- Auto-stimulation
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Les comportements d’auto-stimulation sont des mouvements répétitifs et stéréotypés qui ne servent aucun but apparent dans l’environnement externe. Ils sont souvent observés chez les enfants ayant des troubles de développement, et plus fréquemment chez les enfants autistes[1],[2].
Manifestations
Ces comportements peuvent prendre plusieurs formes[1],[2]:
- Autostimulation visuelle: fixer les lumières, aligner des objets, refaire un casse-tête à répétition;
- Autostimulation vestibulaire: balancement du corps, hochements de la tête, sauts de haut en bas, tourner sur soi-même;
- Autostimulation tactile: tapoter des objets, frotter des surfaces;
- Autostimulation auditive: répétition d’une série de mots ou de sons - écholalie différée, taper un objet sur une table;
- Autostimulation orale: mettre des objets ou des parties du corps dans sa bouche, lécher des objets;
- Autostimulation olfactive: sentir les objets.
La raison de ces comportements varie d’une personne à une autre[1]:
- se fournir une stimulation sensorielle: chez les personnes ayant un profil sensoriel de type hyposensible,
- se détendre en bloquant les sur-stimulations environnementales: chez les personnes ayant un profil sensoriel de type hypersensible.
Impacts fonctionnels
Les comportements d’autostimulation affectent les niveaux de concentration et d’attention ainsi que les capacités d’interaction et de communication de l’enfant, et en conséquence impactent sur le niveau de participation dans des occupations significatives de même que sur les capacités de socialisation, d’apprentissage et d’acquisition de nouvelles habiletés[3].
Le thérapeute doit identifier ces comportements et intervenir pour les diminuer en début du processus d’intervention. Les interventions peuvent comprendre une diète sensorielle qui devra répondre aux besoins sensoriels de l’enfant et le remplacement des comportements d’autostimulation par des comportements plus socialement acceptables et qui affectent moins le fonctionnement de l’enfant au quotidien (ex : mâchonner un Chewy tube)[1],[3].
Références
- Self-stimulatory behavior (Stimming) », Autistic Spectrum Disorder Fact Sheet sur www.autism-help.org, 2008. Consulté le 20 mars 2011. Edelson, S. M., «
- I. Lovaas, C. Newsom et C. Hickman, « Self-stimulatory behavior and perceptual reinforcement », dans Journal of Applied Behavior Analysis, no 20, 1987, p. 45-68
- S. A. Smith et K. P. Koenig, « Effects of sensory integration intervention on self-stimulating and self-injurious behaviors », dans American Journal of Occupational Therapy, no 59, 1987, p. 418-425
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