Fondation Raoul-Follereau

Fondation Raoul-Follereau
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Contexte général
Champs d’action Lutter contre toutes les lèpres
Zone d’influence Monde entier
Fiche d’identité
Fondateur Raoul Follereau et André Récipon
Forme juridique Organisation non gouvernementale internationale
Association à but non lucratif
Fondation 1968
Siège central Paris, France
Personnage(s) clé(s) Raoul Follereau
Méthode Sensibilisation
Dépistage
Recherche
Financement Dons legs
Volontaires 2000 bénévoles réguliers [1]
Site web www.raoul-follereau.org

Œuvre caritative indépendante, la Fondation Raoul-Follereau poursuit la bataille lancée par son fondateur, Raoul Follereau, contre la lèpre et contre ces autres formes de « lèpre » que sont l’ignorance et la pauvreté, qui stigmatisent leurs victimes et les condamnent à l’exclusion.

Plaçant la personne quelles que soient son origine et sa religion, au cœur de tout projet, la Fondation agit dans la durée à travers des actions visant à soigner, éduquer, former, réinsérer.

Grâce à ses donateurs et bénévoles, elle soutient quelque 400 projets et programmes dans 39 pays, dont la France.

Sommaire

Histoire

En 1936 Raoul Follereau rencontre des lépreux lors d’un reportage sur Charles de Foucauld. Il prend la défense de « la minorité oubliée du monde ». Il donne sa première conférence en 1942 pour récolter des fonds nécessaire à la construction du premier village pour des lépreux à Adzopé, en Côte d’Ivoire. Il entreprend plusieurs fois le tour du monde pour défendre les lépreux. En 1954 il fonde la journée mondiale des lépreux qui est célébrée le dernier dimanche de janvier. En 1965 il fonde l’ILEP fédération des associations luttant contre la lèpre (pour harmoniser, répartir et coordonner les actions), mettant ainsi en œuvre un véritable « marché commun de la lèpre ». Trois ans plus tard, en 1968 il créer l’Association française Raoul-Follereau, avec André Récipon, puis l’Union internationale des associations Raoul-Follereau, en 1971. C'est après la mort de Raoul Follereau qu'André Récipon crée en 1984 la Fondation Raoul-Follereau

Critiques

Au cours des dernières années, la Fondation Raoul-Follereau a été éclaboussée par diverses polémiques.

Verrouillage des instances de la Fondation Raoul-Follereau

La Fondation Raoul-Follereau est une fondation reconnue d’utilité publique dirigée par un Directoire nommé et contrôlé par un Conseil de Surveillance [2],[3].

Elle aurait été fondée en 1984, en complément de l’Association française Raoul-Follereau. Les statuts de la Fondation ont été modifiés quelque temps après le scandale révélé par l’IGAS et porté à la connaissance du public par le Canard enchaîné en 2002. Fin 2005, l’Association française Raoul-Follereau a transféré l’intégralité de ses activités sociales (aide aux lépreux, patrimoine mobilier et immobilier, réseaux de bénévoles et comités) à la Fondation Raoul-Follereau.

Depuis, le Conseil de Surveillance de la Fondation Raoul-Follereau est composé de 12 membres. Quatre de ces membres sont les fondateurs de la Fondation Raoul-Follereau eux-mêmes, ou sont nommés par les fondateurs. Trois de ces membres sont les représentants d’une association loi 1901 nommée Association des amis de la Fondation Raoul-Follereau.

Or, l’Association des amis de la Fondation Raoul-Follereau (AFRF) n’est autre que la nouvelle dénomination de l’ancienne Association française Raoul-Follereau - Ordre de la Charité (AFRF) fondée par André Récipon conformément aux vœux exprimés par Raoul Follereau en 1968 [4].

La famille Récipon et ses alliés contrôlent donc à la fois le collège des fondateurs (4 sièges) et le collège des Amis de la fondation Raoul-Follereau (3 sièges), soit 7 des 12 sièges qui composent le Conseil de Surveillance de la Fondation Raoul-Follereau [5].

Cette situation est publiquement assumée par André Récipon qui écrivit dans une lettre ouverte adressée à Mathilde, sa petite-fille, en 2005 : « (…) j’ai mis en place une structure dont ton père <Michel Récipon> a maintenant la responsabilité. (…) Contrairement à ce que certains avancent (…) ce n’est pas une famille qui s’est emparée d’un héritage, c’est une famille qui s’est chargée d’une tradition, celle de poursuivre l’œuvre de Raoul Follereau. C’est l’honneur de ton père <Michel Récipon> de la maintenir aujourd’hui, et ce sera, demain, le tien et celui de tes frères et sœurs. » [6].

