- État de Hongrie (1944-1945)
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État hongrois (1944-1945)
État hongroisMagyar Állam Hongrois
1944 — 1945
Drapeau Armoiries
Informations généralesStatut Dictature, État satellite de l'Allemagne nazie Capitale Budapest Langue(s) Hongrois Religion(s) {{{religion}}} PIB {{{pib}}} PIB/hab. {{{pib hab}}} Monnaie Couronne hongroise, Pengő Fuseau horaire {{{fuseau horaire}}} Dom. internet {{{domaine internet}}} Ind. tél. {{{indicatif téléphonique}}} {{{infgen1 titre}}} {{{infgen1}}} {{{infgen2 titre}}} {{{infgen2}}} {{{infgen3 titre}}} {{{infgen3}}} {{{infgen4 titre}}} {{{infgen4}}} {{{infgen5 titre}}} {{{infgen5}}}
Population{{{population2}}} {{{population3}}} {{{population4}}} {{{population5}}}
Superficie{{{superficie}}} {{{superficie2}}} {{{superficie3}}} {{{superficie4}}} {{{superficie5}}}
Histoire et événements16 octobre 1944 Proclamation du nouveau gouvernement 28 décembre 1944 Proclamation du contre-gouvernement soutenu par l'Union soviétique 29 décembre 1944 Début de la bataille de Budapest 4 avril 1945 Départ des dernières troupes allemandes, disparition de fait du régime {{{evt5}}} {{{evt6}}} {{{evt7}}} {{{evt8}}} {{{evt9}}} {{{evt10}}} {{{evt11}}} {{{evt12}}}
Pouvoir exécutif{{{titre leaderA}}} {{{leaderA1}}} {{{leaderA2}}} {{{leaderA3}}} {{{leaderA4}}} {{{leaderA5}}} {{{titre leaderB}}} {{{leaderB1}}} {{{leaderB2}}} {{{leaderB3}}} {{{leaderB4}}} {{{leaderB5}}} {{{titre leaderC}}} {{{leaderC1}}} {{{leaderC2}}} {{{leaderC3}}} {{{leaderC4}}} {{{leaderC5}}} {{{titre leaderD}}} {{{leaderD1}}} {{{leaderD2}}} {{{leaderD3}}} {{{leaderD4}}} {{{leaderD5}}} {{{titre leaderE}}} {{{leaderE1}}} {{{leaderE2}}} {{{leaderE3}}} {{{leaderE4}}} {{{leaderE5}}}
Pouvoir législatif{{{parlement}}} {{{parlement1}}} {{{parlement2}}} {{{parlement3}}} {{{parlement4}}} {{{parlement5}}}
Entité précédente Entité suivante Royaume de Hongrie Royaume de Hongrie L'État hongrois était le nom adopté par le régime politique au pouvoir en Hongrie, durant la brève période où le Parti des Croix fléchées de Ferenc Szálasi dirigea le pays, abolissant de fait le Royaume de Hongrie. Le régime dura de la mi-octobre 1944 à avril 1945.
Contexte
Le 19 mars 1944, craignant que la Hongrie ne conclue une paix séparée avec les Alliés, l'Allemagne nazie déclenche l'Operation Margarethe et envahit le pays. Le régent Miklós Horthy est assigné à résidence, et un gouvernement pro-allemand, dirigé par Döme Sztójay, est mis en place. La Hongrie collabore alors activement à la Shoah. Mais, dès le mois d'août, Horthy reprend l'initiative et limoge le gouvernement. En septembre, l'Armée rouge sur le sol hongrois. Horthy négocie alors un armistice séparé mais, le 15 octobre, un commando allemand kidnappe son fils. Le régent est contraint à l'abdication.
Un régime éphémère
Le 16 octobre, le parlement nomme Ferenc Szálasi, chef des Croix fléchées, premier ministre et Chef de la Nation (Nemzetvezető), proclamant le nouveau régime sous le nom d'État hongrois (Magyar Állam). La loi martiale est déclarée.
La Hongrie ne tarde pas à devenir un vaste champ de bataille. Szálasi avait promis la grandeur pour la Hongrie et la prospérité pour les paysans, mais, en fait, les Hongrois assistent à l'émiettement de leur pays et à la lente destruction de leur armée. En coopération avec les Allemands, Szálasi reprend la déportation des Juifs, en particulier à Budapest qui avait été relativement épargnée jusque là. Des milliers de Juifs sont tués par les Croix Fléchées. Sur les 825 000 Juifs résidant dans la Hongrie agrandie de 1941 seulement 255 000 survivront à la Shoah. Environ 63 000 avaient déjà été assassinés avant l'occupation allemande de 1944. Sous l'occupation allemande, un peu plus de 500 000 sont assassinés ou meurent des suites de la déportation ou des mauvais traitements. Parmi les survivants, environ 190 000 d'entre eux vivaient sur le territoire qui était celui de la Hongrie en 1920. 180 000 Juifs de la Hongrie d'avant 1939 auront été victimes de la Shoah[1]. Des milliers de Roms de Hongrie sont également tués.
Les armées allemandes en retraite détruisent les voies ferrées, les routes et l'ensemble du système de communication pendant que les soldats de l'Armée Rouge se livrent à des viols de masse, des pillages à grande échelle et de nombreuses autres atrocités.
Intégrés à l'armée allemande, les débris de la seconde armée sont regroupés dans une unité appelée Armeegruppe Fretter-Pico, du nom du général qui la commande. Ils obtiennent un succès militaire modeste, du 15 septembre au 24 octobre 1944, lors de la bataille de Debrecen, au moment où Horthy signe un armistice avec les Soviétiques: l'Armeegruppe Fretter-Pico parvient à encercler le Groupe mobile Pyilev. Ce succès coûteux n'empêche pas la débandade complète de la 2e armée, le 1er décembre 1944. Depuis octobre 1944 sont également en formation deux divisions de Waffen-SS hongrois(la 25ème division de grenadiers SS "Hunyadi" et la 26ème division de grenadiers SS "Hungaria", issus d'anciens soldats de la Honved (l'armée nationale hongroise), de Croix flechées et de jeunes volontaires . Ces deux divisions sont dirigées en majorité par des officiers hongrois . Leur constitution sera lente, et elles ne seront engagées qu'à partir de janvier 1945 contre les soviétiques . A note également que d'autres volontaires SS hongrois furent engagés dans des divisions constituées de volkdeutsche de Hongrie (comme la 22ème division SS "Maria Therasa") .
Le 28 décembre 1944, un parlement intérimaire se réunit à Debrecen et nomme Béla Miklós premier ministre, proclamant la déchéance de Szálasi. Le gouvernement de Miklós exerce un contrôle théorique sur les zones occupées par les Soviétiques, tandis que les loyalistes du régime des Croix fléchées continuent le combat aux côtés des Allemands dans le reste du pays.
L'armée Rouge encercle complètement Budapest le 29 décembre 1944. C'est le début de la bataille de Budapest qui ne prend fin qu'en février 1945. Ce qui reste de la première armée est complètement détruit 300 kilomètres au nord de Budapest entre le 1er janvier et le 16 février 1945. Budapest subit de lourdes pertes, au moins 25 000 civils périssent sous les bombes[2].
Le siège de la capitale se termine avec la reddition de la ville, le 13 février 1945. Les débris de la troisième armée hongroise sont anéantis entre le 16 et le 25 mars 1945. Les dernières troupes allemandes évacuent le pays le 4 avril.
Références
- Portail de la Hongrie
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