Élisabeth Teissier

Élisabeth Teissier

Élizabeth Teissier

Élizabeth Teissier, de son vrai nom Germaine Elizabeth Hanselmann, est une astrologue, née en Alger le 6 janvier 1938, d'un père suisse et d'une mère française.

Elle s'est fait connaître en affirmant avoir conseillé plusieurs hommes politiques comme François Mitterrand et le Roi d'Espagne. Elle a créé le premier horoscope quotidien télévisé d'Europe, sur Antenne 2, en prime time, en 1975-1976, et a introduit l'astrologie en Allemagne en 1981 avec son émission télévisée "Astro Show".

Élizabeth Teissier a été l'objet de plusieurs controverses autour de l'astrologie, notamment du fait de sa thèse de doctorat en sociologie, dont la communauté scientifique a réfuté la prétention scientifique, mais aussi pour ses fausses prédictions.

Sommaire

Biographie

Ancien mannequin, Élizabeth Teissier a joué dans une quinzaine de films entre 1965 et 1975, notamment dans le registre érotique soft, mais pas seulement, puisqu'elle a été dirigée par Sydney Pollack, Marcel Carné, William Klein, Philippe de Broca ou encore Yves Robert.

De 1975 à 1980 elle présente plusieurs émissions d'astrologie sur Antenne 2 (aujourd'hui France 2) et de 1980 à 1983 sur la chaîne allemande ARD.

En 2001, elle soutient sa thèse de doctorat en sociologie publiée sous le titre Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination-rejet dans les sociétés postmodernes et obtient son diplôme qui fait polémique.

Controverses

Une thèse de sociologie controversée

Le 7 avril 2001, Élizabeth Teissier a soutenu à l'Université Paris V une thèse intitulée Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination-rejet dans les sociétés postmodernes, dirigée par Michel Maffesoli et dont le jury était présidé par Serge Moscovici. La thèse s'ouvre sur une citation apocryphe attribuée à Albert Einstein et vantant les mérites de l'astrologie, bien qu'une recherche ait montré que jamais Einstein n'avait prononcé ce propos[1].

La soutenance, dont l'astrophysicien Jean Audouze avait en vain demandé l'annulation la veille[2], fut ponctuée d'une séquence d'applaudissements suivant l'exposé introductif de l'auteur, suscitant un rappel à l'ordre du président de jury, Serge Moscovici[3]. Elle fut aussi l'occasion pour une partie du public assistant à la thèse (entre 200 et 300 personnes selon les témoignages) de manifester ses premiers signes de protestation. Sven Ortoli, rédacteur en chef du magazine Science et Vie Junior, se leva et déclara : "Je dois partir, mais c’est une farce à laquelle on assiste aujourd’hui. Le roi est nu" ; d'autres personnes comme le chirurgien cardiaque Christian Cabrol quittèrent l'amphithéâtre Liard en claquant la porte[4].

L'attribution à Élizabeth Teissier du titre de docteur en sociologie à l'issue de la soutenance "a créé une vive polémique au sein de la communauté [scientifique], et a conduit plusieurs sociologues à intervenir pour en remettre en cause la légitimité"[5]. La thèse a immédiatement suscité de nombreuses critiques dans le milieu de la sociologie française, notamment celle publiée par Le Monde de Christian Baudelot et Roger Establet le 17 avril 2001[6], et la pétition[7] adressée, le 30 avril 2001, au président de l'Université Paris V, et signée par 300 sociologues[8]. De nombreuses réactions critiques ont été publiées dans la presse quotidienne nationale[9], au côté de commentaires moins radicaux[10].

Marcel Bolle de Bal, président d'honneur de l'Association internationale des sociologues de langue française, a pris la défense d'Elizabeth Teissier dans une tribune publiée dans Le Soir du 20 septembre 2001[11]. Sans juger de la valeur de la thèse soutenue, qu'il dit ne pas avoir lu, il dénonce ce qu'il appelle « le caractère irrationnel, subjectif, politique de [la] réaction démesurée » de certains scientifiques, réaction qui porterait plus sur la personnalité médiatique de l'astrologue que sur le contenu de la thèse.