Positionnement politique extrême de la direction de la Fondation

Les conceptions politiques et religieuses d’André Récipon, ancien président-fondateur de l’Association française Raoul-Follereau et actuel président d’honneur de la Fondation Raoul-Follereau, ont eu d’importantes répercussions sur le fonctionnement, les stratégies d’investissement et les partenariats politiques de la Fondation Raoul-Follereau [7].

En 2002, l’association suisse Raoul-Follereau a constaté que, dès 1992-1993, « une famille présidant à l’association française Raoul-Follereau, accaparant un pouvoir absolu, a détourné l’esprit de la pensée du fondateur pour se tourner vers des idéologies de la droite ultra et vers une branche intégriste et fondamentaliste de l’Église. » Cette évolution, ajoutent les Suisses, « est une véritable trahison » [8]. L’association suisse Raoul-Follereau fait ici notamment référence à la transmission du pouvoir effectué en 1992 par André Récipon au profit de son fils, Michel Récipon [9].

Trois ans plus tard, André Récipon revendique publiquement le caractère héréditaire de la présidence de la Fondation Raoul-Follereau [10].

Conformément à ses convictions monarchistes [11], André Récipon revendique également le fonctionnement autocratique et non démocratique de la Fondation Raoul-Follereau [12].

Dans son enquête sur la Fondation Raoul-Follereau, David Servenay, de Radio France International, dénonce l’interférence des convictions idéologiques de la famille Récipon dans les choix d’utilisation des fonds normalement destinés aux lépreux, notamment des subventions versées à des organismes religieux sans lien direct avec la lutte contre la lèpre, ainsi que des dons réguliers adressés sans contrepartie au Vatican ou à certains cardinaux conservateurs [13]. David Servenay signale également les protestations massives provenant de bénévoles scandalisés par les propos révisionnistes d’André Récipon [14].

Cette situation s’explique par les convictions politiques et religieuses qu’André Récipon a publiquement révélées dans trois ouvrages, tous publiés au profit de la Fondation Raoul-Follereau chez Pierre Téqui Éditeur : Lettre ouverte à Hombeline (1998), Combat pour la Charité" (2000) et Lettre ouverte à Mathilde (2005) :

  • sur l’évolution des mœurs : « la délinquance juvénile est due au travail des femmes qui ont, volontairement ou sous la contrainte, déserté leurs foyers. » [15]; « ceux qui refusent (…) de passer devant Monsieur le Maire et M. le Curé se comportent (…) comme des bêtes pour qui l’institution du mariage n’existe pas. » [16]; « À partir du moment où le but de l’union de l’homme et de la femme n’est plus la procréation des enfants dans le don réciproque de leurs corps, et à partir du moment où cette union n’est plus que la recherche du plaisir physique en évitant d’avoir des enfants, alors c’est toute une civilisation qui s’écroule. (…) Alors nous avons eu le SIDA » [17];
  • politique / immigration : « les Français s’interrogent en se demandant s’il existe encore des partis de droite en France en dehors du Front national mis au ban du pays ? Sur ce point, ma réponse est franchement : non » [18]; « Une fois ses femmes arrivées avec leur progéniture, le polygame <immigré> (…) a considéré qu’il serait bête de continuer à travailler puisque ses femmes touchaient maintenant les allocations familiales (qu’il encaisse lui-même et garde pour lui) pour tous ses enfants et qu’il continuerait à les toucher en étant au chômage. » [19]; « Nous subissons une occupation de notre sol par des étrangers qui veulent nous imposer leurs coutumes et leur mode de vie, et qui nous menacent physiquement. (…) les Français de souche sont en état de légitime défense et ont le droit naturel de se protéger quand l’État, non seulement se dérobe à son devoir, mais favorise cette occupation. » [20];
  • antisémitisme / révisionnisme : « ceux qui ont écrit l’histoire officielle de la deuxième guerre mondiale savent que cette histoire est fausse. Comme ils craignent que tout leur système s’écroule si le peuple apprend la vérité, ils ont interdit, par une loi, la recherche de la vérité autre que la vérité officielle. Heureusement, cette loi ne concerne que les historiens français, et les étrangers sont en principe libres. Je dis bien, en principe. Car il y a une telle pression du lobby, maître de l’information dans le monde, que cette liberté est illusoire. » [21]; « il m’apparaît de mon devoir de (…) réagir contre la dictature du lobby qui a écrit une histoire où certains tentent d’accréditer la thèse qu’ils ont été les seules victimes de la barbarie nazie (…).  » [22]; « Il y a dans cette loi Gayssot, une espèce de collusion entre une religion et un parti politique, dans le seul but de discréditer (en attendant le goulag), tous ceux qui contestent l’histoire de la guerre 39-45, écrite par cette religion et ce parti.  » [23]; « vers la fin des années 1920, lorsque le mark s’est effondré, les Juifs qui détenaient une grande partie du commerce et de la banque à Berlin, ont beaucoup moins souffert que la plupart des autres Allemands » [24];
  • Régime de Vichy / Pétain : « <En 1940>, les Français dans leur très grande majorité approuvent la politique du Maréchal, même quand son gouvernement élimine les Juifs et les francs-maçons de la fonction publique. En effet, l’opinion publique traumatisée par la défaite réclame le châtiment des coupables.  » [25]; « Après la défaite de 1870, la France avait retrouvé ce sursaut d’énergie qui avait fait sa grandeur avant la Révolution. (…) Après la défaite de 1940, nous avons connu un même sursaut dans les mois qui ont suivi l’armistice. Ce fut ce que l’on appelle avec dérision aujourd’hui la Révolution Nationale.  » [26]; « Ceux qui ont changé de camp en 1942 <sont> des opportunistes » [27]; En 2001, André Récipon renouvelle ses convictions pétainistes - ainsi que celles de Raoul Follereau - et défend la mémoire de Laval dans une lettre ouverte publiée dans la revue Le Maréchal, éditée par l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain[28].

