- Économie de la Martinique
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Indicateurs de l'économie martiniquaise Monnaie 1 euro (€) = 100 eurocents (centimes d'euros) Organisations régionales Union européenne Statistiques [www.insee.fr/fr/regions/Martinique/] Classement PIB à Parité de pouvoir d'achat par volume: {{{classement PIB PPA}}}e ({{{année1}}})
per capita : {{{classement PIB per capita}}}e sur 177 ({{{année2}}})Classement IDH 0.929; 30e (2009) PIB (milliards) € 7,7 (2009) Croissance -4,2 % (2009) PIB par habitant € 19 607 (2008) PIB par secteur agriculture : 8,7 %
industrie : 5,6 %
services : 72 % (2001)Inflation 0,6 % (2009) Pop. sous le seuil de pauvreté 15 % (2008) Population active (milliers) 164 493 (2009) Population active par secteur agriculture : 5,2 %
industrie : 20,1 %
services : 74,7 %
(2008)Chômage 22 % (2009) Industries principales Raffinage du pétrole, Construction, Rhum, Ciment, Produits Alimentaires Partenaires commerciaux Exportations (millions) € 367 (2008) Principaux partenaires Guadeloupe (57,1 %), Métropole (24,5 %), Guyane Française (10,5 %), USA (2,4 %), Antigua (1,2 %) (2008) Importations (milliards) € 2,76 (2008) Principaux partenaires Métropole (55 %), Royaume-Uni (12 %), USA (7 %), Aruba (3 %), Allemagne (3 %) (2008) Finances publiques Dette (millions) n/d Dette extérieure (millions) $({{{part dette}}} % du PNB) Aide économique (milliard) n/d n/d= non déterminé(e) L'économie de la Martinique est basée essentiellement sur l'agriculture (canne à sucre, banane, ananas), le tourisme et la petite industrie principalement agro-alimentaire.
Sommaire
Histoire
Jusqu'au milieu du XXe siècle, la Martinique s'enrichit grâce à la production du sucre de canne, mais cette dernière perd de son importance avec la production de sucre à partir de betterave. De nos jours, l'agriculture ne contribue qu'à 6 % du PIB grâce notamment aux exportations de bananes et de rhum (produit à partir de la canne à sucre), l'ananas étant principalement utilisé dans l'agro-alimentaire. Le tourisme, avec 11 000 emplois, est devenu plus important que l'agriculture, le secteur tertiaire en général contribue à 83 % du PIB et l'industrie à 11 %.
Malgré un fort taux de chômage, la Martinique présente une croissance forte, supérieure à la moyenne européenne, qui laisse présager un avenir plus glorieux à ses habitants. Malgré son éloignement, cette petite île est la vitrine de l'Europe sur le continent américain et une politique économique d'échange avec ses voisins des Antilles est l'issue pour améliorer son économie déficitaire. En effet, les martiniquais peuvent se targuer de posséder toutes les infrastructures nécessaires (universités et pôles de recherches, centres hospitaliers de pointe, 2e port des Caraïbes[réf. nécessaire], moyens de communications modernes...) Pour cela, il est nécessaire d'intégrer toutes les instances locales, tel le CARICOM (Communauté caraïbéenne) de façon plus concrète, mais de réels problèmes institutionnels se posent car la Martinique n'est qu'un département français, et non un état comme ses voisins. Cependant, la Martinique s'en sort plutôt bien selon un rapport de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) qui la classe au 32ème rang mondial sur 180 pays.[réf. nécessaire]
Situation financière
Son PIB est de 7,9 milliards d'euros soit 19 607 d'euros par habitant, en 2008[1]. ce qui correspond à 70 % de la moyenne européenne. La Martinique reste donc une région pauvre de l'Europe (calculé à partir de l'Europe des 15), mais la plus riche des départements d'Outre mer. Le taux de chômage de cette petite île des Antilles est de 22 % de la population active (moy. nationale de 9,5 % ; source INSEE, 2009) soit environ 40,000 personnes. La balance commerciale est déficitaire avec 2,024 millions d'euros d'importations pour 267 millions d'euros d'exportation. L'île bénéficie d'aides de l'État français et de l'Union européenne pour rattraper son retard structurel dû à son caractère insulaire.
Particularités
Ses atouts
La Martinique présente une forte croissance démographique (14,14 naissances/1000 habitants), une population jeune, en bonne santé et instruite (taux d'alphabétisation : 97,7 %)[réf. nécessaire]. Deuxième île la plus riche des petites Antilles après la Barbade, elle possède le 4e port de conteneurs et le 11e aéroport de France (en ce qui concerne les gros porteurs et 13e en trafic passagers)[2].
Ses inconvénients
Son caractère insulaire, la densité de population (353 hab/km²) et la topographie de l'île, limitent l'extension de l'agriculture.
Références
- lire en ligne] Rapports annuels IEDOM, [
- lire en ligne] Les aéroports français [
Références bibliographiques
Agriculture
- Josse-Alaterre G., 2011 : "Claudine Neisson-Vernant : de la médecine à l'AOC Rhum Martinique" Alim'agri, magazine du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire Supplément au n° 1549 (juillet-août-septembre 2011) - pp. 18-19
- Couleau A., 2011 : "Diversification : relancer la production de tomates" Alim'agri, magazine du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire Supplément au n° 1549 (juillet-août-septembre 2011) - p. 20
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