D'autres sociologues, tels que Judith Lazar, par exemple, écrira dans Le Figaro sous le titre "Retour sur une chasse aux sorcières": "Le petit monde de la sociologie se met en effervescence, les pétitions circulent et les signataires s'empressent d'exprimer leur indignation, sans se soucier un instant du contenu de la thèse. Certes, l'auteur n'est pas une inconnue du grand public, mais est-ce suffisant pour proclamer, avant de lire, ne serait-ce qu'une page de sa thèse, la supercherie? Sans oublier que ce travail a subi toutes les étapes nécessaires de la procédure; que le jury a été présidé par l'un des plus grands psycho-sociologues de notre époque, Serge Moscovici."

Au-delà de la sociologie, quatre prix Nobel français (Claude Cohen-Tannoudji, Jean-Marie Lehn, Jean Dausset et Pierre-Gilles de Gennes) ont également protesté contre le titre de "docteur" délivré à Élizabeth Teissier par le biais d'une lettre de protestation adressée à Jack Lang, ministre de l'éducation nationale à l'époque[12]. Ce dernier les renverra dos à dos en soulignant que la Sorbonne est seule à faire autorité en la matière.[réf. nécessaire]

L'analyse scientifique de la thèse

Les aspects scientifiques, philosophiques et sociologiques de la thèse ont été étudiés par un collectif de scientifiques issus de plusieurs disciplines[13], dont des membres du Collège de France. La thèse a ainsi été analysée en détail par un groupe composés d'astrophysiciens et d'astronomes (Jean-Claude Pecker, Jean Audouze, Denis Savoie), par un groupe de sociologues (Bernard Lahire, Philippe Cibois et Dominique Desjeux), d'un philosophe (Jacques Bouveresse) et par des spécialistes des pseudo-sciences (Henri Broch et Jean-Paul Krivine)[14]. De cette analyse, il ressort que la thèse n'est valide d'aucun point de vue, ni sociologique, ni astrophysique, ni épistémologique[15] :

« Une fois établie l'absence de sociologie tout au long de la thèse qui prétend pourtant se rattacher à l'une des grandes traditions sociologiques (cf. "La non thèse de sociologie d'Elizabeth Teissier"), le rapport de lecture pourrait se conclure sur un jugement de dysfonctionnement des procédures universitaires, pour ne pas dire plus. Mais la thèse se place elle-même sur un terrain qui échappe totalement au sociologue. Par ses multiples références à des mécanismes célestes et par la revendication permanente de la légitimité académique et scientifique du discours astrologique, l'auteur de la thèse oblige le lecteur-sociologue à passer le relais aux physiciens et astrophysiciens afin qu'ils se prononcent sur le degré de sérieux des références et citations scientifiques utilisées, ainsi que des arguments ou des "preuves irréfutables en faveur de l'influence planétaire" (cf. "Une non-thèse qui cache mal une vraie thèse : un plaidoyer pro-astrologique"). Enfin, parce qu'il est question d'épistémologie dans la thèse, que les références à des philosophes sont multiples et que la philosophie était représentée dans le jury de thèse, il paraissait logique d'examiner la thèse à partir d'un point de vue philosophique (cf. "Remarques philosophiques conclusives"). »

L'expertise collective conclut ainsi que le travail d'Élizabeth Teissier ne remplit pas les exigences de rigueur scientifique d'une recherche de doctorat, quelle que soit la discipline considérée, et qu'il s'agit tout au plus un plaidoyer pro domo de l'astrologie. Cette première vague de critiques a donné lieu en 2002 à la publication d'un article rédigé par Bernard Lahire et relu par Stéphane Beaud et Christine Détrez [16].

La réaction des associations professionnelles de la sociologie

Le texte de Bernard Lahire établit un jugement clair – "la thèse d'E. Teissier n'est, à aucun moment ni en aucune manière, une thèse de sociologie" – qui sera repris par les présidents des associations professionnelles de la sociologie française. À l'occasion de la thèse, ces associations produisent un historique de l'affaire[17] et une contre expertise de la thèse[18] ; y figure également une critique radicale par des spécialistes en astronomie et en astrophysique, qui relèvent d'immenses inexactitudes dans ce qu'ils désignent comme une "non-thèse"[19]. La réaction des associations professionnelles prend également la forme d'un texte commun[20] des représentants suivants :

  • Claude Dubar, président de la Société française de sociologie, devenue Association Française de Sociologie (AFS)
  • Daniel Filatre, président de l'Association des sociologues enseignants du supérieur (ASES)
  • Jean-Yves Trepos, président de la section 19 (Sociologie, Démographie) du Conseil National des Universités (CNU)

Ce texte commun conclut :

