- Famille de Bréhan
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La famille de Bréhan, de Bréhand ou de Bréhant est une ancienne famille bretonne, de noblesse d'extraction chevaleresque.
Sommaire
Histoire
La famille de Bréhan, aussi orthographiée Brehand ou Bréhant, tire son nom de la paroisse de Bréhand ou Bréhan-Loudéac en Bretagne, où étaient la plupart de ses terres. Attestée au début du XIe siècle, cette famille portait sur les chartes latines les noms de Brientius ou Brehentius. Elle remonte sa filiation sur preuves à partir du milieu du XIIIe siècle[1],[2],[3].
Elle compte notamment cinq croisés, plusieurs maréchaux de camp, plusieurs colonels, un conseiller d'État, un doyen du grand conseil, quatre conseillers au parlement, un parlementaire, un ambassadeur de France, plusieurs ecclésiastiques dont un explorateur[2],[4],[5].
Ses représentants ont porté le titre de marquis de Bréhan, comte de Plélo, comte et baron de Mauron, baron de l'Empire, et divers titres de vicomte, de seigneur et de chevalier[4]. La famille de Bréhan est maintenant éteinte dans ses différentes branches[2].
Principales personnalités
- Jean, sire de Brehan (XIIIe siècle), chevalier, croisé avec le duc de Bretagne en 1250.
- Louis de Brehan de Galinée (1572-1633), maréchal de camp.
- René Bréhant de Galinée (1645-1678), prêtre de la Compagnie de Saint-Sulpice, explorateur et missionnaire en Nouvelle-France.
- Louis de Bréhan de Plélo (1699-1734), colonel, ambassadeur de France, tué en commandant l'assaut du siège de Dantzig.
- Marie Jacques de Bréhan (v. 1713-1764), marquis de Bréhan, maréchal de camp.
- Louise Félicité de Brehan (1726-1796), épistolière française, dame de la cour.
Héraldique
Les armes des Bréhan sont : « de gueules à un léopard d'argent », avec deux lions pour support, et une couronne de marquis[6].
Leur devise est « Foy de Brehan mieux vault qu'argent »[6].
Une autre branche de la même famille porte « De gueules à trois mâcles d’or ».
Lieux du nom de la famille
Les communes bretonnes de Bréhand (Côtes-d'Armor) et Mauron (Morbihan) portent les armes de la branche aînée (« de gueules à un léopard d'argent »). Les communes bretonnes de Bréhan (Morbihan) et Bignan (Morbihan) portent les armes d'une branche cadette (« De gueules à trois mâcles d’or »).
Selon René Kerviler, plusieurs autres noms de lieux peuvent être rattachés à la même famille : Bréhan-Loudéac, Bréhand-Moncontour, La Roche-Bréhand en Yffiniac, La Ville-Bréhant en Hillion, le Pont-Bréhant en Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle[3].
Sources bibliographiques
- De Brehan - Bretagne - Marquis de Brehan, comtes de Mauron et de Plélo..., Paris, Chaix, 1883, 6 p. [lire en ligne]
- Napoléon-Charles-Bihi de Bréhant, Généalogie de la Maison de Bréhant en Bretagne, Paris, Bachelin-Deflorenne, 1867, 213 p. [lire en ligne].
- « Bréhan (de), de Bréhand ou de Bréhant » dans René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, vol. 6 Bourg-Brou, Rennes, Plihon et Hervé, 1893 [lire en ligne], p. 180-195.
- « Bréhand (de) », dans Jean de Saint-Houardon, Noblesse de Bretagne, histoire et catalogue de la noblesse bretonne subsistante, Versailles, Mémoire et documents, 2007 (ISBN 978-2-914611-52-7), p. 403.
Notes et références
- Brehan 1883, p. 2.
- Saint-Houardon 2007, p. 403.
- Kerviler 1893, p. 180.
- Brehan 1883, p. 2-5.
- Kerviler 1893, p. 180-195.
- Brehan 1883, p. 1.
Voir aussi
Articles connexes
Catégories :- Famille noble française
- Famille noble bretonne
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