C’est à cause de ce positionnement idéologique de la famille Récipon que les associations Raoul-Follereau suisse, belge, italienne, luxembourgeoise, néerlandaise et canadienne ont rompu les liens avec l’association française Raoul-Follereau [8].

Rapport de l’IGAS de 2002

Fin janvier 2002, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) est rendu public au lendemain de la journée mondiale des Lépreux. Cette publication fait suite à la révélation des principales conclusions de ce rapport par le Canard enchaîné du 2 janvier 2002. Divers organes de presse reprennent alors les principaux éléments à charge et mènent leur propre enquête [29],[30],[31],[32],[13],[14],[33],[34],[35].

En bref et en synthèse, les principaux points relevés sont les suivants :

  • dysfonctionnements divers et manque de rigueur dans la gestion des comptes et le pilotage des projets ;
  • absence de fonctionnement démocratique des organes de décision ;
  • népotisme et gestion autocratique du président André Récipon et de son fils Michel, (son successeur à la tête de la Fondation Raoul-Follereau) ;
  • verrouillage du fonctionnement de la Fondation Raoul-Follereau par un petit nombre d'individus ;
  • utilisation inappropriée de photos de lépreux à un stade très avancés de la maladie dans les campagnes d’appels aux dons ;
  • détournement de 4,5 milliards de Francs CFA (6 millions de dollars de l’époque) pour l’achat de plantations de palmiers et d’hévéas par le représentant local de la Fondation Raoul-Follereau en Côté d’Ivoire ;
  • diverses malversations détectées en Guinée et à Madagascar ;
  • d’autres faits similaires à celui de la Côte d’Ivoire furent constatés au cours des années antérieures et seraient à l’origine de l’enquête de l’IGAS réalisés en 2001 sur la période mai 1999 à janvier 2000 ;
  • constitution de réserves financières disproportionnées par rapport aux besoins réels de trésorerie de la Fondation Raoul-Follereau au lieu de les consacrer au financement d’actions concrètes sur le terrain ;
  • octroi de soutiens financiers et/ou logistiques importants à des mouvements religieux de tendance catholique traditionaliste, dont, notamment, trois cardinaux catholiques conservateurs, ces soutiens étant sans rapport avec la lutte contre la lèpre ;
  • relents d’antisémitisme de la part d’André Récipon, entre autres convictions religieuses catholiques intégristes.

Cette affaire amènera le Comité de la Charte à envisager d’exclure la Fondation Raoul-Follereau de ses membres. Néanmoins, la Fondation Raoul-Follereau démissionnera du Comité juste avant sa radiation[36].

À la suite de cette polémique, Michel Récipon affirme que des changements sont intervenus. Par exemple, l’ensemble des structures juridiques anciennement existantes dont l’opacité avait été fortement critiquée par l’IGAS est rassemblé sous une seule organisation : la Fondation Raoul-Follereau [37],[38].

Néanmoins, cinq ans plus tard, en 2007, des doutes sérieux subsistent sur l’effectivité des changements dans les pratiques et les méthodes[39].

