- Famille de Maigret
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La famille de Maigret est une maison aristocratique française originaire de Bourgogne, connue depuis 1367[1]. Elle s'implanta au XVIe siècle dans le Saint-Empire, et ses membres s'illustrèrent dans les armées germaniques, principalement dans la guerres contre les Turcs, ce qui leur apporta de nombreux honneurs et la considération des souverains[réf. nécessaire]. En 1766, les Maigret de la branche aînée choisirent de redevenir Français lors du rattachement de la Lorraine à la France, tandis que les autres branches de cette famille continuèrent de servir dans les armées autrichiennes. Cette vocation militaire perdurera jusqu'au XXe siècle, tout en contractant de prestigieuses alliances, confirmant l'importance de cette lignée[réf. nécessaire].
Tous les membres de cette famille, hommes et femmes, sont en droit nobiliaire "comte ou comtesse de Maigret, de Néau, et du Saint-Empire, baron ou baronne de Stockem", ce qui est rare en France, et qui est dû aux lettres patentes impériales de 1687[réf. nécessaire].
Sommaire
Origines
Le premier membre connu de la famille de Maigret est Guyot, seigneur de Chavannes en 1367. Cette seigneurie se situe dans la paroisse de Dommartin, bailliage de Châlon, en Bourgogne. En 1530, son descendant Charles-Antoine de Maigret tue en duel le représentant du roi de France dans sa province et s'exile à Herve, duché de Limbourg, dans le Saint-Empire romain germanique.
Pour cette famille, nous trouvons aussi comme information celle du Catalogue de la noblesse française de Régis Valette qui indique que la famille de Maigret est originaire de Lorraine et qu'elle a été anoblie sous le second Empire français par l'octroi du titre de comte en 1861[2].
Personnages principaux
- Charles-Antoine de Maigret, tue en duel le représentant du roi de France[réf. nécessaire], et s'exile en 1530 à Herve, duché de Limbourg,
- Jean de Maigret, 1er comte de Maigret et du Saint-Empire en 1587[réf. nécessaire], fils du précédent,
- Jean V de Maigret, comte de Maigret, de Néau (Eupen) et du Saint-Empire, baron de Stockem[réf. nécessaire], nommé grand forestier du duché de Limbourg et haut-drossard du ban de Baelen par lettres patentes[réf. nécessaire] d’Isabelle, infante d’Espagne, en date du 3 août 1629[3],
- François-Guillaume de Maigret, général des armées autrichiennes, confirmé dans ses titres et élevé à de nouveaux honneurs suite à la prise de Buda et Pest (Budapest) contre les Turcs en 1687, où il reçut de nombreuses blessures[réf. nécessaire],
- Joseph Marie François de Maigret, comte de Maigret, de Néau et du Saint-Empire, (né le 1771 à Cattenom, bailliage de Thionville),
- Joseph-Gustave, comte de Maigret, officier de la Légion d’honneur (14 mars 1865), médaille de Crimée, chevalier de l’ordre de Fer d’Autriche-Hongrie (26 mars 1868),
- Edgard de Maigret (1841-1910), vice-amiral, KCVO[réf. nécessaire],
- Louis de Maigret (1914-2001), officier supérieur durant la Seconde Guerre mondiale,
- Thierry de Maigret, commissaire-priseur,
- Caroline de Maigret (1975-), artiste, mannequin, productrice musicale.
Alliances
La famille de Maigret s'est alliée aux familles[réf. nécessaire] : Poniatowski, Chandon de Briailles, de Gramont, de Clermont-Tonnerre, de Rougé, Dolgorouky, Doublet de Persan, d'Anterroches, de Romanet, de Nonancourt, de Villeneuve-Esclapon, de Saporta, de Grammont-Chastillon.
Héraldique
Les armes des comtes de Maigret se blasonnent ainsi :
Écartelé : au 1, d'or, à l'aigle bicéphale éployée de sable, languée de gueules; au 2, d'or, au lion de sable, lampassé de gueules; au 3, d'argent, au lion de gueules; au 4, de gueules, à deux bâtons noueux d'argent passés en sautoir[4]. Sur le tout de Maigret, qui est d'azur à la fasce d'or, accompagné de trois coquilles du même.
Devise : Pro Christo et contra inimicos ejus[5]
Références
- Borel d'Hauterive et Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Dentu, 1892, volume 48.
- XXIe siècle, 2002, page 131. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au
- Bibliothèque royale de Belgique, Fonds Goethals, no 746, et principalement d'un manuscrit intitulé Recueil généalogique des Maisons nobles de la Flandre, Brabant, Hainaut, Artois et autres pays, manuscrit autographe du chanoine Hellin (1724-1803), pp. 459-481 Toute la filiation de Jean V est extraite de divers manuscrits généalogiques anciens conservés à la
- Croix de Bourgogne. Il s'agit de la
- p. 186 Lien Gallica Borel d'Hauterive et Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Dentu, 1892, volume 48,
Annexes
Bibliographie
- Borel d'Hauterive et Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Dentu, 1892, volume 48, pp. 183-186 Lien Gallica
- Jean Cayon, Maison de Lignières, Cayon-Liébault, Nancy, 1862 pp. 47-48 Lien Gallica
- Archives nationales, Fonds de Maigret n°649 AP Site des archives de France
Lien externe
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