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Bataille de Mons
Bataille de Mons Informations générales Date 23 août 1914 Lieu Mons (Belgique) Issue victoire tactique britannique Belligérants Royaume-Uni Empire allemand Commandants Sir John French Alexandre von Kluck Forces en présence 4 divisions 8 divisions Pertes 1 600 env. 5 000 Première Guerre mondiale Batailles des Frontières Mulhouse – Dornach – Lorraine– Trouée de Charmes – Ardennes – Charleroi – Mons – Combats de Rossignol – Maubeuge – À Mons, dans le dernier affrontement de la bataille des Frontières, le corps expéditionnaire britannique affronte la 1re armée allemande du général Alexander von Kluck. Malgré leur nette infériorité numérique, les Britanniques repoussent leur première attaque et infligent aux Allemands de lourdes pertes grâce à un feu nourri et précis. Les attaques allemandes qui suivent obligent alors les Britanniques à se replier de seulement 5 km. En raison du recul de la Ve armée française de Lanrezac légèrement à l'est, les Britanniques sont contraints d'effectuer une retraite ordonnée.
Mons marque la fin de la bataille des frontières. Pour Helmuth von Moltke, le chef d'état-major allemand, cette série de batailles annonce une grande victoire. Les pertes françaises sont lourdes (300 000 hommes) et la retraite des Français et des Britanniques semble désordonnée. C'est sur ce constat qu'il modifie encore le plan Schlieffen. Il ordonne à ses forces basées dans le nord-est de la France de poursuivre leur mouvement tournant vers Paris, mais il envoie les renforts qui leur étaient destinés ailleurs en Lorraine pour une nouvelle attaque. Deux corps de l'aile droite allemande sont également envoyés sur le front est, où la mobilisation russe a été plus rapide que prévue. D'autres unités de l'aile droite sont déployées pour faire le siège devant Anvers, où une grande partie de l'armée belge est postée, et faire tomber la ville forteresse de Maubeuge tenue par les Français. L'évaluation de la situation stratégique de Moltke est erronée, en partie en raison du peu de communication qu'il a avec ses commandants. En revanche, le chef d'état-major général français, le général Joseph Joffre, estime que malgré ses lourdes pertes, le moral des troupes reste élevé. Joffre, qui connaît à présent la position des armées allemandes, prépare une contre-attaque dans le nord-est de la France. Il ordonne à ses forces, face aux Allemands, de poursuivre leur retraite ordonnée, tandis que les armées autour de Verdun doivent rester en position pour être au centre de l'offensive. Deux nouvelles armées sont créées : la VIe armée sous le commandement du général Michel Maunoury et la IXe armée du général Ferdinand Foch. Joffre prévoit de placer la VIe armée à l'ouest de l'aile droite des forces allemandes qui marchent à travers le nord-est de la France, et envoie la IXe armée renforcer les troupes luttant contre les forces allemandes qui avancent vers le nord-est de Paris. Cependant, ce plan est compromis par la rapidité de l'avancée allemande, qui continue de faire reculer les Britanniques et les Français vers le sud.
Voir aussi
- Anges de Mons
- Composition de la Force Expéditionnaire Britannique en 1914
- Force Expéditionnaire Britannique en 1914
- Siège de Maubeuge (1914)
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de la Première Guerre mondiale
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