« Première question : les procédures [d'attribution de doctorat] ont-elles été respectées ? La réponse est oui. (…) »
« Seconde question : le document déposé par Madame Teissier constitue-t-il une thèse de sociologie ? Pour la grande majorité des collègues sociologues qui l'ont lue, la réponse est non. Ce n'est pas un texte qui apporte quelque connaissance que ce soit à l'étude sociologique des conceptions, croyances ou pratiques astrologiques. Même si c'est ce qui est annoncé ou ce que l'on peut espérer en lisant le début de la thèse, ce n'est pas ce qui est fait ou dit, dans le corps du texte. (…) »
« Troisième question : la soutenance de Madame Hanselmann-Teissier, et son issue, le grade de docteur en sociologie, impliquent-ils une “entrée de l'astrologie à l'université” ? Évidemment non. »

Dans un courriel daté du 23 avril 2001 adressé à de nombreux sociologues, Michel Maffesoli a reconnu que la thèse d'Élizabeth Teissier incluait quelques "dérapages". Son courriel minimise l'importance de ces erreurs et dénonce un acharnement sur son cas et sur celui d'Élizabeth Teissier :

« En toute honnêteté, lequel d'entre nous, directeur de thèse n'a pas laissé passer de tels "dérapages" ? (…) Il ne faudrait pas que cette thèse serve de prétexte à un nouveau règlement de compte contre une des diverses manières d’envisager la sociologie. (…) Est ce que cette thèse n'est pas un simple prétexte pour marginaliser un courant sociologique, et disons le crûment, pour faire une chasse à l'homme, en la matière contre moi-même ?[21] »

La thèse d'Élizabeth Teissier[22] est partiellement disponible en ligne et a été éditée en décembre 2001 par une grande maison d'édition française sous le titre L'homme d'aujourd'hui et les astres. Fascination et rejet. Philippe Cibois a noté des différences mineures[23] entre les deux textes.

Le philosophe Jacques Bouveresse a résumé les différents débats qui s'entremêlent dans "l'affaire Teissier" :

« Ce qui est préoccupant n'est évidemment pas seulement la tendance à croire qu'une rhétorique antiscientifique et antirationaliste qui ne fait, pour l'essentiel, que ressasser maladroitement toutes les formules et tous les lieux communs à la mode peut tenir lieu de réflexion épistémologique. C'est aussi et même surtout l'idée que l'acceptation d'une thèse de cette sorte par un jury universitaire constitué de personnalités en principe compétentes donne du niveau d'exigence extraordinairement bas auquel on est aujourd'hui descendu dans les questions de cette sorte. Et il ne serait pas sérieux de prétendre qu'il s'agissait, en l'occurrence, d'une thèse de sociologie, et non d'épistémologie ; car, en plus du fait que cela ne constituerait sûrement pas une excuse, il n'est pas nécessaire d'être sociologue pour se rendre compte au premier coup d'œil que c'est faux. Ce qui est certain, en revanche, est que le fait qu'une thèse de cette sorte ait pu être soutenue et se voir attribuer la mention "Très Honorable" devrait constituer un problème intéressant pour la sociologie de la connaissance en général et celle de l'évolution des normes et des pratiques universitaires en particulier[24]. »

Les suites de "l'affaire Teissier"

L'affaire Teissier est un événement bien connu dans le milieu des sociologues français, qui apparaît dans plusieurs textes d'études de la discipline[25].

Suite à cette affaire, deux colloques ont été organisés pour discuter du contenu et de la validité de la thèse :

  • Une rencontre-débat intitulée "La thèse de sociologie, questions épistémologiques et usages après l'affaire Teissier" a été organisé à la Sorbonne le 12 mai 2001. par l'Association des sociologues enseignants du supérieur (ASES)[26]. Michel Maffesoli fut présent à cette rencontre[27] et assista aux contre-exposés de Christian Baudelot et par Lucien Karpik[28].
  • Un colloque intitulé "Raisons et sociétés" a été organisé à la Sorbonne le 18 décembre 2002 afin d'ouvrir une discussion sur le fond et de proposer une réponse théorique aux critiques. Un certain nombre d'intellectuels et de scientifiques se sont joints à cet événement, afin de porter le débat sur les enjeux scientifiques soulevés par la polémique. Edgar Morin, le physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, Mary Douglas, Paolo Fabbri, Franco Ferrarotti entre autres étaient présents à cette rencontre.

De fausses prédictions

Élizabeth Teissier est souvent critiquée pour ses nombreuses prédictions erronées[29], et les faux espoirs qu'elles peuvent susciter. Elle est également critiquée par d'autres astrologues dont l'activité se centre moins sur la prédiction que sur la dimension psychologique de l'astrologie[30].

