- Maison des vautours
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Maison des vautours
Date d'ouverture 1982 Situation Saint-Pierre-des-Tripiers, Lozère
FranceSuperficie - Latitude
LongitudeNombre d'espèces 3 À voir - Site officiel http://www.vautours-lozere.com Géolocalisation sur la carte : France
La Maison des Vautours autrefois appelée Belvédère des vautours, aménagé entre le Truel et le Rozier dans les gorges de la Jonte, est un parc animalier situé à Saint-Pierre-des-Tripiers dans les Gorges de la Jonte en Lozère. Dévoué initialement à la réintroduction des vautours dans le département, il a ensuite évolué afin de faire découvrir au grand public le mode de vie de ces charognards.
Sommaire
Historique
Les vautours sont présents dans les gorges de la Jonte depuis environ 70 000 ans. Ils ont servi de nettoyeurs durant toute la période médiévale de ces lieux, débarrassant les paysans des carcasses. Ils ont pacifiquement cohabité avec les hommes jusqu'au milieu du XIXe siècle[1].
À la fin des années 1940 les derniers spécimens de vautours fauves disparaissent du ciel français. En 1970 une tentative est menée afin de le réintroduire dans les gorges de la Jonte et depuis 1976 tous les rapaces sont protégés par le Parc National des Cévennes. C'est ainsi que 4 spécimens d'origine espagnole sont relâchés. Un peu plus d'un an plus tard, ils manquent tous à l'appel[2]. Un programme d'élevage en captivité est alors lancé. Une dizaine d'années plus tard la liberté est rendue aux captifs[3]. En 2000, la fréquentation touristique de la Maison des Vautours et des gorges de la Jonte avoisinait les 26 000 personnes par an[4].
Le musée
L'observatoire
Une terrasse d'observation a été mise en place afin de pouvoir les observer au mieux volant dans les gorges. Contrairement aux parcs les plus courants, les vautours sont ici en totale liberté, et n'ont aucune obligation de rester sur place. Il arrive même fréquemment qu'ils soient observés remontant la vallée du Lot. Certains spécimens[5] ont voyagé très loin, au Sénégal et aux Pays Bas par exemple[6]. Depuis 1998, trois caméras mobiles ont été installées (sur un nid, un perchoir et une aire d'alimentation) afin de pouvoir les observer au plus près depuis le belvédère. Les séances vidéos sont de plus commentés par un ornithologue qui explique en direct ce qui se passe.
Le fonctionnement du parc
Nourriture
Des charniers ont été aménagés afin de nourrir les vautours, tout en permettant aux visiteurs d'assister au "repas". Ces charniers sont de plus imposés au parc par les autorités sanitaires[7]. Ce sont des membres de la LPO ou du Parc national des Cévennes qui sont en charges de la collecte et de l'équarissage des bêtes[8]. Depuis 1998, les éleveurs ont obtenu l'autorisation légale de construire leur propre charnier sans passer par les intermédiaires sus-nommés[9].
Financement
Une grande partie du parc est entretenue par la SELO et la Communauté des Communes de la Vallée de la Jonte. A l'automne 2008, Vu les pertes financières, la SELO se désengage de cette structure créée en 1997 et le belvédère des vautours est mis en vente. Finalement la communauté des communes reprend la totalité de la structure à sa charge, en attendant de trouver une solution pérenne[10].
Les espèces
On recense 3 espèces différentes : les vautours fauves, les vautours moines & les vautours percnoptères cependant, elles ne cohabitent pas ensemble sauf lors des curées de charognes.
Caractérisé par une tête blanche, il a une envergure de plus de 2,40 m pour un poids d'environ 10 kg. C'est la première espèce ré-introduite dans le parc, après une acclimatation en volière, un premier couple a été lâché dès 1981 dans les gorges de la Jonte. Ils vivent en colonies sur un territoire de 4 000 km² sur les grands causses et nichent dans les falaises. Quatre ans après la première tentative de réintroduction, la colonie comptait 50 rapaces et aujourd'hui plus de 200.
Légèrement plus grand que le vautour fauve, le vautour moine est cependant plus léger. Il a été ré-introduit en Lozère, suite à la réussite de la précédente expérience, en 1992, pour un résultat de 70 individus et 20 couples. Eux, vivent en couples et nichent dans les arbres.
Espèce migratrice, beaucoup plus petite (1,60 m d'envergure pour 2 kg environ), le vautour pernoptère est revenu en Lozère par ses propres moyens peu de temps après l'arrivée du vautour fauve. Il ne reste cependant pas toute l'année dans les gorges de la Jonte, et fuit l'hiver des Causses vers des destinations plus chaudes comme l'Afrique sub-saharienne.
Sources et références
- (fr) article Midi libre Lozère, édition du 22 août 2006
- (fr) Site officiel
- Le 14 décembre 1981, 5 couples sont relâchés
- ISBN 2-86253-323-8) p. 305. 25 865 selon le livre Lozère aux éditions encyclopédies Bonneton (
- Des vautours percnoptères, donc migrateurs
- (fr) interview de Constant Bagnolini, directeur du Belvédère
- (fr) Selon le site officiel
- principalement des agneaux et des brebis fournis par les éleveurs locaux.
- (fr) Voir Démarche/description
- Midi-Libre du 31/08/07
Lien externe
- (fr) Site officiel
Catégories :- Parc zoologique en France
- Tourisme en Lozère
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