- Hellal Zoubir
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Zoubir Hellal[1] Mahmoud Moussedak est un peintre et designer plasticien algérien né le 21 septembre 1952 à Sidi bel Abbès.
Sommaire
Biographie
Après des études primaires à l'école Maraval à Oran puis à l'école de la rue du Divan à Alger, Zoubir Hellal poursuit des études secondaires au lycée Okba d'Alger. Il fréquente ensuite en 1966 et 1967 la Société des Beaux-Arts (cours de dessin et de modelage), l'École supérieure des beaux-arts d'Alger entre 1967 et 1970 et l'école nationale supérieure des arts décoratifs de Paris de 1970 à 1974. Il y obtient en 1973 un diplôme d’état de décorateur (spécialité en architecture aménagement (1973), à l'université de Paris VIII un diplôme d’études approfondies en arts plastiques, sous la direction du professeur Edmond Couchot (1988), et à Alger un magistère en histoire et théorie de l’art sous la direction du professeur Mahfoud Kadache (2002).
À l’école supérieure des beaux arts d’Alger, Zoubir Hellal est enseignant de design (1977-2010), chef de département (1979-1982), directeur des études (1982-1986), sous directeur chargé des affaires pédagogiques (1986 1992). Il participe au développement de l’école pour sa mise sous tutelle pédagogique du ministère de l’enseignement supérieur (1983), dirige la réforme de l’enseignement artistique par l’introduction du système des volets d’études, d’un nouveau cursus par la création du diplôme supérieur d’études artistiques (DESA), participe à la mise en place d’un enseignement de post graduation artistique.
Il est membre du conseil d’administration de l’Eme (entreprise nationale de menuiserie et d’ébénisterie) de Sidi Moussa (1990-1992), directeur du département arts plastiques au Commissariat de l’année de l’Algérie en France (2001- 2003), commissaire d’exposition pour Design et photographies Année Arabe, Alger 2007, Design africain et Art contemporain au 2e festival panafricain, Alger 2009.
Expositions
À partir de 1970 Zoubir Hellal participe à des expositions collectives et de groupes en Algérie (Oran, Alger, Timimoun…) et à travers le monde (Nouakchott, Casablanca, Madrid, Séville, Salamanque, Marseille, Tour d’Aigues, Paris, Moscou, Belgrade, Caracas, Tripoli, Budapest, Pecs…
Il participe également à des Biennales à Tunis, au Caire à Téhéran, Ankara, Saint-Étienne.
Il réalise des expositions individuelles à Alger, au Centre culturel de la wilaya d'Alger (1981, 1983) et à la galerie Isma dont il est membre (1989 et 2000), à Clermont-Ferrand au musée d’art Roger Quillot, à la galerie ESMA Le mariage de Tanina en 2006.
Il est membre fondateur du collectif « Essebaghine » (Les badigeonneurs).
Activités artistiques
Zoubir Hellal crée à Alger la fresque (450 m2) du tunnel des facultés en association avec l’artiste Salah Malek (1985-89. Il réalise une fresque (150 m2) et l'aménagement du pavillon algérien à la foire de Lausanne (1982-83), « La porte de l’Algérie » au stade de Bari, pour les jeux méditerranéens (1998).
Il est coordinateur des études d’aménagement de la première ligne du métro d’Alger (1982-1983) et de la reprise de l’étude d’aménagement et étude de la station jardins d’essai, conseiller artistique pour l’ensemble des stations du métro 1re ligne (2005-2006),
Prix et distinctions
- Prix du président de la République Algérienne
- Médaille d’argent, Bilan de l’art contemporain, Dallas (USA), 1983
- Prix national Picasso, Madrid (Espagne), 1985
- Prix spécial du jury, Première biennale internationale, Ankara, Turquie, 1986
- 2ème prix de peinture de la ville d’Alger
- Médaille de la fondation Asselah, Alger, 1997
Musées
- Musée national des beaux-arts d'Alger : L'Adjaar, 1981 (90 x 70,5 cm); L'Œil, 1982
- Présidence de la République Algérienne, Alger
- Ministère de la culture, Alger
- Ambassade de France, Alger
- Musée Zabana, Oran
- Musée Salvador Allende (Chili)
- Médiathèque de Miramas (France)
Jugement
« La peinture est, en Algérie, la discipline artistique où s’opèrent le plus de changements heureux. On peut d’ores et déjà affirmer que les Issiakhem, Khadda, Benanteur auront de dignes successeurs. Ils ont pour noms Wahab Mokrani, Hellal Zoubir, Abderrahmane Ould-Mohand. Ils ont tous moins de trente ans et leurs mérites commencent déjà à forcer la reconnaissance. Hellal Zoubir et Salah Malek ne viennent-ils pas d’obtenir cette année (et la presse algérienne a fait preuve d’un étrange silence à l’adresse de cet heureux succès) les prix Picasso et Miro lors d’une exposition en Espagne? »
- Tahar Djaout (1985)[2]
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Papiers... peints (Aoun, Bourdine, Chellali, Larbi, Mesli, Saci, Salah, Silem, Zoubir), préface de Ali El-Hadj Tahar, Alger, Galerie M'hamed Issiakhem, mars-avril 1988
- Alger. Hommage à Picasso, textes de Danièle Giraudy et Malika Bouabdellah, Antibes, Musée Picasso, octobre 1988
- Mansour Abrous, Les artistes algériens, Dictionnaire biographique, 1917-1999, Alger, Casbah Éditions, 2002, p. 227-228
- Le XXè siècle dans l’art algérien, (textes de Ramon Tio Bellido, Malika Dorbani Bouabdellah, Dalila Mahammad Orfali et Fatma Zohra Zamoum), Château Borély, Marseille / Orangerie du Sénat, Paris, avril-août 2003 (ISBN 2950676812).
Notes et références
- selon les catalogues le peintre apparaît aussi sous les noms de Mahmoud HELLAL ZOUBIR, dit ZOUBIR, de ZOUBIR Hellal Mahmoud, de Hellal Zoubir, de Mahmoud ZOUBIR ou de Zoubir
- Tahar Djaout, « Ould-Mohand - l’exubérance, la rigueur », sous le pseudonyme de Ali A., Actualité de l’émigration, n° 11, 20 octobre 1985
Articles connexes
Catégories :- Peintre algérien
- Naissance en 1952
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