Fausses prédictions sportives

Certaines de ses fausses prédictions touchent aux événements sportifs, comme celle concernant la victoire supposée de l'équipe de France de football à l'Euro 2008. Cette prédiction, où Élizabeth Teissier déclarait avoir été "éblouie" par le "ciel de Raymond Domenech", est parue le lendemain de l'élimination de la France dans le magazine suisse L'illustré[31].

Fausses prédictions électorales

Élizabeth Teissier a également réalisé de fausses prédictions en vue de résultats électoraux. En 2004, en prévision de l'élection opposant le candidat démocrate John Kerry au président américain George Bush, elle déclarait :

« ... j'ai travaillé sur son thème, sur celui de George Bush et ceux de leurs épouses, pour lesquelles s'annonce un déménagement. On peut en déduire que cela corrobore une éventuelle victoire de Kerry. De plus, une éclipse lunaire le 28 octobre joue en défaveur de Bush et montre un chamboulement dans le thème des États-Unis.[32] »

Fausses prédictions sur le sida

De vives critiques ont été adressées à Élizabeth Teissier pour ses fausses prédictions concernant le virus du Sida[33] :

  • Les prédictions initiales de l'astrologue annonçaient la découverte d'un traitement dès le 12 mars 1988[34].
  • Dans son ouvrage Astrologie, science du XXIe siècle, paru en 1988, l'astrologue changeait ensuite sa prédiction et écrivait qu'en 1992, "il paraît astrologiquement raisonnable d'espérer que l'on saura alors soigner efficacement les malades du sida"[35].
  • Deux ans après cette date, Élizabeth Teissier consentait finalement à un délai supplémentaire, souhaitant à présent "[moduler] ce pronostic optimiste en déclarant que fin 1994 -début 1995- devrait être une étape importante sur ce chemin semé d'embûches et repoussons l'échéance finale à 1997, plus en accord avec l'état de la recherche scientifique"[36].

Certaines critiques ont été formulées par des personnalités célèbres, comme le chroniqueur Guy Carlier :

« Lorsque j'ai appris que l'un de mes deux fils était gay à 16 ans, on était en pleine période d'angoisse sur le sida. Je l'avais alors accompagné à l'hôpital faire le test HIV. Le même soir, on était en décembre, Elizabeth Teissier annonçait à la TV la découverte du vaccin du sida dans l'année. Et vous voyez l'hécatombe qui a suivi. Mon fils n'est pas séropositif, mais depuis là, j'ai détesté cette femme.[37] »

Fausses prédictions sur le cancer

Élizabeth Teissier a suscité une nouvelle polémique en septembre 2007 en confiant dans un entretien avec le quotidien suisse Le Matin que "dans un thème astral, on peut voir si on a des prédispositions pour le cancer, et la nature du cancer en question". D'une façon générale, elle a ajouté "[qu']en analysant le ciel natal de quelqu'un, on peut tirer des conclusions sur ses prédispositions pathologiques" et que de toutes façons "l’astrologie n’a jamais tué personne, contrairement à la médecine"[38].

Ses déclarations et son comportement ont immédiatement été dénoncés par des professionnels de la cancérologie, ainsi que par d'autres astrologues comme Mariella Madonna, qui estime qu'Élizabeth Teissier "joue sur sa notoriété pour raconter n'importe quoi"[39].

Fausses prédictions sur les attentats du 11 septembre 2001

Élizabeth Teissier estime avoir partiellement prédit les attentats du 11 septembre 2001, ayant évoqué "un climat de tension" dans son livre Horoscope 2001[40], qui évoque des attentats pour le 5 août 2001. Dans ce même horoscope, elle décrit également le 11 septembre comme un jour positif pour les transports[41].

Évaluation de ses performances

Élizabeth Teissier écrit régulièrement qu'elle situe son taux de réussite à 80 %, voire 90 % de ses prédictions. Un test réalisé par le Cercle Zététique du Languedoc-Roussillon à l'université de Nice d'avril 2000 à janvier 2001 montre toutefois que les prédictions d'Élizabeth Teissier et les prédictions aléatoires d'un ordinateur aboutissent à des résultats identiques.

Une équipe a comparé vingt-deux prévisions réalisées avec la méthode d'Élizabeth Teissier pour l'année 2000 à vingt-deux prévisions réalisées par un groupe utilisant un raisonnement de bon sens, et vingt-deux prévisions réalisées par un ordinateur choisissant des dates aléatoires.

