- Bataille de Garris
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Bataille de Garris Informations générales Date 15 février 1814 Lieu Garris, Pyrénées Atlantiques, France Issue Victoire des Alliés Belligérants Empire français Royaume-Uni
Espagne
Royaume de PortugalCommandants Jean Isidore Harispe Arthur Wellesley Forces en présence 7 000 hommes 11 000 hommes Pertes 300 tués et blessés
200 capturés170 tués et blessés Sixième Coalition Batailles Campagne de Vitoria et des Pyrénées (1813-1814) Vitoria – Saint-Sébastien (1er) – Pyrénées (en) (Maya (en), Roncevaux (en)) – Vitoria – Sorauren – Buenza – Saint-Sébastien (2e) – San Marcial – Bidassoa (en) – Nivelle – Nive
Traité de Valençay modifier La bataille de Garris est une bataille de la campagne de France qui s'est déroulée le 15 février 1814 à Garris, dans les Pyrénées-Atlantiques. Les forces alliées sous le commandement direct du duc de Wellington mettent en défaite les troupes de la division française de Jean Isidore Harispe.
Sommaire
Contexte
Après la bataille de la Nive près de Bayonne, le maréchal Nicolas Soult de l'armée française quitte définitivement l'Espagne. Soult positionne ses divisions sur une ligne allant de la forteresse de Bayonne à l'ouest de la forteresse de Saint-Jean-Pied-de-Port. Orienté plein sud, trois divisions tiennent la ligne de l'Adour près de Bayonne à Port-de-Lanne. Orienté sud-est, quatre divisions ont défendu la Joyeuse près du village de Hélette.
Wellington commence son offensive le 14 février en envoyant le lieutenant-général Rowland Hill avec 20 000 hommes contre l'aile gauche française. Voyant cette menace, la division Harispe à Hélette abandonne la ligne de la Joyeuse et se retire sur la Bidouze à Saint-Palais. L'unité la plus proche vers le nord-est la division du général Eugène-Casimir Villatte qui, menacée par le lieutenant-général Thomas Picton dirigeant la 3e division britannique, a également fait marche arrière vers la Bidouze.
Bataille
Juste à l'ouest de Saint-Palais, Harispe trouve une position défendable à Garris. Il déploie sa division sur une longue crête en attendant l'arrivée des Alliés. La seule voie de sortie est le seul pont sur la Bidouze à Saint-Palais. Tard dans l'après-midi, le major-général William Pringle de la brigade du lieutenant-général William Stewart, lui-même de la 2e division britannique, s'approche de la position des Français, avec qui il échange quelques escarmouches.
Wellington, sur place, envoie des ordres péremptoires pour l'attaque. William Pringle forme deux bataillons en colonne serrée, attaque et a atteint le sommet de la crête. Les défenseurs français ont vaillamment contre-attaqué mais en vain. Pendant ce temps, le major-général Pablo Morillo avec la division espagnole et le major-général Carlos Lecor avec la division portugaise enveloppe les soldats français. Harispe ordonne le retrait. La retraite française est vite devenue une bousculade, en raison de l'arrivée des Portugais près du pont de Saint-Palais. La plupart traversent le pont mais les Alliés capturent 200 hommes sur la rive est. Les Français perdent 300 hommes tués et blessés et 200 prisonniers. Les Alliés ont perdu 170 hommes, dont 40 Portugais.
Résultat
La déroute a démoralisé la division Harispe. Le général français a été incapable de rallier ses soldats à Saint-Palais et ils ont dû se replier vers l'ouest. En conséquence, l'armée alliée franchit la ligne de la Bidouze. Bien que les ingénieurs français ont réussi à réussi à éviter la démolition du pont, Soult rappelle deux de ses divisions au nord de l'Adour et a réformé sa ligne sur le Gave d'Oloron avec six divisions.
Sources
- Michael Glover, The Peninsular War 1807-1814, Londres, Penguin, 2001. ISBN 0-141-39041-7
- Digby Smith, The Napoleonic Wars Data Book. Londres, Greenhill, 1998. ISBN 1-85367-276-9
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