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Bataille d'Alger
La « bataille d'Alger » a opposé durant l'année 1957, lors de la guerre d’Algérie, l'armée française aux indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FLN). Selon les termes mêmes de Marcel Bigeard : « il ne s'agit pas d'une bataille, mais tout simplement, et hélas, d'un travail policier » [1]. Le pouvoir civil délègue alors tous pouvoirs au général Massu, qui opère en-dehors de tout cadre légal pour démanteler le FLN, de janvier à mars 1957. L'opération est, militairement, un succès, mais l'usage de la torture par l'armée française soulève une polémique en France, tandis qu'elle contribue à mobiliser la population algérienne aux côtés du FLN.
Sommaire
Prélude
En mars 1955, Rabah Bitat, le chef du FLN à Alger, ville qui compte 585 000 habitants [2], est arrêté et c'est Abane Ramdane, récemment libéré de prison, parachuté de Kabylie, qui prend en charge la direction politique de la capitale. Ramdane parvient en peu de temps à rassembler et à réimplanter le FLN dans la ville[3]. En 1956, alors que la « question algérienne » doit être débattue à l'ONU, Abane Ramdane et Larbi Ben M'Hidi, décident à l'issue du congrès de la Soummam, pour donner aux conflit une plus large audience, d'intensifier et de concentrer les opérations sur la capitale, Alger[4].
Dans le même temps, des négociations secrètes se déroulent à Belgrade et à Rome durant l’été 1956. Mais les plus radicaux des militants de l'Algérie française s'organisent en groupuscules paramilitaires, sous la direction d'André Achiary, ex-officier du SDECE qui fut sous-préfet dans le Constantinois au moment du massacre de Sétif (1945) [5]. Avec des membres de l'Union française nord-africaine, créée par Robert Martel, Achiary monte l'attentat de la rue de Thèbes, dans la Casbah d'Alger, dans la nuit du 10 août 1956, qui fait 16 morts et 57 blessés, et marque un tournant dans la guerre d'Algérie [5]. Patrick Rotman souligne ainsi, dans L'Ennemi intime (2002), qu'« à Alger, le contre-terrorisme a précédé le terrorisme » [6]. Yacef Saâdi, qui était alors le chef militaire du FLN à Alger, déclarera ensuite à la journaliste Marie-Monique Robin :
« Jusqu'au massacre de la rue de Thèbes, nous ne faisions des attentats à Alger qu'en réponse à des arrestations massives ou à des exécutions. Mais là, nous n'avions plus le choix: fous de rage, les habitants de la Casbah ont commencé à marcher sur la ville européenne pour venger leurs morts. J'ai eu beaucoup de mal à les arrêter, en les haranguant depuis les terrasses, pour éviter un bain de sang. Je leur ai promis que le FLN les vengerait[5]. »Les négociations de paix sont rompues, et le gouvernement de Guy Mollet (SFIO) met alors un terme à la politique des négociations. Larbi Men M'Hidi décide d'étendre les actions terroristes à la ville européenne, afin d'atteindre les couches urbaines, en particulier la bourgeoisie arabe, et de faire d'Alger une caisse de résonance pour toucher l'opinion publique métropolitaine et internationale [7]. Après l'envoi à la guillotine de responsables FLN, ce dernier donne comme instructions : « Descendez n'importe quel Européen de dix-huit à cinquante-quatre ans. Pas de femmes, pas d'enfants, pas de vieux. » [8]
Le 30 septembre 1956, deux bombes éclatent au Milk Bar et à la Cafétéria, faisant quatre morts et 52 blessés: « la bataille d'Alger a commencé, et avec elle s'envolent les derniers espoirs d'un règlement politique, dont ne veulent d'ailleurs ni les pieds-noirs ni l'armée » (Robin, 2004 [9]).
Les chefs de la délégation extérieure du FLN, Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella, Mohammed Boudiaf, Mohamed Khider et Mostefa Lacheraf, sont arrêtés le 22 octobre 1956, à l'occasion d'un détournement illégal d'un avion marocain, vers Alger, qui conduisait de Rabat à Tunis la délégation, afin d'assister à une conférence réunissant les chefs historiques du FLN, le sultan du Maroc et le président Bourguiba pour tenter d'élaborer une solution négociée au conflit [7]. En décembre, après l'échec de l'expédition de Suez, cruellement ressentie par l'armée, le général Raoul Salan, adepte de la théorie de la guerre contre-révolutionnaire [10], est nommé commandant en chef de l'armée en Algérie. Ancien président de l'Association des combattants de l'Union française (ACUF), Salan s'entoure de vétérans de la guerre d'Indochine, dont les généraux Dulac, Goussault, Allard ou le lieutenant-colonel Trinquier, qui écrira La Guerre moderne (1961) [11].
