- Evellin (orfèvres)
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La famille Evellin est une famille d'orfèvres, bronziers et de chasubliers-brodeurs, spécialisée en art liturgique puis en restauration. Implantée à Rennes, ses débuts remontent à 1822 à Nantes.
Sommaire
Historique
En 1822, François Evellin s'installe à Nantes, dans un atelier d'orfèvrerie et de broderie d'ornements religieux[1].
Son fils Émile, frère du philosophe François Evellin[2], reprend la suite de l’affaire, après s'être formé à Paris, notamment chez Placide Poussielgue-Rusand[3].
Le 5 avril 1916, deux fils de Émile se partagent l’affaire sous l’appellation de Evellin Frères[3] : Auguste reste à Nantes et Émile-Louis en 1924 part pour Rennes[1], où il s'installe dans le centre-ville[4], reprenant ainsi un ancien projet de son père[3]. Il s'agit d'une reprise, celle de la maison Vaugeois, tenue par Charles Jeusset[5].
L'atelier nantais ferme le 24 juin 1960[5],[6], après séparation des entreprises le 30 juillet 1934[7], car il générait moins de profits que l'atelier rennais. L'affaire rennaise est reprise progressivement entre la fin de la guerre et 1968 par Jean-Louis, fils de Émile-Louis. Ce dernier, malade, laisse la gestion de l'entreprise à sa femme et son fils, jusqu'à la création de Evellin Père et fils[5]. Le concile de Vatican II remet en cause l’activité, et l’atelier de broderie ferme en 1967[5], du fait de la disparition des ornements de la liturgie catholique. L'atelier commence alors à se spécialiser dans la restauration d'orfèvrerie.
Jean-Louis passe la main en 1992 à son fils Christophe, qui exerce toujours aujourd'hui comme orfèvre[8] et comme formateur en orfèvrerie[9].
Réalisations notables
- François
- Lustres de la cathédrale de Nantes, classés en 1994 au titre objet des Monuments historiques[10] ;
- Crosse de Monseigneur Fournier, évêque de Nantes, livrée en 1870, classée en 1982 au titre objet des Monuments historiques[11].
- Émile-Louis
- Église sainte-Thérèse à Rennes, sous la direction de Hyacinthe Perrin[1].
- Christophe
- Atelier de broderie
- Un ornement liturgique livré en 1931, composé d'une chasuble, deux étoles, une manipule, une dalmatique, un voile de calice, une bourse de corporal et une tunique, classé au titre objet des Monuments historiques[13]
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Notes et références
- Boris Thiolay, Les Evellin : un héritage en or : Les grandes familles de Rennes, L'Express, juin 2005 [lire en ligne (page consultée le 17 juin 2010)]
- Fiche généalogique de François Jean EVELLIN », geneanet.org. Consulté le 17 juin 2010 GeneaNet, «
- Emile Dominique Evellin - 1841 – 1895 - Marie Thérèse Evellin-Logé - 1851 – 1937 ». Consulté le 17 juin 2010 Michel Evellin, d'après François Evellin, fils de Émile-Louis., «
- Passage des Carmélites, Wiki-Rennes. Consulté le 17 juin 2010
- François Evellin, Les EVELLIN — Orfèvres, Bronziers et chasubliers à Nantes et à Rennes : 2e partie, XXe siècle, A compte d'auteur, 4e trimestre 1991, 125 p.
- Registre du commerce de Nantes
- Acte enregistré le 21 juillet 1934 au tribunal de Commerce de Nantes, et le 23 juillet à celui de Rennes.
- Rennes — Dix artisans à l'affiche », Le Point, 18 janvier 2007. Consulté le 18 juin 2010 Stéphane Thépot, «
- Centre de formation Tane - Contacts », 2007. Consulté le 17 juin 2010 École Tane, «
- Notice no PM44000819, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no PM44000347, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Une église renaît de ses cendres », Diocèse de Rennes, janvier 2007. Consulté le 17 juin 2010 Diocèse de Rennes, «
- Notice no PM44000876, sur la base Palissy, ministère de la Culture
Catégories :- Orfèvre
- Famille de Rennes
- Famille de Nantes
- Entreprise fondée en 1822
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