La Tour d'Auvergne (nom)

Il existe plusieurs familles qui ont porté ou portent le nom de La Tour d'Auvergne :

• une seule, illustre, complètement éteinte depuis la fin du XVIII^e siècle
• et trois autres familles qui ont relevé son nom au XIX^e siècle en prétendant en être issues:

Maison de La Tour d'Auvergne

Ascendance:

La famille de La Tour d'Auvergne est d'ancienne extraction:

• Bertrand, Seigneur de La Tour marié à Judith de Mercoeur (+1208):
  • Bernard, chevalier du comte de Toulouse (+1253)
    • Bernard II (+1270), marié à Yolande de N*
      • Bertrand II (+1296), marié en 1275 à Béatrix d'Oliergues
        • Bernard III, marié en 1295 à Béatrix de Rodez
          • Bertrand III, marié en 1320 à Isabelle de Lévis
            • Guy, marié en 1353 à Marthe Rogier de Beaufort
        • Bertrand de La Tour, Seigneur d'Oliergues, marié en 1314 à Marguerite Aycelin
          • Deux descendances: l'aînée sera la plus prestigieuse (Princes de Sedan, Maréchaux de France, Maison de Turenne, Duc de Bouillon,...) et la seconde mène aux Vicomtes de Murat
      • Bernard, chevalier, seigneur des juses, co-seigneur de Montauriol, Lauzerville et Montesquiou, marié avant 1357 à Condorce de Chateauneuf:
        • Arnaud de La Tour, marié à Antoinette de Mayroles:
          • Maison de La Tour en Lauraguais qui deviendra La Tour Saint-Paulet puis La Tour d'Auvergne-Lauraguais
    • Raymond
    • Arnaud, sans postérité
  • Guillaume, chevalier, marié à Braide
    • Jean, marié en 1280 à Béatrice de Saint-Julien
      • Roger (+ avant 1332)
      • Jean, vivant en 1357
      • Pons
      • Véziate
      • Orpaix
      • Mabilie
    • Raimond, marié à Aleste
      • Guillaume II, sans postérité
      • Roger
      • Pons
        • Roger, abbé de Saint-Michel de Gaillac, sans postérité
    • Guillaume, vivant en 1294, sans postérité
    • Pierre, relgieux, sans postérité
    • Raymonde, religieuse, sans postérité
    • Orpaix, religieuse, sans postérité
  • Pons, Chevalier et co-seigneur de Montauriol (1309)
    • Roger, Damoiseau, sans postérité

La famille de La Tour d'Auvergne, appelée La Tour jusqu'au mariage en 1389 de Bertrand IV de La Tour, fils de Guy, seigneur d'Olliergues, et de Marthe Rogier de Beaufort, avec Marie d'Auvergne, comtesse héritière d'Auvergne, d'où :

• Bertand V, comte d'Auvergne et de Boulogne, marié en 1416 à Jacquette du Peschin:
  • Bertand VI, Sire de La Tour marié en 1444 à Louise de La Trémoïlle:
    • Jean III de La Tour d'Auvergne (1467 - 1501) marié en 1495 avec Jeanne de Bourbon-Vendôme (1465 - 1521) qui ont eu deux filles, Anne et Madeleine de La Tour, comtesse héritière d'Auvergne, mère de Catherine de Médicis. C'est la fin de la branche ainée.

• La branche cadette des vicomtes de Turenne, qui commence avec le mariage en 1444 d'Annet IV de La Tour avec Anne de Roger de Beaufort, vicomtesse héritière de Turenne. Cette famille s'est éteinte en 1792 en la personne de :
  • Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne (1728 - Évreux 1792), 6ème et dernier duc de Bouillon. Il laissa deux fils sans postérité et une fille naturelle. Il adopta :
    • Philip de La Tour d'Auvergne (1736 - Londres 1816), vice-amiral anglais, gouverneur de Jersey, dont :
      • James d'Auvergne (mort en 1812), capitaine anglais, marié à Marie Victoire Adélaïde de Rohan (fille naturelle de Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan-Guémenée, archevêque de Bordeaux), dont aucune postérité.

Cette famille illustre, qu'il ne faut pas confondre avec celle des comtes d'Auvergne dont elle avait hérité le titre, est donc éteinte dans toutes ses branches depuis le début du XIX^e siècle.

Famille de la Tour Saint-Paulet devenue de La Tour d'Auvergne-Lauraguais

Issue de l'Albigeois, cette famille ancienne a donné plusieurs capitouls et a longtemps été connue sous le nom de La Tour de La Roche, puis La Tour Saint-Paulet^[1]. Elle a repris le nom de la famille de La Tour d'Auvergne après 1789, occasionnant un procès avec les d'Apchier de La Tour, qui étaient "traités de cousins par les derniers ducs de Bouillon". La Cour de cassation renvoya les partis dos à dos en 1826^[2].

Bernard, second fils de Bernard II de La Tour et de Yolande de N. Il était chevalier, seigneur de Juses, co-seigneur de Montauriol, Lauzerville et Monstesquieu, marié avant 1357 à Condorce de Chateauneuf, d'où:

• Arnaud, Damoiseau, seigneur de Vieillevigne, Gardouch, Montferrand, Puginier, Montesquieu et Juses, marié à Antoinette de Mayroles, il testa en 1440:
  • Hugues
  • Pierre

Un titre pontifical de "prince" a été octroyé^{[réf. nécessaire]} à Henri de La Tour Saint-Paulet, devenu Henri de La Tour d'Auvergne, puis prince Henri de La Tour d'Auvergne-Lauraguais.

Famille de La Tour de La Placette devenue de La Tour d'Auvergne

Issue de la région de Maurs, cette famille prétend être anciennement rattachée à la famille de La Tour d'Auvergne, mais ne l'a jamais prouvé.

La famille de La Tour de La Placette a repris le nom de La Tour d'Auvergne à partir de Joseph-Casimir de La Tour d'Auvergne (1821 - Ally 1859), fils de Jean-Baptiste de La Tour, seigneur de La Placette et de Marguerite d'Humières, dame de La Vigne, à Ally. Cette famille, qui est noble d'extraction, subsiste.

Certains des membres de cette famille usurpent le titre pontifical de "prince " de la famille précédente^[3].

Famille Corret, dite de La Tour d'Auvergne

• Théophile Malo Corret de La Tour d'Auvergne (Saint-Hernin 1743 - 1800), fils d'Olivier Corret et de Jeanne-Lucrèce Salaün, qui revendiquait d'être issu de cette famille par une filiation naturelle féminine, a obtenu un changement de nom. Surnommé "Premier grenadier de la République", il n'a pas eu d'enfants.

Toponyme

• La Tour-d'Auvergne est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme.

Notes et références

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