Alexandre Camille Taponnier

Alexandre C. Taponnier
Naissance	2 février 1749 Valence (Drôme)
Décès	14 avril 1831 (à 82 ans) Paris
Origine	Royaume de France
Arme	Gardes-Françaises puis grenadiers
Grade	général de division
Années de service	1767 - 1801
Conflits	guerres révolutionnaires, guerres de Vendée
Commandement	8e division de l'armée de la Moselle gouverneur de la XIIIe division militaire (Bretagne)
Faits d'armes	batailles de Wissembourg (1793) bataille de Trippstadt (1794)
Distinctions	légion d'honneur
Hommages	Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (5e colonne)
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Alexandre-Camille Taponnier (né à Valence (Drôme) le 2 février 1749 † 14 avril 1831 à Vanves) est un général de division français qui s'illustra particulièrement lors des guerres de la Première coalition, aux batailles de Wissembourg (1793) et de Trippstadt (1794).

Biographie

États de service

Il entra dans le régiment des gardes françaises le 25 novembre 1767 ; à la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, Taponnier, alors sergent dans un régiment de grenadiers, se trouve parmi la foule massée devant la Bastille et prend la tête de l'assaut de la prison. À la suite de cette action d'éclat, il est fait lieutenant puis capitaine dans les semaines qui suivent. Le 1^er septembre suivant, il était affecté aide-major dans la garde nationale de Paris. Il participa en 1791 au blocus de la forteresse de Landau, puis fut promu capitaine le 1^er janvier 1792 et affecté au 103e régiment d'infanterie de ligne.

Il fut envoyé à l’armée du Nord, assista au blocus de Thionville, et fut employé a l'expédition de Trèves. En l’an I, il obtint les grades de général de brigade et (le 7 novembre 1793) de général de division, chargé de la 8e division sous le commandement de Gouvion-Saint-Cyr. C'est en cette dernière qualité qu’il servit a l'armée de la Moselle. Le 25 frimaire, il fut un des généraux qui enlevèrent les hauteurs de Marshal, du Dahnbruck et de Lembach. Le 18 ventôse (8 mars 1794), il défit trois bataillons autrichiens sur les hauteurs de Jaegerthal et prit deux drapeaux. Il se distingua à la prise des redoutes de Reichshoffen, ainsi qu’à l’attaque de Trippstadt, où il enleva huit pièces de canon. Il se fit également remarquer en l'an IV (1796), à la bataille de Rastatt et au combat d’Ettlingen, mais fut relevé de son commandement à la demande du général Moreau qui l’accusait d’avoir levé des contributions arbitraires.

Réformé le 13 février 1797, il se retira à Vanves mais fut rappelé à l'Armée d'Angleterre à Pontivy en l’an VIII (du 2 octobre 1799 au 14 janvier 1800), comme gouverneur de la XIII^e division militaire. Chargé de s'opposer aux tentatives de débarquement des Anglais sur les côtes de Bretagne, il tint en échec les entreprises des chouans dans le Morbihan, notamment par la manœuvre préliminaire de la bataille de la Tour d'Elven.

Le 29 mars 1801, il fut définitivement admis au traitement de réforme et admis à la retraite le 10 juin 1811. Il avait entretemps été élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur le 29 mars 1805. Il fut inhumé au cimetière du Montparnasse^[1]. Son nom est inscrit sur le panneau du pilier nord de l’Arc de triomphe de l’Étoile.

Hommage

La rue Campagne-Première dans le XIVème arrondissement de Paris a été nommée ainsi par le général Taponnier, propriétaire de terrains alentour, qui voulait évoquer sa première campagne, celle de Wissembourg en 1793.

Sources

• Charles-Nicolas Beauvais, Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français, de 1792 à 1815, vol. 26, C. L. F. Panckoucke, 1822, p. 210 
• coll., Dictionnaire historique des batailles, sièges, et combats de terre qui ont eu lieu pendant la Révolution française, vol. 2, Paris, Libr. Menard et Desenne, 1818, p. 416 
• André Blanc, Valence à travers les hommes, Valence, Éditions SOREPI, 1975 

Notes et références

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