Abu Mahali

Abu Mahali ou Abu Al-Abbas Ahmed Ben Abdellah Ben Kadi (en arabe : أبو العباس أحمد بن عبد الله بن قاضي) Voyageur, écrivain, érudit musulman et rebelle marocain, Il naquit à Sijilmassa en (968 de l'hégire - 1560J-C) et mourut à Marrakech en (1022 de l'hégire - 1613 J.-C)^[1].

Biographie

Il a commencé ses études au village d'origine (il fut principalement éduqué par son père) avant de se rendre à fès en 1572, très jeune, pour y poursuivre ses études. Il fut également élève à une médersa à Hay El Attarine (PARFUMEURS) pendant 5 a 6 ans ou il porta le titre de « Hafîz », destiné à ceux qui savent le Coran, en entier, par cœur.

En dépit d'être en mesure de combattre, il n'a pas été impliqué dans la lutte contre les Portugais. Ont fui vers l'intérieur, c’est alors qu’il rencontre son maître le Saint Mouhamed Ben-Mbarek Tastaouti et c’est de la que datent son rattachement au soufisme, il revien au Tafilalet puis il refuge a Béni Abbès vers 1593 sous la protection d'un des chefs locaux pendant trois mois et qui l'épouse sa fille.

Il est allé au Hadj pour la première fois, il Passe sur Figuig ou il est resté seulement trois jours, Biskra, Tunis Jusqu'à la libye mais il ne pouvait pas accéder à Tripoli. Il a assisté a la révolte de Sayeh Abdelaziz de Fezzan en 1577^[2].

Sauvé par un nomade après être exposées à la famine et la perte dans le désert de Barca, il atteint le Caire ou il rencontre Cheikh Salem Assenhouri imam du Malikisme en Égypte.

Au Hedjaz, à La Mecque et Médine il a vue des evenements miraculeux, revient a sa ville d'origine Sijilmassa, quitter ensuite pour aller à Figuig ou il recontre l'un des savant local Abu El-Kacem Ben Abdeldjebar qui lui aide a terminer l'étude de kitab chifa (livre de la guérison) du Qadi Iyad vers 1600 J-C.

La première rencontre avec Sidi Cheikh étais à Chellala Dahrania, la deuxième étais avec Ezzarouki fis de Sidi Cheikh et qui lui donne l'une de ses fille comme épouse.

un malentendu entre Ouled Sidi Cheikh et Abu Mahali pousse ce dernier pour la deuxième fois a se réfugié à Béni Abbès.

Après la mort de Ahmed al-Mansur Dahabi en 1603, il reste 8 mois a Béni Abbès, il visite Timimoun puis après 4 mois il fait le Le pèlerinage pour la deuxième fois, après le retour il construit une maison à l'oasis de Beni Goumi.

le coup d'état à Marrakech d'Al-Mamoun contre son oncle Moulay Zaidan el-Nasir, c'est alors que Abu Mahali se dit mahdi et imam impeccable, sa sédition commence à Béni Abbès, Il a quitté sa famille dans cette localité et se rendit à Marrakech, finalement Abu Mahali vainqueur et sultan de Marrakech en 1610, Zaidan el-Nasir retiré pour rassembler ses forces et se réorganiser.

1613 Zaidan el-Nasir y revint à marrakech, Abu Mahali tué et sa tête suspendu sur le muraille de la ville pendant 12 ans. la famille de Abu Mahali refuge au Ksar de Aghlad dans la région du Gourara.

Œuvres

Il a laissé des dizaines de manuscrits notamment:

• Islit Al-Khirit Fi Kalie Bouloume Al-Ifrit A'Nnefrit (en arabe : إصليت الخريت في قطع بلعوم العفريت النفريت)
• El-Haoudadj (en arabe : الهودج)
• Al-KOstas El-Mostakim Fi Maarifat A'sahih Mina A'sakim (en arabe : القسطاس المستقيم في معرفة الصحيح من السقيم)
• El Ouaddah arabe : الوضاح)
• Manjanik Sokhor Lihadmi Binaa Cheikh El Ghoror Ou'Rass El-Fodjor (en arabe : منجنيق الصخور لهدم بناء شيخ الغرور ورأس الفجور)
• Jaouab El-Kharoubi arabe : جواب الخروبي)

Abu Mahali en littérature

De nombreux écrivains ont fait d'Abu Mahali le sujet de leurs livres en étudient sa personnalité ou l'un de ses manuscrites.

• Said Ouahihi: La mahdaoui de Ibn Abi Mahali El-Filali et son manuscrite Takiid Fi A'Taarif Bi-Madinat sijilmassa (arabe : مهدوية إبن أبي محلي الفيلالي ومخطوطه تقييد في التعريف بمدينة سجلماسة)^[3]

Références

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