- Épernon
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Épernon Administration Pays France Région Centre Département Eure-et-Loir Arrondissement Arrondissement de Chartres Canton Canton de Maintenon Code commune 28140 Code postal 28230 Maire
Mandat en coursFrançoise Ramond
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val Drouette Site web http://www.ville-epernon.fr/ Démographie Population 5 254 hab. (2008) Densité 817 hab./km² Gentilé Sparnonien(ne)s
Épernonien(ne)sGéographie Coordonnées Altitudes mini. 110 m — maxi. 165 m m Superficie 6,43 km2 Épernon est une commune française, située dans le département d'Eure-et-Loir et la région Centre.
Sommaire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Françoise RAMOND DVD Toutes les données ne sont pas encore connues. Histoire
- La ville a eu comme noms successifs Sparro (1024), Sparnaïcum (1095), Esparnonium (vers 1120), et Espernonne (1450). Gaulois sparno = épine, et o-dunum = hauteur, forteresse ; le bas latin sparro signifierait : l’éperon fortifié, en forme d’épine. Épernon se situe au confluent de 3 cours d’eau qui forment la Droue, et paraît avoir une origine préceltique.
- Le fils d'Hugues Capet fit élever les forteresses de Monfort et d'Épernon pour protéger le château de Saint-Léger, aux extrémités de la forêt d'Yveline (aujourd'hui, forêt de Rambouillet). La ville d'Épernon se forma aux pieds du château et s'étendit jusqu'à la rivière du Tahu (Guesle).
- Henri III acquit la seigneurie en 1581 à son cousin le roi de Navarre, pour l'offrir, avec érection en duché-pairie à Jean Louis de Nogaret de la Valette. La seigneurie passera ensuite dans la famille des Goth de Rouillac, puis dans celle des Pardaillan-ducs d’Antin, enfin au maréchal de Noailles.
Le chemin de fer (ligne Paris-Brest) y arrive en 1849.
Une piscine olympique y a été construite en 1935.
Héraldique
Les armes de la commune d'Épernon se blasonnent ainsi :
d'azur à la tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable surmontée de trois fleurs de lys d'or rangées en chef[1].Économie
Épernon fut un très grand centre carrier dès le XVe siècle puisque ses exploitations ont contribué à la construction de l'aqueduc de Maintenon. La pierre extraite pour les constructions est un grès particulièrement dur. Les exploitations de grès sommeillèrent ensuite jusqu'à l'ouverture de la ligne de chemin de fer, rendant possible l'envoi de pierres et de pavés vers la région parisienne. Les travaux haussmanniens furent de très grands consommateurs de pavés d'Épernon. On dénombra ainsi jusqu'à 31 exploitants carriers exploitant les bancs de grès, ceux-ci employant certainement plus de 500 ouvriers. Les carrières de pavé disparurent avec la crise économique de 1929, mais les reliquats furent commercialisés jusqu'en 1940.
Des bancs affleurants de pierre meulière (assimilable à une sorte de silex) furent également exploités dès le XIIe siècle sous diverses formes. Le nom de cette pierre dénote toutefois l'usage qui en fut majoritairement fait dès le XVIIIe siècle : constituer des meules de moulin. Encore une fois, l'arrivée du chemin de fer provoqua une forte demande de ces meules de qualité dont la diffusion était gênée par la masse importante. De nombreuses sociétés se créèrent à partir de 1858 afin d'extraire et de commercialiser les meules, dont certaines issues d'un autre important centre d'extraction meulière, La Ferté-sous-Jouarre, alors en déclin. On citera les plus importantes : société E. Chevrier, Société générale meulière, société Dupetit-Orcel. Ce seront ces mêmes entreprises qui représenteront la ville d'Épernon aux expositions universelles. L'importance de l'activité meulière provoqua l'installation d'une voie spéciale en gare d'Épernon en 1866 ainsi que la réorganisation d'un trafic afin de livrer les meules jusqu'en Russie et dans toute l'Europe.
