommasi.

Siège de l'Ordre en Sicile

  • Innico Maria Guevara-Suardo (1805–1814) Lieutenant du grand magistère
  • André Di Giovanni y Centelles (1814–1821) Lieutenant du grand magistère
  • Antoine Busca (1821–1834) Lieutenant du grand magistère

Siège de l'Ordre à Rome

Devant cet « État sans territoire », le pape Léon XI lui accorde en 1826 un couvent et une église à Ferrare en Italie. En 1834, bien ancré en Italie, l'Ordre installe définitivement son état-major à Rome avec la bénédiction papale.

  • Carlo Candida (1834–1845), Lieutenant du grand magistère
  • Philippe di Colloredo-Mels (1845–1864), Lieutenant du grand magistère
  • Alessandro Borgia (1865–1871), Lieutenant du grand magistère
  • Giovanni Battista Ceschi a Santa Croce (1871–1879), Lieutenant du grand magistère

Ordre souverain de Malte

À partir de 1864, l'organisation en « Langues » de l'ordre de Malte disparaît au profit de la création d’« associations nationales » ou de « prieurés ». En 1879, le pape Léon XIII rétablit la dignité de « grand maître » qui était vacante depuis la mort de Tommassi en 1805. Pour certains historiens, qui reprennent la position de l'ordre de Malte, ce rétablissement est un des signes de la renaissance de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans l'ordre de Malte.

En 1951, le cardinal Nicola Canali, grand maître de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre et grand prieur de l’ordre de Malte à Rome, essaya en vain de se faire élire grand maître de l’ordre de Malte[4] ; mais le cumul de ces fonctions avec celle du Saint-Sépulcre était incompatible. Ses desseins échouèrent, mais il en a résulté un profonde crise de dix ans sans élection d'un grand maître à la tête de l'Ordre.

Siège de l'Ordre à Rome

Grand maître de l'Ordre

  • Pio Franhi de Cavalieri (1929-1931) lieutenant du grand maître ad interim

Lieutenant de l'Ordre

C'est en 1953 que l'ordre obtient la reconnaissance de sa souveraineté par le tribunal cardinalice.

  • Antonio Hercolani Fava Simonetti (1951-1955) lieutenant du grand magistère
  • Ernesto Paterno Castello di Caraci (1955-1962) lieutenant du grand maître

Grand maître de l'Ordre

L'approbation, en 1961, par le pape Jean XXIII, de la charte constitutionnelle donne à l'ordre de Malte toutes ses capacités d'être et d'action. Cet acte, dans lequel il est indiqué que l'ordre de Malte prend la suite des Hospitaliers, date très exactement la création de l'ordre souverain de Malte[5]. Les 104 États avec lesquels l'ordre souverain de Malte entretient des relations diplomatiques reconnaissent au grand maître les prérogatives, les immunités et les honneurs dus aux chefs d'État.


Annexes

Références

  1. ↑ B. Gallimard Flavigny, op. cit., p. 17
  2. ↑ a et b B. Gallimard Flavigny, op. cit., p. 25
  3. ↑ B. Gallimard Flavigny, p. 50
  4. ↑ Bertrand Galimard Flavigny, op. cit., p. 265.
  5. ↑ Charte constitutionnelle de l'Ordre Sourerain de Malte (1961) p. 9.

Sources bibliographiques

  • (fr) Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, Perrin, Paris, 2006

Liens externes

  • Site site de l'ordre de Malte
v · Ordre de Saint-Jean de Jérusalem • Ordre souverain de Malte
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Organisation Grands maîtres de l'ordre • Hiérarchie dans l'ordre • Prière des chevaliers
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