- Église Saint Georges de Saint-Georges-de-Didonne
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Église Saint Georges de Saint-Georges-de-Didonne
Église Saint Georges de Saint-Georges-de-Didonne Vue générale de l'édifice Latitude
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(Chercher ce lieu)Pays France Région Poitou-charentes Département Charente-Maritime Ville Saint-Georges-de-Didonne Culte Catholique Type Église paroissiale Début de la construction XIIe Fin des travaux XIXe Style(s) dominant(s) Roman; Gothique modifier L'église Saint Georges est le siège de la paroisse catholique de Saint-Georges-de-Didonne, dans le département de la Charente-Maritime.
Les origines de cet édifice composite semblent remonter au moins au XIIe siècle, époque à laquelle fut construite la façade, dont la sobriété tranche avec l'exubérance des églises romanes de la région. Dépourvue de tout ornement, elle se limite à un portail en berceau brisé, que surmonte un oculus, l'ensemble étant complété par un clocheton. Cette église fut pendant une partie du Moyen Âge le siège d'un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Cluny. Considérablement endommagé pendant les guerres de religion, le sanctuaire ne fut en partie relevé que durant le XVIIe siècle. Au XIXe siècle, il fut décidé d'agrandir considérablement l'église, qui se limitait jusqu'alors à la nef actuelle. De cette époque datent le clocher, le transept et le choeur. Formant une croix latine, l'église actuelle se compose d'une nef de trois travées, dont les voûtes, considérablement endommagées, furent remplacées par un faux-plafond en lambris il y a plusieurs années. Une chapelle néo-gothique double la nef sur le côté sud, de même qu'une sacristie, élevée en 1922.
Le transept est formé des deux croisillons sur lesquels sont greffées deux absidioles néo-romanes : le croisillon sud supporte également un clocher à trois niveaux qui domine le ciel Saint-Georgeais. La base est percée de trois oculi, tandis que le niveau supérieur est orné d'arcatures d'inspiration romane. Une flèche en pierre surmonte l'ensemble. Le clocher fut élevé en 1877, sur les plans de l'architecte bordelais Jean-Michel Alaux, et restauré dans les années 1990.
L'abside, dont le style rappelle les églises auvergnates, contient des chapiteaux du XII ème siècle qui furent retrouvés lors de travaux au début du XXe siècle, et intégrés à l'édifice actuel. Deux d'entre eux sont décorés de motifs végétaux, et trois autres représentent des scènes bibliques : le péché originel, Adam et Ève et Daniel dans la fosse aux lions.
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