- Baraque à frites
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Friterie
Une friterie est, en Belgique et dans le nord de la France, un endroit où l'on sert des frites et des « snacks » : boulettes (ou boulets à Liège), fricadelles, cervelas, additionnés ou non de sauce mayonnaise, tartare, andalouse, samouraï, etc. Ces magasins sont résidentiels ou mobiles.
Jusqu'à il y a quelques années, les friteries belges, aussi appelée fritures dans la partie francophone de la Belgique et frietkot (baraque à frites) ou frituur dans la partie néerlandophone, étaient essentiellement des baraques, ou des caravanes mobiles... qui restaient à demeure sur la voie publique avec l'accord des autorités. On trouve au Québec, des établissements similaires, nommés roulottes à patates fritesEn Belgique, jusqu'au début des années 80, les frites étaient servies en sachet conique, la base du sachet étant en papier sulfurisé, entouré d'une feuille A3 de papier alimentaire blanc.
On se rendait également "à la friture" avec un plat et un essuie vaisselle. Le friturier mettait le plat à chauffer sur le dessus de sa friteuse, puisait dans sa réserve de frites "cuites une fois", réaugmentait le gaz sous le second bac, et y versait une quantité de frites suffisante que pour remplir le plat.
En 1960, on achetait pour 12 BEF (1 Euro= 40,3399 francs belges) une portion de frites avec une boulette et la sauce.
À Anvers, le fritkot Max a hébergé des années durant le Frietkotmuseum – le musée des baraques à frites – créé par Paul Ilegems, professeur d'histoire de l'art et d'art contemporain à l'Académie des Beaux-Arts de la ville. Paul Ilegems a réuni (et suscité) une collection impressionnante d'œuvres d'art traitant de la frite : une centaine de tableaux et dessins, sculptures, objets et photos d'artistes belges comme Jan Bucquoy.
Les friteries mobiles disparaissent peu à peu : certains frituriers ont préféré le confort d'un immeuble, d'autres se sont vu priver de l'autorisation de stationnement administrative. Deux communes flamandes viennent même d'interdire, en 2007, purement et simplement toutes les friteries sur la voie publique.
Ces friteries restent néanmoins très présentes dans les kermesses, les marchés ou les foires (voir foire d'octobre).
Dans le nord de la France (Nord-Pas-De-Calais) où le terme baraque à frites est plus utilisé que friterie, la même tendance a cependant lieu avec le déménagement des baraques à frites dans des immeubles.
Depuis la sortie de Bienvenue chez les Ch'tis, le film de Dany Boon, la friterie s'exporte hors de la Belgique et du Nord-Pas-de-Calais[1]. Et 90% des friteries de la région Nord-Pas-de-Calais sortent des ateliers Sofinor à Bois-Grenier[2].
Un pickup Toyota HZJ 79 Ch'Ti Friterie est inscrit sous le numéro 400 au Rallye Dakar 2009 se déroulant en Argentine et au Chili [3]. Tout en participant au même titre que les autres véhicules à la course, il est également équipé d'un module permettant de servir des frites et fricadelles cuites sur place à l'étape[4].
À la Réunion, on les appelle des camions-bars.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ 100% Mag d'Estelle Denis sur M6, le 12 mai 2008
- ↑ « Sofinor : après la friteuse de « Momo », la rôtissoire de l'Assemblée nationale », La Voix Éco (page consultée le 13 mai 2008)
- ↑ N° 400 - ÉQUIPE CH’TI FRITERIE
- ↑ Ch'Ti Friterie
Liens externes
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