- Économie des Pyrénées-Orientales
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L'économie des Pyrénées-Orientales est très liée à sa situation géographique, source de ses faiblesses et de ses potentialités.
Son économie est structurée autour de trois secteurs principaux: l'agriculture, l'industrie et les services notamment grâce au tourisme[1].
Longtemps à la marge[précision nécessaire] du territoire français, les Pyrénées-Orientales se sont retrouvés en position naturelle de carrefour des échanges entre l'Europe et l'Espagne. Avec le développement de plus en plus affirmé de Barcelone et de la Catalogne, sa position devient plus avantageuse, et le département se transforme en pôle d'attraction.
Souvent considérée comme une région essentiellement agricole, les Pyrénées-Orientales ont développés depuis longtemps[précision nécessaire] des services performants liés à la logistique, et au tourisme. L'industrie se spécialisant sur l'électronique industrielle, la mécanique et la plasturgie[2].
L'agriculture dans les Pyrénées-Orientales
L'industrie dans les Pyrénées-Orientales
Les services dans les Pyrénées-Orientales
L'accompagnement public dans les Pyrénées-Orientales
Une grande partie de l'aide publique à l'économie des Pyrénées-Orientales se structure autour d'une administration principale, le Conseil Général des Pyrénées-Orientales, ainsi que de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales, de la région Languedoc-Roussillon, de l'Etat, de l'Union européenne, ainsi que des 226 communes du département. L'action du Conseil général se compose de quatre grands programmes d’intervention[3]:
- Accompagner la création et le développement des entreprises[4]
- Aménager et développer les plateformes économiques et infrastructures majeures du département[5]
- Encourager les initiatives économiques solidaires[6]
- Accompagner le développement et la structuration de l’offre touristique[7],[8]
Les grandes plateformes économiques des Pyrénées-Orientales
Le Grand Saint-Charles
L’espace Entreprises Méditerranée
Le port de commerce de Port-Vendres
Avec une position géographique privilégiée dans le bassin méditerranéen (port français le plus proche du Nord de l'Afrique), des équipements spécialisés, une main d'œuvre fiable et qualifiée, des coûts de passage portuaire compétitifs, le port de commerce de Port-Vendres dispose d'avantages de premier ordre pour traiter les trafics de marchandises diverses et plus particulièrement de fruits et légumes ; plus de 200 000 tonnes de produits par an pour lesquels sa grande compétence est reconnue dans le monde entier. La proximité du "Marché Saint-Charles International" fait de Port-Vendres le port maritime le mieux placé pour l'entrée dans l' Union européenne de fruits et légumes en provenance des pays du bassin méditerranéen : Maroc, Égypte, Chypre et des producteurs plus éloignés : Afrique occidentale, Amérique du Sud, Afrique du Sud[9],[10],[11]
Chiffre d'affaires
L'activité du port a généré 45 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008. La pêche arrive en tête avec 30 millions d'euros, suivie par l'activité commerciale avec 12 millions d'euros et la plaisance avec 3 millions d'euros.
L'emploi par activité
Le port "pèse" 610 emplois directs ainsi répartis : 300 pour le commerce, 270 pour la pêche et 40 pour la plaisance.
Le fret fruitier
En 2008, le fret fruitier s'est élevé à 350 463 tonnes, soit une augmentation de 19 % par rapport à 2007 (293 696 tonnes) et 181 % par rapport à 2001 (124 675 tonnes).
conteneurs
21 289 mouvements de conteneurs ont été enregistrés dans le port en 2008. L'activité est en augmentation de 67 % par rapport à 2007 (12 708 mouvements) et 297 % par rapport à 2001 où seulement 888 mouvements étaient comptabilisés.
Un coût de passage compétitif
A partir d'une base 100, il est possible d'établir un comparatif entre le coût de passage à Port-Vendres et certains de ses concurrents du pourtour méditerranéen. Ainsi, pour "100" demandé à Port-Vendres, il est demandé "120" à Tarragonne et "140" à Marseille. Ceci pour démontrer que Port-Vendres est un port compétitif sur le plan tarifaire.
types de bateaux
Les futures installations permettront d'accueillir tous les bateaux de type Navire frigorifique (REEFER) (155 à 160 m de long et d'un tirant d'eau de 8,50 m), un tiers de la flotte des Porte-conteneurs (FEEDER) (bateaux transportant des conteneurs) ainsi que tous les rouliers de type RORO (pour l'embarquement des camions) et Ro-pax (qui transportent des camions, des voitures ainsi que des passagers)[12].
Le Terminal Logistique du Boulou
L'aéroport Perpignan-Rivesaltes
Le Terminal ferroviaire international de Cerbère
Les infrastructures majeures des Pyrénées-Orientales
Le réseau routier
Le réseau ferré
Le réseau informatique
Notes et références
- (fr) « Tableau de bord économique : 1er trimestre 2007 » sur le site officiel du Conseil général des Pyrénées-Orientales, consulté le 24 avril 2009
- Les Pyrénées-Orientales : Encyclopédie illustrée du Pays catalan, Privat, 2002, p.125
- http://www.cg66.fr/economie/index.html
- http://www.cg66.fr/economie/entreprises/index2.html
- http://www.cg66.fr/economie/plateforme/index.html
- http://www.cg66.fr/economie/iae/index.html
- http://www.cg66.fr/economie/tourisme/index.html
- http://www.cdt-66.com/static/fr/master/index
- http://www.cg66.fr/economie/plateforme/port_vendres.html
- http://www.lindependant.com/articles/2009/04/15/20090415-Perpignan-Large-consensus-dans-le-monde-economique.php5
- http://www.lindependant.com/articles/2009/04/15/20090415-Perpignan-Port-Vendres-le-troisieme-quai-est-lance.php5
- http://www.lindependant.com/articles/2009/04/15/20090415-Perpignan-En-chiffres.php5
Annexes
Articles connexes
- Conseil général des Pyrénées-Orientales
- Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales
- Économie du Languedoc-Roussillon
- Économie des Pyrénées
Lien externe
- (fr) « Pyrénées-Orientales - Statistiques & études économiques » sur le site officiel de l'Institut national de la statistique et des études économiques
Catégories :- Pyrénées-Orientales
- Économie de Languedoc-Roussillon
- Économie départementale française
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