Le général Massu reçoit les pleins pouvoirs
Le 4 janvier 1957, le président du Conseil Guy Mollet décide de confier au général Massu les pleins pouvoirs civils et militaires, lors d'une réunion à Matignon où sont présents Robert Lacoste, le ministre des Affaires étrangères Christian Pineau, le ministre des Finances Paul Ramadier, le ministre de la Défense Maurice Bourgès-Maunoury, fervent adepte de la doctrine de la « guerre contre-révolutionnaire » du colonel Lacheroy [12], et ses deux secrétaires d'Etat Max Lejeune et Louis Laforêt [13].
Le général Massu contrôle alors les pouvoirs de police, régnant non seulement sur sa division, la 10e DP (Division parachutiste, 4 régiments), mais aussi sur la police urbaine et judiciaire, la DST, le GRE. (Groupe de renseignements et d'exploitation), le SDECE (service de contre-espionnage) et son bras armé, le 11e Choc (3 200 parachutistes), le 9e régiment de zouaves implanté dans la Casbah, 350 cavaliers du 5e régiment de chasseurs d'Afrique, 400 hommes du 25e régiment de dragons, 650 hommes des deux détachements d'intervention et de reconnaissance, et 1 100 policiers, 55 gendarmes, 920 CRS, et quelque 1 500 hommes des Unités territoriales (UT), composées pour l'essentiel de pied-noirs ultras et dirigées par le colonel Jean-Robert Thomazo [14].
Le préfet Serge Barret signe le 7 janvier 1957, sur ordre du ministre résident Lacoste, une délégation de pouvoir au général Massu, stipulant que « sur le territoire du département d'Alger, la responsabilité du maintien de l'ordre passe, à dater de la publication du présent arrêté, à l'autorité militaire qui exercera les pouvoirs de police normalement impartis à l'autorité civile »[15]. Massu est chargé par ce décret :
« d'instituer des zones où le séjour est réglementé ou interdit; d'assigner à résidence, surveillée ou non, toute personne dont l'activité se révèle dangereuse pour la sécurité ou l'ordre public; de réglementer les réunions publiques, salles de spectacle, débits de boissons; de prescrire la déclaration, ordonner la remise et procéder à la recherche et à l'enlèvement des armes, munitions et explosifs; d'ordonner et autoriser des perquisitions à domicile de jour et de nuit; de fixer des prestations à imposer, à titre de réparation des dommages causés aux biens publics ou privés, à ceux qui auront apportés une aide quelconque à la rébellion[15]. »Bref, l'armée est investie des pouvoirs de police et chargée des missions normalement imparties à celle-ci, à la différence près qu'elles peuvent désormais être exercées en-dehors de tout cadre judiciaire[15]. Le général Jacques Pâris de Bollardière, qui refusera par la suite ces méthodes et sera mis aux arrêts 60 jours, déclare : « L'armée, petit à petit, à conquis les uns après les autres tous les instruments de pouvoir, y compris judiciaire, et est devenu un État dans l'État. »[15] L'historien Pierre Vidal-Naquet renchérit, en affirmant que le 7 janvier 1957 marque « la capitulation du pouvoir civil devant le pouvoir militaire, de la République devant les généraux. » [16]
Déroulement
Déclenchement
Le 7 janvier 1957, 8 000 hommes de la 10e DP de retour d’Égypte[4], où ils ont participé à la campagne de Suez, pendant laquelle l'armée s'est sentie humiliée, entrent dans Alger avec pour mission de « pacifier » la ville. La division est commandé par le général Jacques Massu, à qui Robert Lacoste vient de donner les pleins pouvoirs, assisté des colonels Marcel Bigeard, Roger Trinquier, Fossey-François et Yves Godard.
