- Carnaval d'Oruro
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Le carnaval d’Oruro * Patrimoine culturel immatériel
de l’humanité
Pays * Bolivie Région * Amérique latine et Caraïbes Liste Liste représentative Fiche 00003 Année d’inscription 2008 modifier Le carnaval d'Oruro est le plus grand événement culturel annuel de Bolivie. Carnaval célébré dans la ville de Oruro, la capitale du folklore du pays, il fait partie du festival Ito en l'honneur du peuple Uru.
« Le carnaval d'Oruro » a été inscrit en 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité (originellement proclamé en 2001)[1].
Sommaire
Historique
Les cérémonies proviennent de coutumes andines, des invocations faites autour de la Pachamama (la Terre Mère, transformés en la Vierge Marie en raison du syncrétisme chrétien) et Tio Supay (Oncle Dieu de la montagne, transformé en diable). Les cérémonies indigènes Ito ont été stoppées au 17e siècle par les Espagnols, qui étaient au pouvoir sur le territoire du Haut-Pérou à l'époque. Toutefois, les Uru ont continués à célébré le festival sous la forme du rituel catholique de la Chandeleur, pendant la première semaine de février. Les icônes chrétiennes ont été utilisés pour cacher les représentations de dieux andins, et les saints chrétiens représentaient des divinités andines. La cérémonie commence quarante jours avant Pâques.
La légende raconte aussi que, en 1789, une fresque de la Vierge Marie apparut miraculeusement dans un des puits de la mine d'argent la plus riche d'Oruro. Depuis, le Carnaval a lieu en l'honneur de la Virgen de la Candelaria (Vierge de la messe de la bougie) ou Virgen del Socavón (Vierge de la Mine). Les éléments les plus importants du carnaval se produisent maintenant autour de la Sanctuaria del Socavón (L'église de la Mine).
Déroulement
Le carnaval commence par une cérémonie dédiée à la Virgen del Socavón. Des fanfares jouent dans la grotte de Pie de Gallo, le dimanche, ce qui représente le salut à la Vierge. Le point culminant du carnaval se déroule sur trois jours et nuits, avec des groupes de cinquante personnes défilant à travers la ville sur un parcours de quatre kilomètres. Les groupes représentent diverses formes de danse autochtones, et sont accompagnés de plusieurs bandes. Plus de 28 000 danseurs et 10 000 musiciens participent à la procession qui dure 20 heures. On y retrouve des danses traditionnelles: Caporales, Diablada, Kantus, Kullawada, Llamerada, Morenada, Potolo, Pujllay, Suri Sikuris, Tinku, Tobas et Waca Waca.
La procession se termine par la présentation de deux pièces de théâtre, qui rappellent les mystères médiévaux. La première a pour thème la conquête espagnole tandis que la seconde tourne autour de la bataille classique entre le bien et le mal, avec l'Archange Michel qui triomphe du diable et des Sept péchés capitaux. L'adoption de ce dernier a été introduit par le clergé catholique en 1818.
Références
Lien externe
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