- Cantatorium de Monza
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Chant grégorien Plain-chant Neumes Modalité grégorienne Répertoire grégorien Articles sur la musique sacrée La plus ancienne copie manuscrite connue du Graduel est dans le trésor de l'église de Monza, près de Milan, en Lombardie ( Monza, Codex CIX du Trésor de la Basilique Saint-Jean de Monza ) le plus ancien graduel connu, parmi les reliques envoyées par saint Grégoire à Théodelinde, ou suivant d'autres à Ethelinde, reine des Lombards.
Sommaire
Historique
Ce manuscrit est à la fois Cantatorium, Graduel et Antiphonaire, avec les chants que le chantre entonnait depuis l' ambon, repris par le peuple. Il appartient au IXe siècle (vers 820) plutôt qu'au VIIIe siècle [1] siècle et il fut fait probablement en Italie du Nord ou bien dans le Nord-Est de la France [2] mais une tradition le fait remonter à quelques siècles antérieurs.
Ce vélin est teint en pourpre (Pergament), et les lettres sont d'or et d'argent (presque effacées, mais les lettres d'or se lisent toujours bien) . Or, les manuscrits entièrement pourprés, à lettres d'or et d'argent auraient cessé d'être en usage après les premières années du Ve siècle siècle (495).
Le Prologue est le même que celui de l'Antiphonaire de Compiègne[3]. Il affirme que ce livres est un recueil de l'art de la Schola Cantorum du temps de Grégoire Le Grand[4]: Ce graduel aurait suivant la tradition été « envoyé par saint Grégoire à Théodolinde pour l'église de Monza, avec d'autres reliques; mais ni le catalogue de ces reliques, écrit par le Pape lui-même sur un papyrus contenu dans les archives de Monza, ni les quatre lettres qui nous restent de saint Grégoire à Théodolinde ne (494) ne font mention du Graduel ». D'ailleurs la simplicité, l'humilité et la pauvreté de saint Grégoire ne pourrait faire supposer qu'il ait fait exécuter un livre si luxueux. Le texte manuscrit, est seul sans notation musicale et sans neumes lombardes comme Fétis l'a imaginé[5]
Le Graduel de Monza est considéré comme le plus ancien graduel connu et prouverait la division primitive du chant ecclésiastique en deux parties. Il connaît une seule fête mariale au lieu de trois, le 15 août[6]. Il ne contient pas d'antiennes.
Annexes
- B. Bischoff, Mittelalterische Studien
- B. Bischoff
- Carolingian renewal: sources and heritage Donald A. Bullough
- The Musical quarterly, Volume 60, Oscar George Theodore Sonneck
- Histoire générale de la musique depuis les temps les plus anciens jusqu' nos jours Par François Joseph Fétis. Fétis a écrit dans la Revue Musicale du 5 février 1845, qu'en visitant le trésor de l'église de Monza il avait trouvé un graduel noté en « neumes lombards ». Les « neumes lombards » figurant, selon Fétis, dans le célèbre Graduel de l'abbaye de Monza, n'existent pas. Écritures de la musique Christian Corre, Presses universitaires de France, 1996
- Revue bénédictine, Volume 62 Abbaye de Maredsous 1952
Lien connexe
Lien externe
Sources
- Dictionnaire liturgique, historique et théorique de plain-chant Par Joseph d' Ortigue pulbié par Migne^
- Katalog der festländischen Handschriften des neunten Jahrhunderts, Bernhard Bischoff
Bibliographie)
- Antiphonale Missarum sextuplex : d'apres Le Graduel de Monza et les Antiphonaires de Rheinau, du Mont-Blandin, de Compiegne, de Corbie et de Senlis / edite par Rene-Jean Hesbert
- P. Siffrin O.S.B. Schwesterhandschrift des Graduale von Monza : Reste zu Berlin, Cleveland und Trier, » Ephemerides liturgicae 64 (1950) : 53-80– La théorie de la musique antique et médiévale, XVI.
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