À l'arrivée des parachutistes, le FLN réplique par une vague d'attentats meurtriers. Notamment le 26 janvier, où des bombes qui explosent dans trois cafés de la ville font 5 morts et 34 blessés. Le FLN lance ensuite un mot d’ordre de grève générale pour le 28 janvier. Les parachutistes brisent la grève en quelques jours, ouvrant les magasins de force, allant chercher à domicile avec des camions les travailleurs et les fonctionnaires absents au travail.
L'unité du général Aussaresses, dénommée escadron de la mort, a arrêté, selon ses propres dires, 24 000 personnes pendant les six mois de la « bataille d'Alger », dont 3 000 ont disparu [17],[18].
Durant le printemps 1957, ce sont en moyenne 800 attentats (fusillades ou explosion) par mois qui seront perpétrés dans la capitale [citation nécessaire]. Une directive du CCE (Comité de coordination et d'exécution) du FLN à Tunis affirme : « Une bombe causant la mort de dix personnes et en blessant cinquante autres équivaut, sur le plan psychologique, à la perte d'un bataillon français. »[19].
Traque dans la casbah
La troupe patrouille en ville, fouille à l'entrée des lieux publics, la casbah d'Alger est entourée de barbelés tous ceux qui y entrent ou en sortent sont fouillés. Ces dispositions sont plus destinés à rassurer la population européenne qu'à gêner le FLN. Le colonel Trinquier met en place le DPU (dispositif de protection urbaine) qui consiste à ficher systématiquement tous les habitants d'un immeuble, et à désigner un responsable de cet ilot. Le responsable doit avertir de tout mouvement, départ ou arrivée. Les arrivants sont systématiquement interrogés pour chercher à détecter des clandestins ou des maquisards venus en liaison. Selon l'historien Jean-Charles Jauffret, ce maillage urbain « n'est pas sans rappeler l'organisation urbaine instituée par le Troisième Reich et le régime stalinien » [20]. La mise en place du couvre-feu permet d'arrêter les suspects à domicile, en-dehors de toute légalité. Interrogés dans des centres de détention et de torture, ces prisonniers « extra-judiciaires » sont ensuite soit exécutés, soit « retournés », faisant alors partie de l'équipe des « bleus de chauffe » du capitaine Paul-Alain Léger, soit, dans de rares cas, remis à l'autorité judiciaire puis relâchés pour absence de preuves [10]. Les exécutions sont dissimulées d'abord par les « corvées de bois » (on fait croire à des tentatives d'évasion afin de leur donner un aspect légal), soit pratiquées de manière clandestine, les détenus étant jetés à la mer par hélicoptère (les « crevettes Bigeard » [21]). Les autorités judiciaires elles-mêmes ne savent pas combien de centres de détention il y a, l'armée agissant en toute confidentialité.
Fin février les paras découvrent dans une cache des dizaines de bombes prêtes à être posées.
Le deuxième bureau remonte les filières, recrute des indicateurs, arrête les suspects et les fait parler. On commence par identifier les collecteurs de fonds, et petit à petit par démanteler les réseaux. Le 16 février, les hommes du colonel Bigeard capturent Larbi Ben M'hidi, coordonnateur des actions terroristes à Alger. Torturé, il sera exécuté quelques jours plus tard par l’armée française qui le pendra (5 mars). Des chefs FLN, notamment Abane Ramdane et Krim Belkacem, quittent Alger.
