- Éviction scolaire
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L'éviction de collectivité est le terme signifiant le fait que les enfants atteints de maladie contagieuse doivent cesser de fréquenter leur école ou leur collectivité d'enfants pendant une durée dépendant de la maladie en cause :
Les durées d'éviction avaient été fixées lors de l'arrêté du 3 mai 1989 et furent modifiées par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France le 14 mars 2003 :
- Bronchiolite : non
- Conjonctivite : non
- Coqueluche : (pour exemple sur les modifications entre 1989 et 2003 : était de 30 jours à compter du début de la maladie (décret de 89)[1]) ; 5 jours après le début d'un traitement antibiotique macrolide (ou autre efficace si C.I.) [2]
- Diphtérie : Oui, jusqu’à négativation de 2 prélèvements à 24 heures d’intervalle au moins, réalisés après la fin de l’antibiothérapie
- Gale commune : Oui, jusqu’à 3 jours après le traitement
- Grippe : non
- Hépatite B : pas d'éviction
- Impétigo à streptocoque A ou Staphylocoque doré : Non, si lésions protégées ; Oui pendant 72 h après le début de l’antibiothérapie, si les lésions sont trop étendues et ne peuvent être protégées
- Méningite à méningocoque : hospitalisation
- Méningite à haemophilus b : jusqu'à guérison clinique
- Méningite virale : non
- Oreillons : Oui, 9 jours après le début de la parotidite
- Poliomyélite : jusqu'à la disparition du virus dans les selles
- Pédiculose : non
- Rougeole : 5 jours à partir du début de la maladie
- Rubéole : non
- Scarlatine : Oui, jusqu’à 2 jours après le début de l’antibiothérapie
- Teigne : Oui, sauf si présentation d’un certificat médical attestant d’une consultation et de la prescription d’un traitement adapté
- Tuberculose : Oui, tant que le sujet est bacillifère, jusqu’à l’obtention d’un certificat attestant que le sujet ne l’est plus. À noter : l’enfant n’est pratiquement jamais bacillifère.
- Varicelle : Plus d'éviction obligatoire depuis 2003[3]
- VIH : non
pour info :
- pour toute personne malade (par exemple présentant de la fièvre, des vomissements ou une diarrhée profuse), la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie infectieuse, n’est pas souhaitable, même si l’agent pathogène responsable de l’infection ne justifie pas par lui-même une éviction temporaire de la collectivité.
- le retour d’un sujet malade (enfant ou adulte) en collectivité dépend exceptionnellement de la prescription d’antibiotiques (coqueluche, Streptocoque du groupe A, shigelles, etc.).
L’immense majorité des infections survenant chez l’enfant ne nécessite pas de prescription d’antibiotiques.
Le lavage soigneux des mains demeure un moyen essentiel de prévention de la transmission de l’infection pour les pathologies dues à une contamination des selles, par les sécrétions respiratoires ou à partir de lésions cutanées.
Références
Liens externes
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