- Abdelouahab Mokrani
-
Abdelouahab Mokrani, né le 6 janvier 1956 à Taher (Jijel), est un peintre algérien.
Sommaire
Biographie
Abdelouahab Mokrani fréquente l'école des beaux-arts d'Alger (1971-1974) puis l'école des beaux-arts de Paris (1976-1982). Il est pensionnaire de la villa Villa Abd-el-Tif d'Alger (1987-1989) et de la cité internationale des Arts de Paris (1992-1993). Après un nouveau séjour à Paris à partir de 1997, il vit et travaille à Alger depuis 2004.
Principales expositions personnelles
1981 : Centre culturel de la Wilaya d'Alger. 1982 : Centre Gérard-Philippe, Le Plessis-Robinson. 1990 : œuvres autour de Vision du retour de Khadidja à l’opium, recueil de poésies d’Amin Khan, galerie M'Hamed Issiakhem, Alger. 1992 : Le Voyage, Baudelaire, Mokrani, Centres culturels français en Algérie, Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen. 1993 : galerie Bernanos, Paris. 1994 : Université de Paris X, Nanterre. 1995 : Centre culturel algérien de Paris.
Principales expositions collectives
Abdelouahab Mokrani a participé à de nombreuses expositions collectives, notamment:
1973 : Foire Internationale d'Alger. 1979-1980 : exposition de gravures à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris. 1986 : Centre culturel de la Wilaya d'Alger. Algérie, peintres des années 80, Centre national d'arts plastiques, Paris. Artistes algériens d'aujourd'hui, galerie M'Hamed Issiakhem, Alger. Six manières d'être artiste, galerie M'Hamed Issiakhem, Alger. 1987 : Artistes de la villa Abdeltif, galerie M'Hamed Issiakhem, Alger. Peintres algériens vingt-cinq ans après, galerie M'Hamed Issiakhem, Alger. 1988 : Papiers peints, galerie M'Hamed Issiakhem, Alger. Alger. Hommage à Picasso, Musée Picasso, Antibes. 1993 : exposition universelle de Séville. Cité internationale des arts de Paris. Artistes du monde, Paris. Expressions algériennes, galerie art 14, Paris. 1995 : Les effets du voyage, 25 artistes algériens, Palais des Congrès et de la Culture, Le Mans.
Musée
- Musée national des beaux-arts d'Alger : Figures, 1982
Jugement
« La peinture est, en Algérie, la discipline artistique où s’opèrent le plus de changements heureux. On peut d’ores et déjà affirmer que les Issiakhem, Khadda, Benanteur auront de dignes successeurs. Ils ont pour noms Wahab Mokrani, Hellal Zoubir, Abderrahmane Ould-Mohand. Ils ont tous moins de trente ans et leurs mérites commencent déjà à forcer la reconnaissance. »
- Tahar Djaout (1985)[1]
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Papiers peints, galerie M'Hamed Issiakhem, Alger, 1988.
- Alger. Hommage à Picasso, Musée Picasso, Antibes 1988.
- Le Voyage, Baudelaire, Mokrani, Centres culturels français en Algérie, Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen, 1992.
- Les effets du voyage, 25 artistes algériens, (textes de Fatma Zohra Zamoum, Ramon Tio Bellido, Michel-Georges Bernard et Malika Dorbani Bouabdellah), Palais des Congrès et de la Culture, Le Mans, décembre 1995 (ISBN 2950969801).
- Mansour Abrous, Les artistes algériens, Dictionnaire biographique, 1917-1999, Alger, Casbah Éditions, 2002.
- Le XXe siècle dans l’art algérien, (textes de Ramon Tio Bellido, Malika Dorbani Bouabdellah, Dalila Mahammad Orfali et Fatma Zohra Zamoum), Château Borély, Marseille / Orangerie du Sénat, Paris, avril-août 2003, coédition Aica-press / AFAA, Paris, 2003, p. 211 (ISBN 2950676812).
Notes et références
- Tahar Djaout, « Ould-Mohand - l’exubérance, la rigueur », sous le pseudonyme de Ali A., Actualité de l’émigration, n° 11, 20 octobre 1985
Voir aussi
Article connexe
Catégories :- Peintre algérien
- Naissance en 1956
- Naissance en Algérie
Wikimedia Foundation. 2010.