- Hôtel de Dreneuc
-
L’hôtel de Dreneuc, dit également le Dreneuc[1], était un hôtel particulier situé rue de Provence à Paris qui fut transformé en prison sous la Terreur.
Sommaire
Historique
L'hôtel de Dreneuc avait été construit par l'architecte Pierre Rousseau pour le marquis Maurice Marie Le Long du Dreneuc, qui épousa Mlle Boucher d'Orsay, émigra vers 1791 et mourut à Minorque en 1800.
L'hôtel particulier de la rue de Provence, réquisitionné sous la Terreur, semble avoir surtout accueilli des otages étrangers dans la période thermidorienne, comme le comte de Rofiniaco, alias M. de Rofignac ; le comte allemand de Linange et sa famille ; Frédéric von Hatzfeldt-Wildenburg, frère cadet du prince héritier de la principauté de Wildenburg, avec sa femme et sa fille.
L’hôtel pouvait contenir jusqu’à cinquante personnes. Le 22 nivôse an III (11 janvier 1795), lui fut annexé la maison voisine, l'hôtel Randon de La Tour, devenu bien national par l’exécution de son propriétaire[2].
Notes et références
- comte de Tilly, dans ses Mémoires, raconte qu'il allait jouer chez « M. du Dresnays ». Édouard de Villiers du Terrage, dans ses Souvenirs, cite l’« hôtel du Dresneux ». Les Révolutionnaires, eux, écrivirent tantôt « maison Dreneux » tantôt « Dreneuc ». Le Drennec (orthographe actuelle) est une presqu'île bretonne. L'orthographe de ce nom varie beaucoup. Le
- Maison du Roi, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire le 7 juillet 1794, fut guillotiné le jour même. Il était le propriétaire du château de Villers-Saint-Paul (Oise), qu'il venait de faire rebâtir ainsi que de l'hôtel Le Roy de Senneville, no 6, rue Royale. Marc-Antoine Randon de La Tour, trésorier général de la
Voir aussi
Bibliographie
- Eugène Saulnier, Une prison révolutionnaire, les otages et prisonniers de guerre à l’hôtel du Dreneuc en 1795, Paris, 1914
Catégories :- Prison de Paris sous la Révolution
- Hôtel particulier parisien
Wikimedia Foundation. 2010.