Néo-colonialisme et procès pour pédophilie d’un des principaux salariés de la Fondation

Entre temps, le 24 juin 2005, le Père François Lefort des Ylouses a été condamné à huit ans de prison et à diverses amendes pour crimes pédophiles (viols, attouchements sexuels, corruptions de mineurs) par la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour des faits commis sur des enfants hébergés au foyer d’enfants des rues de Rufisque au Sénégal [40],[41],[42],[43],[44],[45]. Bien que proclamant son innocence, l'accusé ne fit pas appel de cette décision.

Or, au moment des faits, au milieu des années 1990, le Père François Lefort était secrétaire général de la Fondation Raoul-Follereau envoyé au Sénégal et bénéficiera, lors de son procès, du soutien actif de cette dernière. Dans ses réquisitions, le Procureur Général Olivier Auféril stigmatisa les milieux humanitaires qui ont soutenu l’accusé et qui pratiquent, selon lui, "une charité type XIXe siècle, voire du néo-colonialisme". Il décerna une ironique "mention spéciale" à la Fondation Raoul-Follereau, qui, rappela-t-il, a interrompu tout financement au foyer d’enfants des rues de Rufisque après la dénonciation des agissements du Père François Lefort[46].

Parmi les membres du Comité de soutien qui soutinrent le plus activement le Père François Lefort se trouvait le chercheur Yves Marguerat, agrégé de géographie et universitaire réputé pour ses actions humanitaires. La Fondation Raoul-Follereau lui avait versé, au titre de ses activités en faveur des enfants des rues, 209.700 euros entre 1996 et 2002. Lors de sa déposition au procès du Père François Lefort, en juin 2005, il affirmera à la barre que "les viols des enfants de rue sont assez systématiques, les grands viols les petits, les vendent ensuite aux handicapés, enfin aux déchets de la société (...). Si l’enfant accepte de l’argent parce qu’il a faim, ce n’est pas un viol" [47]. Le 19 septembre 2007, Yves Marguerat a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour deux viols sur mineurs commis au Togo[48],[49],[50],[51],[52],[53],[54],[55].

Constitution massive de réserves financières au détriment du financement d’actions sur le terrain

Le rapport annuel 2009 a été publié sur le site internet de la Fondation Raoul-Follereau[2] et joint au numéro de juillet du bimestriel Lèpres. De même, le rapport du commissaire aux comptes est disponible sur le site internet du Journal Officiel[56].

Les tableaux d'actif et de passif combinés indiquent, au 31.12.2009, les informations suivantes :

  • des fonds propres, c'est-à-dire un patrimoine net de dettes, pour un montant supérieur à 19,6 millions d'euros ;
  • des placements immobiliers pour une valeur initiale d'acquisition supérieure à 7,5 millions d'euros (ce montant ne tient pas compte des éventuelles plus-values latentes non réalisées qui ne sont jamais enregistrées en comptabilité) ;
  • des valeurs mobilières placées sur divers outils financiers ou boursiers (sicav, fcp, actions, etc.) pour une valeur liquidative au 31.12.2009 supérieure à 12,1 millions d'euros ;
  • des liquidités ou autres créances bientôt disponibles pour un montant supérieur à 2,9 million d'euros.

Par ailleurs, le Compte Emploi des Ressources mentionne des ressources collectées auprès du public mais non utilisées pour un montant supérieur à 11,3 millions d'euros.

Déjà, en 2002, l'IGAS avait pointé du doigt l'excès des sommes collectées mises en réserves au détriment du financement d'actions sur le terrain[29].