  • Objectif pour les prédictions avec la méthode d'Élizabeth Teissier : 16 réussites minimum (soit 73% de 22)
  • Résultats :
    • Méthode aléatoire : 8 réussites ;
    • Méthode "Teissier" : 7 réussites ;
    • Méthode "Bon sens" : 7 réussites.

Le protocole conclut à l'absence totale de don particulier chez Élizabeth Teissier, et à l'équivalence entre ses analyses et une méthode utilisant le sens commun, ou même le hasard :

« Les résultats du Match Teissier-CZLR sur l'année 2000 montrent, s'il en était besoin, que le hasard et le "bon sens" permettent d'obtenir des résultats aussi impressionnants que ceux d'E. Teissier, laquelle dit utiliser l'astrologie. Et même si le groupe de prévision CZLR Aléatoire arrive en première position avec 8 résultats positifs contre 7 à Teissier et au groupe Bon Sens, nous tenons à préciser que cet écart n'est pas significatif au sens statistique du terme. Ce qui est significatif, c'est bien l'égalité entre ces trois groupes[42]. »

Filmographie

Notes et références

  1. Jean-Paul Krivine, "Einstein et l’astrologie : une citation fausse qui a la vie dure", décembre 2001.
  2. Charlotte Rotmann, "Polémique universitaire autour de la thèse de sociologie d'Elizabeth Teissier", Libération, 9 avril 2001.
  3. Charlotte Rotmann, "Polémique universitaire autour de la thèse de sociologie d'Elizabeth Teissier", op. cit..
  4. Eric Hoogcarspel et Jan Willem Nienhuys, "ET in the Sorbonne. The creation of a doctor in astrology", Skepter, vol. 14, n°2, juin 2001 ; Jean-Paul Krivine, "Soutenance de la thèse d’Elizabeth Teissier", 9 avril 2001 ; copie.
  5. Serge Paugam, La pratique de la sociologie, Paris, PUF, 2008, p. 117 ; cf. également Gérald Houdeville, Le métier de sociologue en France depuis 1945. Renaissance d'une discipline, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2007, p. 261-302 (ch. 7, "La sociologie mise en cause"), et Bernard Lahire, "Une astrologue sur la planète des sociologues ou comment devenir docteur en sociologie sans posséder le métier de sociologue ?", in L'esprit sociologique, Paris, La Découverte, 2007, p. 351-387.
  6. Cf. Christian Baudelot, Roger Establet, "La sociologie sous une mauvaise étoile", Le Monde, 17 avril 2001.
  7. http://pagesperso-orange.fr/cibois/Texte.htm
  8. Cf. la liste des signatures et Daniel Filâtre, "Affaire Teissier : historique", op. cit.. L'auteur précise que le texte final a recueilli plus de 400 signatures.
  9. Cf. par exemple Alain Bourdin, "La sociologie, l'antithèse de Teissier", Libération, 19 avril 2001, et les articles reproduits dans la revue de presse de l'AFIS : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4.
  10. Cf. par exemple Alain Touraine, "De quoi Élizabeth Teissier est-elle coupable ?", Le Monde, 22 mai 2001.
  11. Le Soir - 20 septembre 2001 - Carte blanche : Astrologie, sociologie et média, Marcel Bolle de Bal
  12. Hervé Morin, La thèse d'Elizabeth Teissier ravive la fracture au sein de la sociologie., Le Monde, 4 mai 2001.
  13. Bernard Lahire, Philippe Cibois, Dominique Desjeux, Jean Audouze, Henri Broch, Jean-Paul Krivine, Jean-Claude Pecker et Jacques Bouveresse, « Analyse de la thèse de Madame Elizabeth Teissier », 6 août 2001. Consulté le 6 janvier 2008 ; cf. également, sur la page de Michel Maffesoli, Affaire autour de la thèse de l'astrologue Élizabeth Teissier.
  14. Cf. également l'analyse d'Henri Broch, 2001 ; Analyse de la thèse de Madame Elizabeth Teissier, 6 août 2001.
  15. Bernard Lahire, Philippe Cibois, Dominique Desjeux, Jean Audouze, Henri Broch, Jean-Paul Krivine, Jean-Claude Pecker et Jacques Bouveresse, « Analyse de la thèse de Madame Elizabeth Teissier », 6 août 2001. Consulté le 6 janvier 2008