La torture pendant la Bataille d'Alger
Article détaillé : Torture pendant la guerre d'Algérie.La torture (gégène, baignoire, etc.), des viols et des éliminations (pendaisons, etc.) sont employés pour traquer les indépendantistes. De nombreux indépendantistes sont remis à la justice, mais d'autres sont éliminés sans jugement. En même temps, bénéficiant des fichiers de la police et de la DST, l'armée arrête les Européens qui aident le FLN, dont certains sont condamnés et fusillés[réf. nécessaire]. Selon l'historienne Raphaëlle Branche :
« à cette époque, la torture est massivement pratiquée à Alger et pas uniquement en vue d’obtenir des renseignements, comme on l’a souvent dit, mais bien pour terroriser la population (...) elle touche désormais tout le monde, « sans distinction de race, ni de sexe ». Autrement dit, des Européens aussi sont torturés par l’armée française. Et l’ampleur prise par la pratique de la torture « pour tous » dans ces mois-là est bel et bien une nouveauté. Des communistes, des progressistes, des membres des centres sociaux ont été arrêtés, détenus au secret, torturés à Alger dans les premiers mois de l’année 1957, par le1er RCP mais aussi par d’autres. Un régiment en particulier semble d’ailleurs s’être « spécialisé » dans les Européens : le 1er REP, des légionnaires basés à la villa Susini (...) Aucune distinction de sexe n’est opérée : les femmes aussi sont détenues
puis torturées, ce qui constitue là encore une nouveauté[22]. »Dès le début de la guerre d'Algérie, des protestations s'élèvent en métropole contre certaines méthodes d'interrogatoire, mais celles-ci prennent de l'ampleur à partir de janvier 1957. Fin janvier, une commission parlementaire enquête à Oran sur des sévices dont se plaignent des détenus d'origine algérienne ou européenne. Cette commission constate des faits troublants, mais ne conclut pas à l'usage de la torture, car « les lois exceptionnelles se justifient pleinement en Algérie et on ne saurait les mettre en cause à travers le procès intenté aux enquêteurs de la DST »[23]. Le journal Témoignage chrétien lance le débat en février 1957, ainsi que France-Observateur ou L'Express. Plusieurs personnalités prennent position. Le 25 mars, René Capitant suspend ses cours de droit à l'Université de Paris, à la suite de la mort suspecte d'un de ses anciens étudiants, Ali Boumendjel, attribuée à un suicide. Le Général Jacques Pâris de Bollardière marque sa désapprobation en demandant officiellement le 28 mars 1957 à être relevé de son commandement. Paul Teitgen, secrétaire général de la police à Alger, ancien résistant, catholique, fera de-même en septembre se prononçant contre la pratique de la torture en Algérie. L'écrivain Vercors renvoie sa Légion d'honneur. Début mars, le gouvernement Guy Mollet crée une commission de sauvegarde qui rend, le 7 septembre 1957, un rapport, soulignant l'« atrocité de la rébellion »[24], mais qui conclut à des actes perpétrés sporadiquement par les militaires, en dépit des consignes qui les interdisaient, et réfute l'hypothèse d'un « système généralisé ».
Infiltrations des réseaux FLN
L'été 1957 marque un tournant pour la bataille d'Alger. Le 4 juin, quatre bombes dissimulées dans des lampadaires explosent vers 18 heures trente, l'heure de sortie des bureaux, près d'arrêts de bus à Alger, et font 10 morts dont trois enfants et 92 blessés, dont 33 seront amputés. Le 9 juin, une nouvelle bombe explose à Alger, au casino de la Corniche, un dancing populaire auprès des jeunes, surtout des juifs de Bab-el-Oued, mais aussi utilisé comme centre de détention [25]. La bombe, placée sous l'estrade de l'orchestre, tue dix personnes et fait 85 blessés.
Le gouvernement rappelle les paras et donne les pleins pouvoirs à Massu. Cette fois, il y a un fait nouveau : la « Bleuite » et ses « bleus de chauffe », d’anciens militants du FLN retournés et qui travaillent pour le Groupe de renseignements et d'exploitation (GRE) dirigé par le capitaine Léger dans la casbah d’Alger. Non seulement ils renseignent sur les réseaux mais ils les infiltrent. Fin août lors d’une opération 14 bombes sont découvertes, et le reste de l’état major de la Zone Autonome d'Alger ZAA est soit mort, soit en prison soit retourné, à l’exception de deux hommes, le chef Yacef Saadi et son adjoint, Ali la Pointe. Le 24 septembre Yacef Saadi est à son tour arrêté, et le 8 octobre, Ali la Pointe meurt dans l'explosion destinée à venir à bout de sa cache. Ali la Pointe a été repéré par les bleus-de-chauffe du capitaine Léger grâce à Hassène Guendriche, alias Zerrouk, l'un des adjoints de Saadi, arrêté le 6 août 1957 et retourné par Léger, sans que ni Saadi ni Ali la Pointe ne s'en aperçoivent [26].
Bilan
Si la bataille d'Alger est gagnée sur le terrain par l'armée française, en pratiquant des méthodes interdites par les droit de la guerre, elle entame sérieusement le crédit de l'opération de « pacification » menée par la France, aux yeux de l'opinion publique. En effet, sur le plan politique, elle donne un retentissement international à l'action du FLN[3].