Références

  1. rapport financier 2009
  2. a et b http://raoul-follereau.org/images/stories/pdf/rapportfinancier2009.pdf
  3. http://www.raoul-follereau.org/index.php?option=com_content&task=view&id=63&Itemid=161
  4. http://www.journal-officiel.gouv.fr/association/index.php?ACTION=Rechercher&HI_PAGE=1&HI_COMPTEUR=0&original_method=get&WHAT=LES+AMIS+DE+LA+FONDATION+RAOUL-FOLLEREAU&JTH_ID=&JAN_BD_CP=&JRE_ID=&JAN_LIEU_DECL=&JTY_ID=&JTY_WALDEC=&JTY_SIREN=&JPA_D_D=&JPA_D_F=&rechercher.x=31&rechercher.y=10&rechercher=Rechercher
  5. http://follereau-entre-ombre-et-lumiere.over-blog.com/article-la-fondation-raoul-follereau-un-ojni-bien-verrouille-61172498.html
  6. Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 31
  7. http://follereau-entre-ombre-et-lumiere.over-blog.com/article-recipon-heritier-choisi-par-raoul-follereau-verbatim-60680627.html
  8. a et b http://www.lavie.fr/archives/2002/01/24/raoul-follereau-l-association-suisse-enfonce-le-clou,3909503.php
  9. « le 23 mai 1992, lors de l’assemblée générale, j’ai fait la déclaration suivante : “(…) je suis ici pour transmettre le flambeau tel que je l’ai reçu de Raoul Follereau. À mon tour, je déclare solennellement devant vous que je confie à mon fils Michel la charge de l’œuvre que j’ai reçue de Raoul Follereau et que je lui demande de poursuivre”. » (Combat pour la Charité, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, p.21, 22)
  10. s’adressant à sa petite-fille, André Récipon écrit : « notre vie familiale et privée est étroitement liée à la vie de la Fondation Raoul Follereau (…) j’ai mis en place une structure dont ton père <Michel Récipon> a maintenant la responsabilité. (…) Contrairement à ce que certains avancent (…) ce n’est pas une famille qui s’est emparée d’un héritage, c’est une famille qui s’est chargée d’une tradition, celle de poursuivre l’œuvre de Raoul Follereau. C’est l’honneur de ton père <Michel Récipon> de la maintenir aujourd’hui, et ce sera, demain, le tien et celui de tes frères et sœurs. », Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 31
  11. « Je suis monarchiste (…) une monarchie est préférable à une démocratie (…)  » Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 35
  12. « Je pense au plus profond de moi-même que la primauté de la majorité sur la minorité ne peut fonder un État dit de droit, et que cette primauté est une forme de dictature », Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 85
  13. a et b http://www.rfi.fr/actufr/articles/025/article_12597.asp
  14. a et b http://www.rfi.fr/actufr/articles/025/article_13288.asp
  15. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 150
  16. Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 9
  17. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 87
  18. Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 14
  19. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 64
  20. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 136
  21. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 46
  22. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 61
  23. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 138
  24. Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 107
  25. Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 117
  26. Lettre ouverte à Hombeline, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 1998, page 132
  27. Lettre ouverte à Mathilde, André Récipon, Pierre Téqui Éditeur, 2005, page 139
  28. http://www.admp.org/revuespdf/202/lettreouvertemauricedruon.pdf
  29. a et b http://www.lavie.fr/archives/2002/01/10/l-etrange-charite-des-heritiers-de-raoul-follereau,3881203.php
  30. http://www.liberation.fr/societe/0101401373-les-fonds-detournes-de-la-lepre
  31. http://www.sangonet.com/Fich3ActuaInterAfric/MilliardsdetournFRF.html
  32. http://www.apmnews.com/depechesPublieesDepeches.php?annee=2003&mois=01&jour=23
  33. http://www.rfi.fr/actufr/articles/025/article_12621.asp
  34. http://www.rfi.fr/actufr/articles/025/article_12641.asp
  35. http://www.rfi.fr/actufr/articles/027/article_12111.asp
  36. http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETU_036_0607
  37. http://www.lavie.fr/archives/2002/02/07/lepre-raoul-follereau-des-explications-tardives,3929903.php
  38. http://www.lavie.fr/archives/2002/06/20/humanitaire-de-la-transparence-chez-follereau,4114903.php
  39. http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/reporter/index.php?id=55455
  40. http://www.rfi.fr/actufr/articles/037/article_21522.asp
  41. http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2229203&rubId=4076
  42. http://plusjamais.over-blog.com/categorie-137938.html
  43. http://congo-dechaine.info/content/le-p%C3%A8re-lefort-est-il-un-violeur-denfants
  44. http://lci.tf1.fr/recherche/?query=lefort&x=0&y=0
  45. http://www.lepoint.fr/archives/article.php/51882
  46. http://libre_opinion.monblogue.branchez-vous.com/2005/06/25#105609
  47. http://www.afrik.com/article8560.html
  48. http://lci.tf1.fr/france/justice/2007-09/chercheur-reconnait-attouchements-sur-enfants-4866051.html
  49. http://lci.tf1.fr/france/2005-06/soutien-pere-lefort-accuse-pedophilie-4859282.html
  50. http://www.afrik.com/article12464.html
  51. http://www.rfi.fr/actufr/articles/093/article_56677.asp
  52. http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=29546
  53. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/un-francais-ecroue-pour-viols-d-enfants-africains_466723.html
  54. http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Societe/Comment-Yves-Marguerat-profitait-des-enfants-des-rues
  55. http://www.france-info.com/france-justice-police-2007-09-20-yves-marguerat-condamne-a-12-ans-de-prison-12046-9-11.html
  56. http://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/assoccpt/pdf/2009/3112/784719510_31122009.pdf

Voir aussi

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