  16. (fr) Bernard Lahire, « Comment devenir docteur en sociologie sans posséder le métier de sociologue ? », 2002, Revue Européenne de Sciences Sociales, vol. XL, n°122, pp.42-65. Consulté le 21 avril 2009
  17. Historique de l'affaire
  18. Bernard Lahire, Philippe Cibois, Dominique Desjeux, Jean Audouze, Henri Broch, Jean-Paul Krivine, Jean-Claude Pecker et Jacques Bouveresse, « Analyse de la thèse de Madame Elizabeth Teissier », 6 août 2001. Consulté le 6 janvier 2008
  19. Jean Audouze, Henri Broch, Jean-Paul Krivine, Jean-Claude Pecker, Denis Savoie, "Une non-thèse qui cache bien mal une vraie thèse : un plaidoyer pro-astrologique".
  20. Pour en finir avec "l'affaire Teissier", diffusé dans la Lettre de l'ASES n°39, décembre 2001.
  21. Bernard Lahire, "Comment devenir docteur en sociologie sans posséder le métier de sociologue ?", op. cit..
  22. Extraits de la thèse. Une polémique supplémentaire eut lieu au moment de la soutenance au sujet du manuscript de thèse, qui n'était pas disponible au public. La première partie de la thèse disparut au cours de la journée, amenant Élizabeth Teissier à porter plainte pour vol.
  23. Philippe Cibois, Comparaison entre le texte de la thèse et celui du livre publié chez Plon.
  24. Jacques Bouveresse, "Remarques philosophiques conclusives".
  25. Cf. les textes de Serge Paugam et Bernard Lahire, op.cit.
  26. Hervé Morin, "La sociologie au miroir de la thèse d'Elizabeth Teissier, Le Monde, 15 mai 2001.
  27. Michel Maffesoli apparaît en bas à droite d'une photographie disponible sur le site de Philippe Cibois.
  28. D. Filâtre, "Affaire Teissier : historique", op. cit..
  29. Cercle Zététique, dossier Élizabeth Teissier.
  30. Le code de déontologie de la Fédération des Astrologues Francophones (FDAF) stipule par exemple que, contrairement à ce que prétend pratiquer Élizabeth Teissier, l’astrologie "n’a pas pour vocation d’être un support divinatoire", et que les membres de cette fédération doivent aborder toute prévision "avec la plus grande prudence", en s'interdisant de "prédire formellement" l'avenir ; cf. le dossier de presse de la FDAF.
  31. "Elizabeth Teissier avait prédit la victoire de la France, Nouvel Observateur, 19 juin 2008; Jean-Paul Krivine, "11 septembre, Euro 2008 : qu’avait donc prédit Élisabeth Teissier ?", 26 juin 2008.
  32. Entretien paru dans Le Progrès, 10 octobre 2005.
  33. Cf. Cercle Zététique, Le sida exploité par madame Teissier", dont sont tirées les références suivantes.
  34. Le Canard Enchaîné, dossier Le grand bazar du bizarre, juillet 1990.
  35. Astrologie, science du XXIe siècle, édition 1988, p. 425.
  36. Astrologie, science du XXIe siècle, édition 1994, p. 32
  37. "Guy Carlier: 'Pourquoi je déteste Élizabeth Teissier'", Le Matin, 5 mai 2001. Guy Carlier a notamment profité du passage d'Élizabeth Teissier sur le plateau de l'émission On ne peut pas plaire à tout le monde en octobre 2004 pour l'attaquer verbalement ; cf. Le Matin du 12 octobre 2004.
  38. Le Matin du 2 septembre 2007 ; cf. également "Non, Madame Teissier, l’astrologie et la cancérologie ne font pas bon ménage !", communiqué de l'Association Française pour l’Information Scientifique, 12 septembre 2007.
  39. Entretien avec Fabiano Citroni paru dans Le Matin du 14 septembre 2007 ; copie.
  40. Horoscope 2001, Éd. Filipacchi, 2000, pp. 45-46.
  41. Le Matin, 15 septembre 2001 ; Jean-Paul Krivine, "11 septembre, Euro 2008 : qu’avait donc prédit Élisabeth Teissier ?", 26 juin 2008.
  42. Cercle Zététique du Languedoc-Roussillon, "Résultats du Match Teissier/CZLR sur l'année 2000", 2001.

Liens externes

Sur les fausses prédictions d'Élizabeth Teissier

Sur la thèse de sociologie d'Élizabeth Teissier

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