Annexes
Bibliographie
- Yves Courrière, La Guerre d'Algérie, tome 1 (Les fils de la Toussaint), Fayard, 1969, (ISBN 2213611181).
- Henri Alleg, La Question, Minuit, 1958. (ISBN 2-7073-0175-2).
- Pierre Pellissier, La Bataille d'Alger, Librairie académique Perrin, 2002 (ISBN 2-2620-1865-0).
- Benjamin Stora, Histoire de la Guerre d'Algérie, 1954-1962, la Découverte, 1993 (ISBN 270714293X).
- Hamid Bousselham, Torturés par Le Pen, Rahma, 2000 (ISBN 9961-804-04-X)
- Hamid Bousselham, Quand la France torturait en Algérie, Rahma, 2001 (ISBN 9961-804-05-8)
- Jacques Massu, La Vraie Bataille d'Alger, Plon, 1972
Filmographie
- Les Centurions (Lost Command), de Mark Robson (1966).
- La Bataille d'Alger (La Battaglia di Algeri), de Gillo Pontecorvo (1966).
- La Question, de Laurent Heynemann (1977).
- L'Honneur d'un capitaine, de Pierre Schoendoerffer (1982).
- La Guerre sans nom, de Bertrand Tavernier (1992).
Notes et références
- ↑ Marcel Bigeard, Pour une parcelle de gloire, p.276, cité in Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], p.100
- ↑ Pierre Pélissier, Académique Perrin Editions (7 mars 2002), :ISBN 978-2262018658[réf. incomplète]
- ↑ a et b Guy Pervillé, « Terrorisme et torture : la bataille d’Alger de 1957 », L'Histoire, n°214 (octobre 1997) [(fr) lire en ligne]
- ↑ a et b « la bataille d’Alger, par Benjamin Stora », entretien avec Benjamin Stora, L’Express du 5 janvier 2007.
- ↑ a , b et c Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, p.86
- ↑ Cité p.86 in Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions]
- ↑ a et b Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], p.87
- ↑ Yves Courrière, Le Temps des léopards, Paris, Fayard, 1969, Alger, éditions Rahma, 1993, pp. 357-358
- ↑ Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, p.87
- ↑ a et b Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions]
- ↑ Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, p.89
- ↑ Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, chap. VI, « Une justice taillée sur mesure, ou vers une législation d'exception », p.82
- ↑ Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, chap. VII, « La bataille d'Alger : le pouvoir civil abdique », p.94
- ↑ Pour tous ces chiffres, voir Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, p.94
- ↑ a , b , c et d Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, p.95
- ↑ Pierre Vidal-Naquet, Les Crimes de l'armée française, 1954-1962, p.82, cité p.104 in Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions]
- ↑ Le terme d'escadron de la mort est déjà employé pour désigner l'unité du général Aussaresses. Cf. à ce propos, et pour les 24 000 arrestations et 3 000 disparitions, Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions] (2008, pp.106-107; entretien de l'auteur avec Aussaresses de 2003)
- ↑ Le chiffre de 3 000 disparus est aussi donné par Guy Pervillé, in La Guerre d'Algérie (1954-1962), PUF, 2007, ISBN 978-2-13-054172-1[réf. incomplète]
- ↑ texte cité par Gilbert Meynier, Histoire intérieure du FLN, Paris, Fayard, 2002, p. 325
- ↑ Jean-Charles Jauffret, Soldats en Algérie 1954-1962, Autrement, Paris, 2000, cité in Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, p.111
- ↑ Cette méthode sera généralisée par la dictature militaire argentine via les « vols de la mort », emmenant des prisonniers de l'ESMA plusieurs fois par semaine. Cf. Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions]
- ↑ Raphaëlle Branche et Sylvie Thénault, « Justice et torture à Alger en 1957 : apports et limites d’un document » in Enseigner la guerre d'Algérie et le Maghreb contemporain - actes de la DESCO Université d'été octobre 2001, pp.44-57
- ↑ Albert Paul Lentin, L'Hexagone face aux aveux, La France contemporaine, t. VIII, Librairie J.Tallendier (1988), p.322-327
- ↑ rapport Beteille
- ↑ Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], p.102
- ↑ Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, pp.116-117
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Yves Courrière et Philippe Monnier, Film documentaire, 1972
- Yves Boisset, La Bataille d'Alger, France 2 (2006)
- Archives video de l'INA sur la bataille d'Alger.
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