- Gilbert Poillerat
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Gilbert Poillerat
Gilbert Poillerat vers 1935.Nom de naissance Gilbert Poillerat Naissance 1902 Décès 1988 Nationalité Française Activité(s) Maître ferronnier d’art Formation École Boulle Maître Edgar Brandt modifier Gilbert Poillerat (1902-1988) est un décorateur[1] et maître-ferronnier d’art français. Son travail souvent inspiré par l’art des XVIIe et XVIIIe siècles est la marque de l’élégance française. Il excelle aussi dans l’art de la ciselure des médailles.
Sommaire
Éléments de biographie
- « Le Fer ne demande pas à être un accessoire, c’est un ornement. »[2]
Gilbert Poillerat sort de l’école Boulle en 1921 et passe huit années auprès d’Edgar Brandt. Il se classe rapidement au premier rang des ferronniers d’art français après s’être consacré d’abord à la ciselure et à la peinture[3].
- « Les arabesques de ses balustrades l’ont fait connaître au public. Elles sont, comme une écriture ailée, traversées de souvenirs et de douces visions de l'enfance. Ses hauts vantaux de bronze, décorés de motifs robustes et gracieux, tournent sans secousse. »[4]
Entre 1948 et 1952, Gilbert Poillerat réalise pour son ami Georges Zérapha des cartons de papier-peint en édition d’art pour une collections de prestige destinée au grand public. S’y côtoient des dessins de Leonor Fini, des esquisses de Maurice Brianchon, Jacques Flandin, René Fumeron, Colette Guéden, Simone Godquin, Odette Martin Girard et Raymond Peynet.
Œuvres remarquables
La médaille de l’Ordre de Mérite touristique, créée par décret du 27 mai 1949, cet Ordre récompensait les personnes ayant rendu d’éminents services à la cause du tourisme et contribué à son développement tant en France qu’à l’étranger.
Le Collège Jules Ferry à Maisons-Alfort construit en 1932, dont les motifs de ferronnerie de Gilbert Poillerat ornent les grilles d’entrée qui accueillent ses élèves, représentent les Sciences, les Arts, l’Histoire, la Géographie et les Sciences naturelles.
La grande synagogue de la Paix de Strasbourg, dont les travaux de ferronnerie de Gilbert Poillerat jouent un rôle essentiel dans l’ensemble de la synagogue : la grande claire-voie étoilée de la façade, où s’inscrit le portail avec des motifs symbolisant les Douze tribus d’Israël ; les portes des bas-côtés donnant sur le parvis, l’Arche sainte, les candélabres, la chaire, les stalles, les lampes de deuil sont exécutés dans ses ateliers ; seul le candélabre de l’Oratoire des Jeunes est réalisé, sur son dessin, par les élèves de l’école professionnelle ORT de Strasbourg[5].
Notes et références
- XIXe siècle (surtout dans l’Art nouveau) et la première moitié du XXe siècle aux artistes qui concevaient des meubles et des objets décoratifs par le biais de dessins qu'ils donnaient ensuite aux artisans (ébénistes, ferronniers, sculpteurs, céramistes, etc.) pour leur conception finale. Décorateur est le nom que l’on donnait entre la fin du
- Gilbert Poillerat in Images de France n° 98, juillet 1943.
- Mobilier national possède plusieurs œuvres de Gilbert Poillerat, notamment le mobilier du Maréchal de Lattre de Tassigny, les consoles exécutées pour le Président Vincent Auriol. Le
- Marina Paul-Bousquet, Gilbert Poillerat in Images de France n° 98, juillet 1943.
- Hans Haug, De la première synagogue à la Synagogue de la Paix in La Synagogue de la Paix, Strasbourg 1958. Impr. Dernières Nouvelles d’Alsace. D.L. mars 1959/90.039.
Bibliographie
- François Baudot, Gilbert Poillerat : maître ferronnier, Paris, Éditions Charles Moreau, 1999, 248 p. (ISBN 978-2909458069)
Liens externes
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- Naissance en 1902
- Décès en 1988
- Élève de l'École Boulle
- « Le Fer ne demande pas à être un accessoire, c’est un ornement. »[2]
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