Après 1930, il devint difficile de trouver des pierres suffisamment importantes pour constituer des meules entières, aussi les meules constituées de carreaux se généralisèrent. Une société fit son apparition en 1911 : L'Abrasienne, spécialisée dans les meules artificielles. Le succès de ces meules, nécessitant moins d'entretien que les pierres véritables, prolongea l'histoire meulière de la commune. La dernière société à commercialiser des meules en pierre véritable fut la Société générale meulière, dont la cessation d'activité date de 1951. L'Abrasienne existe toujours, mais son activité s'est diversifiée et a quitté Épernon.
Personnalités
- Michel Chasles (1793-1880), mathématicien, né à Épernon.
- Jean Louis de Nogaret de la Valette, duc d'Épernon (1554-1642), mignon de Henri III, amiral de France.
- Jacky Lemée (1946), joueur de foot né à Épernon.
- Jérôme Anger (1958), acteur, réalisateur, scénariste et producteur ayant vécu à Épernon entre 1968 et 1977.
Maires de la ville
- Félix Le Roy (1er échevin) 1783 (10 juillet)
- François Perrot 1790 (26 février)
- Joseph, François Nicolas Vesque 1791 (14 novembre)
- Étienne de Gissey 1792 (3 décembre)
- Pierre François Roger 1794 (3 mai - 14 Floréal en III)
- Henry, Nicolas Ledier 1809
- Jacques Marechal 1813 (21 juillet)
- Michel, Guillaume Oudard 1815 (20 août)
- Jacques, Martin Pichon 1816 (28 septembre)
- Jacques Bosselet 1819 (5 janvier)
- Louis, Michel Poucin 1824 (21 mai)
- François Milsot 1833 (mort en 1845)
- Langlois Guerrier 1845
- Louis Corbiere 1847 (Maire provisoire)
- Louis-Joseph Niquet 1847
- Jean-Marie-Désiré Maillet 1861 (2 mars)
- Henri Preau 1895 (21 juillet)
- Georges Vernot 1904 (15 mai)
- Alphonse Desprez 1912 (11 février - Mort en juillet 1918)
- August Bougrat 1919 (10 décembre)
- Dr Félix Bruneau 1925 (17 mai)
- Dr André Gilles 1939 (29 janvier)
- Maxime Louvet 1945 (18 mai)
- Alfred Manceau 1947 (31 octobre)
- Dr François Gilles 1959 (20 mars)
- Émile Rabette 1965 (26 mars)
- Émile Rabette 1971 (24 mars)
- Robert Lhopiteau 1977 (20 mars)
- René Gallas 1983 (6 mars)
- René Gallas 1989
- René Gallas 1995
- Françoise Ramond 2001
- Françoise Ramond 2008
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- (informations trouvées sur le site de la ville)
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2417 3329 4200 4950 5097 5498 5201 5228 5254 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre. XIIe s. XVIe s.
- Cellier dit Les Pressoirs. XIIe s.
- Place du Change, n° 5 Maison. Fin XVe s. Le rez-de-chaussée de la façade de la maison est inscrit sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : arrêté du 19 octobre 1928.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Desserte ferroviaire
La commune est desservie par la ligne TER Paris - Chartres - Nogent-le-Rotrou - Le Mans. La gare SNCF est à 7 minutes à pied du coeur historique de la ville. Paris Montparnasse est à 42 minutes, Chartres à 15 minutes environ avec les trains semi-direct. En pointe le matin et le soir, la desserte est fréquente avec un train tous les 1/4 d'h environ. La gare de Rambouillet permet la correspondance avec la ligne Transilien desservant notamment la ville nouvelle de St Quentin en Yvelines, et Versailles Chantiers la correspondance pour La Défense, Massy-Palaiseau et Juvisy, Issy Val de Seine, Paris Invalides et Austerlitz.
Car
La commune est desservie par :
- les lignes 21, 23A, 23B, D41 et 89 de la société de transport Transbeauce ;
- la ligne 89 de la société de transport Veolia Transport Rambouillet.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Notes et références
Catégorie :- Commune d'Eure-et-Loir
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