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Batofar
En quai de Seine à ParisAutres noms Osprey Type bateau-phare Histoire Quille posée 1953 Lancement 25 mai 1955 Statut désarmé en 1975 Caractéristiques techniques Longueur 41,80 m Maître-bau 37 m Tirant d'eau 4,60 m Tirant d'air 15 m Déplacement 540 tonnes Autres caractéristiques Chantier naval Philips & Son Dartmouth Royaume-Uni Armateur marine irlandaise Affréteur SARL Batofar Pavillon France Port d'attache Paris modifier Le Batofar (ex-Osprey) est aujourd'hui une salle de spectacle située à Paris, créée en 1999 dans un ancien bateau-feu amarré au port de la Gare, en bordure de Seine, dans le 13e arrondissement de Paris.
Le Batofar peut accueillir jusqu'à 300 personnes dans 300 m2, dont une salle de concert de 75 m2[1]. L’été, l’établissement propose une restauration en terrasse.
Sommaire
Du bateau-feu au Batofar
Le Batofar est un des rares bateaux-feux encore visibles en France, ce type de bateau ayant cessé toute activité sur le territoire national (seulement trois exemplaires sont conservés dans des musées maritimes).
Anciennement baptisé Osprey, il fut construit à Dartmouth (Royaume-Uni) par le Chantier Philips & Son et lancé le 24 mai 1955. Il fut un des derniers light ship (bateaux-feux) irlandais mis en service. Il était stationné le long des cotes irlandaises, de 1955 à 1975, date de sa désaffectation. Il fut alors vendu au port de New Ross où, après une première transformation, il devint un dépôt de fuel à flot, puis servit de logement pour les pilotes jusqu'en 1997[2],[3].
Remorqué en 1997 au Havre, il arrive à Paris à la fin de l'année suivante. Il est progressivement réhabilité en équipement culturel par l'association Signe et Eau, pour donner naissance au Batofar en 1999[1]. À Paris, la transformation technique est réalisée par Herskovits, Thômé & Tobie, architecte naval.
Initialement, le Batofar oriente principalement son projet artistique en direction des musiques électroniques. Mais le lieu connaît des moments difficiles. La rentrée 2004-2005 est l'occasion de le relancer avec une nouvelle équipe[4]. La programmation s'ouvre à l’ensemble des musiques actuelles[5] mais aussi aux arts numériques ainsi qu'à des numéros scéniques, à des ateliers artistiques (danse, slam, arts plastiques, etc.) et aux rencontres artistiques et culturelles. Le Batofar est ainsi devenu un lieu de culture urbaine contemporain dans une ambiance de bar à cocktails. De nouveaux projets tels que Le Journal du Batofar, journal gratuit distribué à 20 000 exemplaires dans Paris (jusqu'en décembre 2006), et le site internet batofar.org ont été lancés. Le Batofar est aujourd'hui géré par la SARL Batofar.
Un concept similaire au Batofar, l’A38[6], a par la suite été exporté à Budapest, à l'initiative de Krisztina Rády.
Caractéristiques du bateau-feu[3]
- Longueur : 41,8 m hors tout, environ 37 m de LWL, environ 30,7 m sur quille
- largeur : 7,6 m
- Creux : 4,6 m
- Déplacement : environ 540 t
- Tirant d'air avec phare : environ 15 m
- Tirant d'air sans phare : environ 5,15 m sur pavois pont supérieur, environ 5,8 m sur pavois AV, environ 6,35 m sur timonerie, environ 7,35 m garde corps sur timonerie
- Hauteur du phare : 10,9 m
Notes et références
- site du Batofar Selon la présentation qu'en fait le
- site Marine-marchande Selon Jérôme Billard
- architecte naval ayant conduit le chantier de restauration du Batofar, Herskovits, Thômé & Tobie sur son site Selon les informations données par l'
- Cf. Journal du Batofar, 28 mai 2005, p. 12
- site Art Factories Selon le
- Krisztina Rády a mis un peu de Hongrie dans le cœur des Français, Courrier International
Voir aussi
Lien externe
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- Bateau des années 1950
- Bateau irlandais
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